« Il n’y a pas de femmes frigides.
Il n’y a que des hommes maladroits !
»

Publié par le 23 Mai, 2021 dans Blog | 7 commentaires

« Il n’y a pas de femmes frigides. Il n’y a que des hommes maladroits !  »

C’est dans le livre “j’irai cracher sur vos tombes“ que l’on trouve cette citation du regretté Boris Vian.

Et je me dis aujourd’hui que nous, les hommes, nous avons dû être sacrément et collectivement maladroits avec vous Mesdames, pour engendrer une telle génération de féministes qui nous vouent tant de haine !

Acceptez toutes nos excuses !

C’est après la lecture accablante d’un article de Didier Desrimais paru dans Causeur que je me suis décidé à en partager ici des extraits.

Car je ne peux, à moi seul, porter le poids écrasant de toute cette culpabilité !

A vous, Messieurs, je demande un peu de solidarité pour partager le fardeau. De vous, Mesdames, je sollicite un peu d’indulgence et de compassion …

Voici donc quelques extraits de l’article intitulé :

En grève de l’hétérosexualité depuis deux mois

Du cul, oui, mais du cul éthique et inclusif. Sinon, c’est la grève, prévient Olympe de G.

Afin de mettre en valeur ses connaissances historico-féministes (sur Olympe de Gouges, sortie récemment de la naphtaline historiographique) et anatomico-sexuelles (sur le point G, que des explorateurs continuent de chercher), une jeune réalisatrice de “porno féministe” se faisant appeler Olympe de G. réalise des fictions sonores érotiques censées proposer une sexualité « alternative et inclusive ». France Culture, qui avait un trou à remplir dans sa grille de programmes, faisait la promotion de Voxxx, ce podcast « dédié à tous les plaisirs ».

Pour écouter le podcast Voxxx, cliquez sur l’image

Le podcast invite « au plaisir les clitos audiophiles » mais promet de mettre également en avant les sexualités “invisibilisées” des handicapés (les manchots, les sourdingues, etc.), des neuroatypiques (les dyslexiques, certaines suédoises, etc.), des gens en surpoids (les gros, les énormes, etc.), et même des hommes avec des troubles de l’érection (les demi-mous, mon beau-frère, etc.). Olympe a créé des fictions sonores qui visent large, avec guide pour se masturber et tout le toutim : « On invite les gens à se faire leur propre film mental et ça, c’est génial parce que c’est la chose la plus inclusive possible, on peut vraiment fantasmer exactement ce qu’on veut. » Ça méritait bien un guide, non ?

Attention, pour réaliser ces nouveaux « scénarios coquins » inclusifs, il est nécessaire de dégenrer le sexe. Par conséquent, en plus de simuler les masturbations avec les mains et de masser avec le souffle de la voix, ou l’inverse, « on réduit au maximum la description physique […] on pratique une écriture non-genrée. Par exemple, pour les parties du corps, on va parler de poitrine, ça marche pour tous les genres. » La syntaxe devenant aussi branlante que le reste, Olympe conclut : « Il y a vraiment cet exercice d’écrire pour un public le plus large possible. »

Mais Olympe, toute coquine soit-elle, souffre. Les hommes avec lesquels elle a couchés ne cherchent qu’à s’approprier son corps, écrit-elle sur son blog. C’est moche. Elle qui défend l’idée que « même le plus intime de l’intime est politique » ne comprend pas que ses amants la quittent brutalement. Elle cherche encore la perle rare. Pour le moment, les nombreux hommes qui ont partagé son lit n’ont pas été à la hauteur de ses attentes : ils ne comprennent rien au féminisme, rien à la charge mentale, rien à la charge sexuelle, rien à la culture du viol. Ils sont cons comme la lune : ils ne lisent pas les livres qui leur permettraient de « désapprendre les biais et les stéréotypes sexistes. » Finalement, le 12 mars 2021, fatiguée de « compenser par [son] travail personnel de lecture, d’écoute de podcasts sur la communication non violente, etc., le manque d’éducation des hommes sur la reconnaissance et l’expression de leurs émotions », Olympe a pris une décision radicale, politique et martinezienne : elle commence une grève. La grève de l’hétérosexualité. 

