Nicolas Hulot est une personnalité des plus sympathiques !
Et il faut reconnaître qu’il se détache nettement de ces gauchistes déguisés en écolos qui ont montré, dans le monde politique, toute leur immaturité et toute l’incohérence de leur doctrine.
Des Verts ? Oui, mais couleur vert-pastèque :
vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur !
Pour en revenir à Nicolas Hulot, on l’accuse, ces derniers temps, de devoir manger son chapeau tous les trois jours … Comme il a dû lui être difficile de reconnaitre que la réduction à 50 % de l’énergie d’origine nucléaire, qu’il avait soutenue quand Hollande la promettait, n’était pas crédible dans le délai proposé !
C’est l’objet de cet article extrait du Bulletin d’André Noël n°2538, paru le 13 novembre 2017 :
Hulot : la réduction à 50% de l’énergie d’origine nucléaire était donc une mystification !
Nous évoquions récemment l’échec de la transition énergétique en Allemagne après la décision unilatérale et immédiate d’Angela Merkel, en 2011, d’en finir totalement avec l’énergie nucléaire dans son pays. Résultat : l’énergie verte ne suffisant pas, les Allemands sont contraints d’avoir recours au charbon pour assurer leur production électrique, ce qui fait de notre voisin d’outre-Rhin le pays le plus producteur de CO2 d’Europe.
Or, le but de la transition énergétique, tel que la COP 23 l’a rappelé, c’est de diminuer drastiquement le taux de carbone dans l’atmosphère pour prétendument « sauver la planète. » Ce n’est pas par la suppression des centrales nucléaires qui fournissent l’énergie la moins polluante, sauf accident majeur bien entendu, qu’on y parviendra. Comme toujours, les écolos prennent le moyen pour la fin.
Et en France ? Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets, nous l’avons écrit dans ce Bulletin – et pas seulement dans celui-là ! – et le ministre de la transition énergétique, Nicolas Hulot, super « spécialiste » pourtant en la matière, plus que nous en tout cas, vient seulement de s’en apercevoir !
Car il avait applaudi quand, en 2012, François Hollande avait annoncé qu’à l’horizon 2025, on serait passé de 75 % d’énergie d’origine nucléaire à 50 % De même, il n’avait accepté d’être le ministre de Macron que parce qu’il reprenait à son compte cet engagement, annonçant même qu’il songeait aller encore plus loin en faisant passer de 25 % à 32 % la part des énergies renouvelables dans notre production d’ici 2025. Dès cette époque, les gens sérieux, nullement « climato sceptiques », faisaient savoir que c’était matériellement impossible. Mais ces personnes n’étaient pas des politiques dont l’objectif est de piper les voix écolos et bobos mais d’énoncer la simple vérité technique et scientifique.
Que nous répond Hulot maintenant en mangeant son chapeau ? « Je préfère le réalisme et la sincérité à la mystification. » a-t-il dit le 7 novembre, à l’issue du conseil des ministres, ajoutant qu’il serait « difficile de tenir l’objectif de réduction de 75 % à 50 % de la part de l’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2025. » On croit rêver ! De qui se moque-t-il ? Ce que lui et ses amis verts affirmaient être un formidable progrès n’était donc qu’une « mystification » ! Et le mystificateur en chef, c’est lui et ses acolytes politiques Hollande et Macron ainsi que les participants à la Cop 23. Non seulement la réduction en question n’était pas réaliste mais elle n’était pas sincère.
On n’a donc pas parlé sincèrement aux Français, à ceux qui étaient pour cet élément de la transition comme à ceux qui étaient contre. Quel aveu ! Et cela passe comme lettre à la poste, sauf chez les écolos, mais il voudrait en plus qu’on le félicite pour son réalisme recouvré, sa sincérité nouvelle et son renoncement à la mystification.
Car c’est pour le bon motif : « Si on veut maintenir la date de 2025 pour ramener le nucléaire à 50 %, ça se fera au détriment de nos objectifs climatiques » qu’il maintient. Pour combien de temps ?
« Tous les interlocuteurs que j’ai, dans mes services, à l’Ademe, chez RTE, (des) spécialistes de l’énergie, savaient » que ce ne serait pas possible « sauf dans une brutalité excessive », a déclaré Nicolas Hulot sur BFMTV estimant qu’« on s’était fixé un totem, mais on ne s’est pas mis en situation d’y parvenir ». Après la « mystification », voici le « totem » devant lequel on invitait les Français à s’incliner et à offrir des sacrifices, sous forme de taxes, d’interdictions, de punitions.
Cela nous conforte dans l’idée qu’une certaine idéologie écologique est plus proche de la superstition que de la science et moins une discipline scientifique qu’une religion.
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