La politique révèle plein de mystères !
Comment la gauche – plus anticléricale que moi, tu meurs ! – a t-elle pu « bouffer du curé » pendant des décennies pour finir par se coucher devant un islam qui pose beaucoup plus de problèmes de laïcité que n’en posait le catholicisme ?
Comment la gauche qui a conspué le mariage en le traitant de rite bourgeois a t-elle pu se battre pour que les homosexuels puissent en bénéficier ?
Comment les féministes de gauche, toujours à dénoncer le patriarcat occidental dont les femmes seraient les victimes, ne voient-elles aucun problème à discriminer les femmes musulmanes en les bâchant des pieds à la tête ?
Mais le progressisme n’en est pas à une contradiction près ! Mais comme c’est lui qui dicte la morale et les règles en vigueur, cela passe crème comme on dit aujourd’hui !
Le Wokisme avance à grand pas en déconstruisant « progressivement » toutes les valeurs qui ont fondé la civilisation occidentale.
J’ai trouvé sur la toile, sous la plume d’un nommé Philippe Lambert une description de ce que pourrait devenir la vie d’un père de famille en 2035, après 13 ans de plus de wokisme :
« Ce matin de 2035, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119, car je refuse qu’il aille à l’école en jupe et avec du vernis aux ongles.
Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non-binaire », m’a traité de « boomer », car j’ai refusé de l’appeler « iel » en parlant d’elle et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler « Jul » pour ne pas qu’on puisse supposer son genre. Et aussi parce que Jul est son chanteur préféré.
« Je pars au boulot à vélo car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans les grandes agglomérations. Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo. Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé. Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde : ici, personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est passible d’une amende et, éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
« Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car, hier, j’ai écrit un mail sans écriture inclusive et qu’une cliente s’en est plainte. La prochaine fois, c’est la porte ! Il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis …
« Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui, car c’est sa semaine de « congé menstruel ». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de « permettre aux personnes possédant un vagin » (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison, pour motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
« Grâce à son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau. En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de « portes closes » lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble. Certaines entreprises créent même des « espaces safe », c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
« À midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats car j’en avais marre de me faire traiter de « carniste », de « spéciste » ou carrément d’arriéré par mes autres collègues – pour la majorité devenus végans.
Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients, emplis de dégoût.
« Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja [bien plus éco-responsable que mon bifteck d’antan], je peux enfin me distraire devant un film Netflix : c’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe.
La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman. Le film a d’ailleurs obtenu 12 Oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes, remporté par « Titanic », un vieux film qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel, voyageant dans un paquebot de luxe au début du XX e siècle.
« Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment « La Gloire de parent n°1 ». [Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois « La Gloire de mon père », et faisait partie de la série « Souvenirs d’enfance », de Marcel Pagnol]. Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer « Le Château de parent n°2 » qui est la suite du premier. J’ai hâte. »
Philippe Lambert.
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3 Réponses à “Fiction « wokiste » … Demain sera merveilleux !”
Certains de ces passages sont déjà d’actualité: ne pas fermer la porte quand un homme et une femme (non genrés tous deux) sont rassemblés; l’écriture inclusive obligatoire dans certains documents d’université; parent 1 et parent 2 sur les livrets de famille à venir sous peu (si ce n’est déjà fait dans certaines mairies plus en avance que d’autres); les titres de romans modifiés et les textes aseptisés; des films jouant la diversité en mettant de la couleur là où le blanc est trop voyant et de l’homosexualité pour apporter une touche de piment à l’histoire.
Non, bien avant 2035!
Hélas oui.
Déjà dans l’école maternelle où travaille mon épouse, on ne parle plus de « fête des mères », les questionnaires désormais, parlent de « parent N° 1 ou 2 »,il y a un jour de repas végétarien à la cantine, sans oublier qu’on n’y donne plus ni porc, ni boeuf, « viandes stigmatisantes » ici, à la Réunion, pour les petits musulmans, et les hindous …
Il n’y a pas à dire, nous sommes sur la bonne voie !