La grève de l’hétérosexualité, ça marche comment ? Je préviens : c’est très pointu et pas à la portée de tout le monde. D’abord, il faut cesser « tout effort de séduction hétérosexuelle » mais « continuer à se projeter dans le schéma d’un couple hétérosexuel qui ne serait pas hétéronormé. » Il faut également arrêter de tomber dans « des schémas de dépendance affective toxique » et de « porter la charge émotionnelle du couple, repousser vigoureusement les « projections de vie amoureuse au schéma si contraignant et si daté du couple hétéronormé. »

Olympe de G. ne sait pas quand sa grève finira. Elle ignore où cela la mènera. Elle imagine prendre de nouveaux chemins : « lesbianisme politique, hétéroanarchisme, célibat, polyamour. » Résolue, elle tremble devant les combats à venir et les décisions à prendre. Philosophe, elle acceptera stoïquement les conséquences de sa rigoureuse détermination. Elle est heureuse car elle sait que, quoi qu’il arrive, « ça va être chouette. »

Didier Desrimais pour Causeur.

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7 Réponses à “« Il n’y a pas de femmes frigides.
Il n’y a que des hommes maladroits !
»”

  1. La société a bien fonctionné ainsi depuis des milliers d’années, si cela avait été le point de départ, celle ci aurait explosé et nulle civilisation digne de ce nom n’aurait émergé, et maintenant on court vers la division pour tous avec ses idées dites progressistes.

  2. « Il n’y a pas de femmes frigides.
    Il n’y a que des hommes maladroits ! »

    Tout est dit et bien dit.

    Maintenant, je reconnais que certaines XX font tellement froid dans le dos rien qu’à les voir de loin, que les pauvres hommes maladroits dans ces cas là ont droit à toutes les excuses. Excuses qui doivent être acceptées par nous toutes, XX genrées XX, heureuses avec nos XY assumés!

    • Ah Suzanne !
      Je savais que l’on pourrait compter sur vous pour défendre les XY.
      Je vous soumets une réflexion que je me fais souvent :
      On nous dit que la société se féminise de plus en plus …
      Mais en même temps, les féministes sont de plus en plus agressives …
      donc plutôt masculines …
      Vous avez quatre heures …
      Christian

  3. Le feminisme n’est là que pour ajouter plus de trouble et de division homme/femme dans la société sans apporter de solution correcte et de reconciliation entre les parties, c’est en realité une guerre mené contre l’homme, comme les idées dites progressistes qui de leurs coté detruisent lentement les bases de la civilisation occidentale.

    Vous remarquerez aussi que toutes ses attaques contre la societé n’arrivent toutes que depuis peu de temps, il faut comprendre que c’est un plan d’ensemble destiné a detruire les fondements de la societe en creant des divisions au possible, comme au depart la theorie du gender proposer par vincent peillon sous hollande.

    Tout est fait pour baillonnez la majorité vis a vis des minorités, il est clair que le but est malsain, aussi, je n’entrerais pas dans le jeu du coupable ou non coupable et ne me laisserais pas dicter mes sentiments par une politique de guerre contre l’homme en verité…et les feministes qui y tombent ferais bien de reflechir a la societé qu’elles vont laisser demain aux enfants et aux relation homme/femme….

  4. Lorsque je travaillais, il fallait parfois avoir des Y pour se faire accepter par ces messieurs, mais aussi avoir plus de X pour désamorcer les récriminations des clients.
    Mais je n’ai jamais regretté d’être une femme, même avec quelques soucis parfois.

  5. Le feminisme contribue à l’archipel et sûrement pas à l’archi-belle, jeu de mot…
    Ce n’est plus la lutte des classes ou des castes mais des castreuses…

    Je me souviens du meeting féministe des péripatéticiennes dans « l’aventure c’est l’aventure » et notamment les commentaires « philosophiques » de Charles Denner et de Lino Ventura, j’en rigole encore.

    Je ne pense pas que le français de culture soit le pire des hommes, certains peuples ont bien plus d’hommes qui voilent ou qui violent les femmes.

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