Il y a longtemps que l’Europe a quitté « le Monde libre » !

L’expression « Le monde libre » est née pendant la guerre froide et désignait initialement les pays d’Europe de l’Ouest alliés aux Etats-Unis, bloc de l’Ouest contre bloc de l’Est.

Si les Etats-Unis ont gardé un sens aigu de la liberté, on ne peut plus en dire autant de l’Europe qui ne cesse de contrôler la liberté d’expression.

On remarque que les libertés sont garanties aux Etats-Unis, dès le premier amendement de leur Constitution :

Il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à s’assembler pacifiquement.

Alors qu’en Europe dont la Constitution n’a pas été adoptée de façon parfaitement démocratique, l’Union européenne passe son temps à légiférer pour réduire la souveraineté dans états membres et contrôler la liberté d’expression.

Ce qui vient de se passer au sommet de l’Intelligence artificielle (IA) entre les pays anglo-saxons et l’Union européenne illustre parfaitement la sortie de l’Europe du « monde (vraiment) libre » !

Il suffit pour s’en convaincre de réunir, ou plutôt d’opposer les paroles et les positions d’Emmanuel Macron de celles du Vice-président américain, J. D. Vance.

La vision européenne d’une IA inclusive

Ecoutons Macron en retard d’une guerre sur le repli du wokisme :

Le président se félicite de faire une IA woke

Son* modèle de société.
Pas le notre.pic.twitter.com/NOdKZdsd28

— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) February 11, 2025

C’est la vision macronienne de l’IA ! Sortez les violons !

Un modèle pluriel, ouvert, généreux, libre, équitable, qui prenne en compte les questions du climat et du genre.

C’est absolument scandaleux ! Pour Macron, l’IA ne prendra en compte ni le racisme systémique, ni la soumission des femmes au patriarcat, ni la faim dans le monde ni la survie des espèces menacées !

Devant cette technologie prometteuse qu’est l’IA, et face à cette compétition mondiale qui se profile, l’Europe ne pense qu’à se mettre aux pieds des boulets sociétaux qui ne pourront que lourdement l’handicaper.

A l’inverse, les anglo-saxons évitent toute idéologie et restent pragmatiques.

Pour Macron, ce sommet est un échec partiel puisque, ni les Américains ni les Britanniques n’ont accepté de signer la déclaration finale de ce sommet sur l’IA !

Vous trouverez la vidéo d l’intervention du Vice-président américain en fin d’article mais voici un extrait d’un excellent article de The Epoch Times qui résume son discours :

La vision américaine d’une IA dérégulée

Dans son discours, le vice-président américain J. D. Vance a fustigé la « sur-réglementation » européenne et mis en garde contre la « censure » gouvernementale de la liberté d’expression. Le vice-président américain a mis en garde contre une « régulation excessive » de l’intelligence artificielle qui « pourrait tuer une industrie en plein essor ».

Il a pointé du doigt les réglementations technologiques phares de l’Europe, comme le règlement sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) et le règlement général sur la protection des données (RGPD) ; des « coûts de conformité sans fin » qui nuisent aux investissements d’entreprises américaines en Europe.

« L’Amérique ne peut pas et ne veut pas accepter cela », a souligné J. D. Vance, en s’en prenant au DSA, le règlement européen sur la modération des contenus et à sa lutte contre la « soi-disant désinformation », selon ses mots. « C’est une chose de protéger un enfant des prédateurs pédocriminels, c’en est une autre d’empêcher un adulte d’accéder à une opinion qui va à l’encontre de son gouvernement » a-t-il expliqué.

« L’Amérique veut s’associer à vous tous », a affirmé J. D. Vance devant les chefs d’État présents, « mais pour créer ce type de confiance, nous avons besoin d’un régime réglementaire international qui favorise la technologie de l’IA plutôt que de l’étrangler ».

Voici la vidéo (en anglais) de l’intervention de J. D. Vance :

L’expression sur le visage d’Ursula est inestimable. Enfin, quelqu’un remet à leur place tous ces bureaucrates de l’UE. J.D. Vance était un excellent choix pour vice-président des États-Unis. pic.twitter.com/dKlcarWSGH

— Trump Fact news (@Trump_Fact_News) February 12, 2025

En conclusion

Une fois de plus, l’opposition entre les Etats-unis et l’Europe est flagrante :

• entre une Amérique qui porte un véritable culte à ses entrepreneurs et appréhende une nouvelle technologie avec pragmatisme et enthousiasme,
• Et une vieille Europe, qui mobilise les petits hommes gris de la normalisation et de la régulation et ses censeurs sociétaux, bien avant ses entreprises.

Toute la différence entre le libéralisme et le progressisme !