Grenoble : laboratoire des inepties écolo-socialistes

Publié par le 20 Fév, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Grenoble : laboratoire des inepties écolo-socialistes

Paris, Nantes, Lyon, Bordeaux …

Jusqu’à quand les électeurs de ces villes – Bobos écolos et ultra-gauchistes en tête – vont-ils continuer à élire des maires socialistes ou écologistes ?

Quand vont-ils ouvrir les yeux sur les conséquences de leur vote sur la délinquance et la sécurité dans leur ville ?

Quand vont-ils comprendre que ces maires servent d’abord leur idéologie plutôt que les intérêts de leurs habitants ?

L’attitude provocante d’Eric Piolle, le maire de Grenoble, est consternante !

Il se montre indifférent à la violence qui règne dans sa ville. En quelques jours, on a vu une grenade jetée dans un bar et une voiture bélier provoquant l’incendie d’une bibliothèque !

Dans ce dernier cas, Éric Piolle ne s’est même pas rendu sur place !

Dans cet article, l’IREF dresse le tableau effarant de la délinquance à Grenoble :

Délinquance à Grenoble ou l’héritage socialo-écologiste

La ville de Grenoble, placée sous la mandature du maire écologiste Éric Piolle depuis 2014, fut (et continue d’être) un terrain d’expérimentation grandeur nature d’une pensée politique biberonnée au socialisme et à l’écologie. La métropole grenobloise se noie désormais dans la violence, l’incurie et le marasme. Retour sur les causes de cet échec.

Le 12 février 2025, une attaque à la grenade eut lieu dans un bar associatif situé dans le quartier Villeneuve de Grenoble. Vers 20h15, un individu – sans prononcer la moindre parole – ouvrit la porte, lança une grenade et s’enfuit. La déflagration fit au moins 15 blessés, dont six très graves et en laissa deux autres entre la vie et la mort. L’attentat serait un possible règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants.

Loin d’être un fait divers isolé, l’attaque est représentative du naufrage socialiste. Il n’y a pas encore si longtemps que cela, le quartier de Villeneuve, construit à la fin des années 60, portait en lui toutes les promesses d’un socialisme heureux, dynamique et triomphant. Pourtant, au début des années 90, il était déjà considéré comme « la » zone.

Grenoble, maintenant triple médaillée des J.O. de la délinquance

En 2024, cent-vingt agents forment les contingents de la police municipale mais, contrairement aux autres villes, ils n’ont pas d’armes et doivent se contenter de matraques télescopiques, de gaz lacrymogène et, dans le meilleur des cas, de tasers. Ce refus d’armer la police est aussi contre-productif qu’incompréhensible (surtout après le meurtre d’un agent municipal, en septembre dernier). La ville compte 120 caméras, soit une moyenne de six caméras au kilomètre carré. C’est honorable, le matériel est high tech, mais trop éparpillé cependant pour endiguer la criminalité. Un rapport du ministère de l’Intérieur souligne d’ailleurs les limites du dispositif dans la prévention des crimes violents.

Une politique prétendant produire de « l’inclusion » sans disposer des fonds (ni du bon sens) nécessaires ne peut aboutir qu’à une ghettoïsation des quartiers. La violence finit par gangréner tout l’espace urbain, la misère ne restant jamais statique.

C’est ainsi qu’en 2023, Grenoble enregistra 16 371 délits selon le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Ce qui représente un taux de criminalité de 104 pour 1000 habitants, bien au-dessus de la moyenne nationale qui est de 67. Grenoble n’a-t-elle gardé de son passé olympique que l’amour des médailles ? Elle continue à les accumuler mais… au palmarès de la délinquance : première ville de France pour les vols commis avec armes (notons au passage une très jolie progression de près de 98% d’agressions en un an !), première pour les vols par effraction à l’intérieur des habitacles automobiles, troisième pour les dégradations volontaires avec 2600 faits recensés en une seule année ! Trois fois, Grenoble monte sur le podium pour arborer de bien amères décorations.

Des quartiers transformés en zones de guerre

Sans compter qu’en 2024, le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, recensait une cinquantaine de tirs par arme à feu, quasi tous liés au trafic de drogue. Six morts furent d’ailleurs à déplorer cette année-là. L’Observatoire français des drogues ne cesse d’attirer l’attention sur des chiffres en très nette hausse concernant la détention et la consommation de stupéfiants. Les cartels deviennent le principal fléau de l’agglomération et des quartiers entiers se sont littéralement transformés en zones de guerre : Villeneuve, Mistral ou Hoche connaissent tous une montée préoccupante de la violence notamment chez les jeunes issus de l’immigration. Les règlements de compte sont maintenant monnaie courante et selon une étude de l’INSEE, ces mêmes jeunes représentent désormais une part disproportionnée des personnes mises en cause pour faits de violence. Depuis les émeutes de 2019, après la mort par accident en scooter de deux adolescents fuyant la police, tout s’est accéléré. Les services d’ordre de la ville sont débordés, quand ils ne désertent pas : quel policier non armé voudrait s’exposer aux tirs de kalachnikovs quand il n’a pour se défendre qu’une maigre matraque ?

Laisser-faire, laxisme judiciaire, criminalité : l’enchaînement fatal

Comment a-t-on pu en arriver là ? La gestion calamiteuse de la ville par des maires d’obédience vert-rouge est, du moins en grande partie, responsable d’un tel état des lieux. C’est bien joli de favoriser les pistes cyclables, mais à quoi cela sert-il si une criminalité rampante empêche un habitant de passer d’un quartier à l’autre ? Ce qu’il faut c’est vraiment lutter contre la délinquance et responsabiliser les parents et les enfants. Il faut que l’école soit plus efficace aussi grâce à l’autonomie et à la concurrence. Sans cela, il y aura toujours une montée de la criminalité qui n’est jamais suffisamment réprimandée. Quant à la philosophie du dialogue, de la compréhension et du laisser-faire, elle finit par former un terreau propice au laxisme judiciaire qui lui-même encourage la criminalité. Qui a peur du grand méchant loup quand ce dernier est muselé ? Cours renard, cours ! Visiblement Grenoble est bien loin de parvenir à t’attraper.

Ophélie Roque pour l’IREF.

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