Faillite morale à la tête de l’Etat !

Depuis le 7 octobre dernier et le massacre perpétré en Israel par les terroristes du Hamas, la Macronie révèle de terribles manquements indignes des événements graves que la France traverse.

Alors qu’on attendait du parti du président hauteur de vue et responsabilité, on n’a vu que sectarisme et calcul politicien !

Je ne reviens pas sur la formidable opération de diversion menée par la gauche et les médias que Philippe de Villiers a résumé par cette phrase choc :

Ils feignent de rechercher les antisémites d’hier pour
n’avoir pas à désigner les antisémites d’aujourd’hui !

Je veux réunir dans cet article trois personnages à la tête de l’Etat qui, dans les derniers jours, ont gravement abimé leurs fonctions en faisant preuve de sectarisme ou de calcul partisan.

Passons rapidement sur la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet qui, oubliant qu’elle représentait toute l’Assemblée, Rassemblement national compris, a ostracisé le premier groupe de son Assemblée, en refusant de défiler à ses côtés.

On rappellera juste que lorsqu’elle était simple député, elle avait proprement saboté la commission d’enquête sur l’affaire Benalla en écartant le témoignage de certains témoins et en refusant de publier un rapport des travaux de cette commission.

Madame Yael Braun-Pivet ne s’est jamais comportée que comme une femme sectaire au service de son camp.

Oublions le triste sire Olivier Véran qui lui aussi a dénoncé la présence du Rassemblement national à la marche de dimanche.

Car il y a plus grave encore !

C’est l’attitude scandaleuse de la première ministre qui, comme Yaël Braun-Pivet, nous a rappelé son origine socialiste en étalant l’habituel sectarisme propre à la gauche.

J’en veux pour preuve son tweet envoyé juste avant la marche contre l’antisémitisme :

Je vous laisse juger de la sincérité et de la cohérence d’une première ministre qui exhorte à la cohésion nationale en excluant 42 % de l’électorat qui a voté pour Marine Le Pen en 2022 !

Le meilleur est pour la fin avec le cas Macron !

J’avais déjà rapporté ce que Philippe de Villiers pensait de la participation de Macron à la marche de dimanche dans cet article : La leçon de Philippe de Villiers à un président dépassé.

Aujourd’hui, c’est à Alain Finkielkraut que je laisse la parole car en peu de mots, il a vigoureusement attaqué la politique étrangère du président de la République dans des termes qui rompent avec la mesure habituelle du philosophe.

Extraits :

A la question, Macron a t-il manqué à cette marche contre l’antisémitisme, Alain Finkielkraut a répondu :

« Jean-Luc Mélenchon a félicité Macron de son absence à la marche républicaine. C’est un soutien un peu inconvenant ! Présence ou absence, hélas, ça n’a aucune importance car la parole du chef de l’Etat – et je le dis avec tristesse –  est complètement démonétisée !

Il va en Israel. Ce qu’il dit, personne n’y pense : cette coalition internationale contre le Hamas ! Même Netanyaou est abasourdi. Aucune chancellerie ne relève !

Hier, il est interviewé par la BBC pour demander un cessez-le feu immédiat et surtout, accusant Israel de bombardements indiscriminés visant les femmes et les bébés !

Le « En même temps » de Macron, c’était peut-être autrefois de la virtuosité … Aujourd’hui, c’est de l’ébriété !

On a un président qui n’est plus vibrionnant. On a un président titubant !

Et c’est très grave parce que c’est la haine d’Israel qui fait vivre l’antisémitisme ! D’une certaine manière, Emmanuel Macron, tout en disant que la manifestation est très importance, attise cette haine d’Israel !

C’est à ne plus rien comprendre et je dois dire ma désolation ! »

Je suis persuadé que les Français ne seront pas dupes de ce qui s’est passé depuis le 7 octobre dernier. Ils doivent percevoir de manière de plus en plus claire qui les défend et qui laisse la France s’enfoncer vers la guerre civile.

Tout ça sent la fin de règne à plein nez !