Groupe LIOT : tout ça pour ça ?

Le dernier acte de la bataille contre la réforme des retraites se termine en pantalonnade !

La motion de censure déposée par la Nupes a été largement repoussée puisqu’il a manqué 60 voix pour qu’elle soit adoptée !

On a dû sabler le champagne à l’Elysée et à Matignon !

Le Rassemblement national a accepté de se joindre à la Nupes pour voter la motion mais ce sont les Républicains et le groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) qui ont fait échouer la tentative de renversement du gouvernement.

Voici le résultat du scrutin :

Pas de surprises pour les Républicains qui ont déjà montré leur soumission à Macron !

Mais je voudrais dénoncer ici l’attitude du groupe LIOT qui a fait beaucoup d’esbroufe lors de cette bataille mais qui, au moment décisif, a rendu les armes à la Macronie.

Plus de 90 % des députés LIOT n’ont pas voté la motion de censure !

Le groupe LIOT et son « meneur », Charles de Courson avaient pourtant été profondément humiliés par la dernière manoeuvre de la Macronie.

Cette dernière, cornaquée par Macron lui-même, a poussé (contraint ?) la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a invoqué une argutie juridique douteuse, l’article, 40, pour empêcher, une fois de plus, la représentation nationale de s’exprimer contre la réforme des retraites !

Yaël Braun-Pivet, qui avait déjà enterré l’affaire Benalla, trop gênante pour Macron, – rappelez-vous du fameux : « Qu’ils viennent me chercher ! » – vient de salir gravement la fonction de présidente de l’Assemblée nationale.

Malgré ce nouveau passage en force de l’exécutif, le groupe LIOT s’est couché, lui aussi !

Alors, à quoi a servi les actions tapageuses du groupe LIOT et de son chef ?

Juste à faire perdre du temps à l’Assemblée nationale et à offrir à Charles de Courson son quart d’heure Warholien !

Triste spectacle qui ne redorera pas le blason des politiques déjà fortement abimé !