Je regarde chaque soir l’émission de Pascal Praud, l’Heure des Pros 2 et je suis sidéré par ce que j’y vois !
J’écoute des soixante-huitards comme le communiste Jean-Louis Burgat ou des gens plutôt de droite comme Jean-Claude Dassier qui ont changé radicalement de devise et de slogan en passant du :
« Il est interdit d’interdire ! » au
« Bravo au pass vaccinal »
En 50 ans, peut-on parler d’embourgeoisement, de reniement de leurs valeurs ou d’un simple ramollissement intellectuel devant un tel tête-à-queue idéologique ?
Oui, il y a ramollissement intellectuel quand on ne nourrit absolument aucun doute sur l’efficacité du vaccin et son innocuité ! J’admire Pascal Praud qui lui, est dans le doute permanent et multiplie les témoignages éventuellement contradictoires pour tenter de se faire une opinion et permettre aux téléspectateurs de s’en faire une.
Il y a une différence essentielle entre les pro-vaxx et les anti-vaxx ! Les premiers ne nourrissent aucun doute sur le vaccin et veulent l’imposer à tout le monde tandis que les seconds sont en plein doute mais n’interdisent pas aux autres de se faire vacciner.
De quel côté est la logique et la tolérance ?
Pour en revenir au reniement des valeurs de liberté des pro-vaxx compulsifs, je voudrais qu’ils prennent conscience de la révolution régressive pour les libertés individuelles que constitue la mise en place du pass vaccinal.
Hier devant Jean-Jacques Bourdin, Jean Castex a annoncé qu’il attendait l’avis du conseil scientifique pour se lancer dans la quatrième dose … L’OMS a émis de sérieux doute sur l’intérêt de la troisième dose mais notre exécutif en est déjà à la quatrième !
Pour le tout-vaccin, comme pour l’Europe, Macron est ses sbires veulent toujours être les meilleurs élèves de la classe !
Les pro-vaxx se rendent-ils compte que tous les trois mois leur pass vaccinal pourra être dévalidé s’ils ne se font pas injecter la cinquième, la sixième … la dixième dose ?
Il est légitime de se poser des questions sur l’avenir du pass vaccinal qui, un jour, très facilement, juste grâce à un vote d’une majorité-godillots pourrait être transformé en pass citoyen qui jugerait de la bonne conduite sanitaire, fiscale, écologique de chaque citoyen.
Accepterez-vous d’être refoulé d’un restaurant parce que vous n’avez pas payé votre dernière contravention ou parce que vous avez trop pris l’avion cette année ?
C’est ce qu’on appelle le crédit social et ce n’est pas de la science-fiction puisque c’est ce qui est déjà en place en Chine !
Qu’est-ce que le crédit social ?
Wikipedia répond :
Le système de crédit social est un projet du gouvernement chinois visant à mettre en place un système national de réputation des citoyens et entreprises, instituant un système de récompenses et de pénalités pour ceux respectant ou ne respectant pas les règles édictées. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note, dite « crédit social », fondée sur les données dont dispose le gouvernement à propos de leur statut économique et social. Le système repose sur des outils de surveillance globale et de surveillance de masse, et utilise les technologies d’analyse du big data, afin d’établir un réseau de « confiance » et de réduire les possibilités de fraudes que commettent les entreprises et citoyens.
Que tous ces soixante-huitards ramollis regardent ce reportage édifiant sur le crédit social chinois :
@janedoe9366♬ son original – LA VÉRITÉ DÉRANGE
Je suis terrifié par ce reportage ! Pas vous ?
Au secours !
Rousseau, Voltaire, Montesquieu ! Revenez ! Ils sont devenus fous !
N’oublions pas que les lois, les règlements, les contraintes fonctionnent toujours comme une roue à cliquets ! Il est facile d’ajouter une contrainte mais extrêmement difficile de la retirer !
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2 Réponses à “Français, ne voyez-vous pas arriver le « crédit social » ?”
Un vieil ami m’avait dit en 1975 que l’informatique était la prochaine révolution industrielle, qu’elle nous apporterait un accès au savoir et qu’elle provoquerait un asservissement des populations lorsque l’Etat se l’approprierait. J’étais jeune et je ne l’ai pas cru. Il est décédé depuis, et je regrette de ne pas pouvoir lui dire combien il avait rait raison.
Rousseau, Rousseau, franchement…
Je crois que tous ceux qui ont tenté de mettre en place ses théories foireuses ont été des socialos, c’est dire!