
La gauche progressiste a un problème de vision !
Elle ne voit plus le réel ! Elle voit le monde au travers d’un prisme idéologique qui nie la réalité. Elle voit le monde telle qu’elle voudrait qu’il soit et non pas tel qu’il est !
D’ailleurs, Delphine Ernotte a déclaré publiquement que la vocation des radios et télévisions publiques était de montrer le monde comme elle voudrait qu’il soit !
Nous venons d’avoir un nouvel exemple de ce strabisme idéologique avec la réécriture, par trois journalistes gauchistes, de l’affaire de Crépol.
Point de raide de racailles dans un bal de campagne, c’était juste une rixe !
Point de racisme anti-blanc, ça n’existe pas ! Juste un problème de masculinité toxique !
La gauche pour imposer sa déformation de la réalité tente de contrôler le vocabulaire et fait la chasse à toute notion qui pourrait remettre en cause le narratif de la diversité heureuse.
Voici un article de Boulevard Voltaire qui nous en donne un exemple à ,partir des espèces invasives :
Ne dites plus « espèces invasives »,
ça renforce « le rejet migratoire »

Par Gzen92 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=53279725
Connaissez-vous les EEE ? Les espèces exotiques envahissantes sont ces plantes ou ces animaux dits aussi « invasifs » qui, venus d’ailleurs, perturbent un écosystème donné.
Les impacts écologiques des espèces exotiques envahissantes sont parfois difficiles à quantifier, mais sont souvent irréversibles,
explique le site officiel naturefrance.fr. Cependant, selon une tribune de Philosophie Magazine, parler d’« espèces invasives »… c’est limite raciste.
En assimilant des migrations écologiques à des maux, on « alimente insidieusement la crainte d’une « submersion migratoire » », y écrivent Jacques Tassin (chercheur en écologie végétale) et Gilles Clément (ingénieur agronome). C’est un « rejet de l’altérité », « une forme « d’immigration zéro » ». Cela renvoie « aux listes noires des indésirables » et nourrit « un grand rejet migratoire ».
Tout le lexique immigrationniste et antiraciste est mobilisé.
Il n’y suffit même pas, un néologisme est nécessaire : il y aurait un lien « entre xénophobie et bioxénophobie ».
La thèse invaso-sceptique face à la réalité
Jacques Tassin est – qu’on nous permette, à nous aussi, un néologisme – un invaso-sceptique. Il ne croit pas aux invasions. Migrations, oui. Invasions, non. En 2014, il publiait La Grande Invasion. Qui a peur des espèces invasives ?(Odile Jacob). L’invaso-scepticisme existe aussi, en Histoire. En 2016, une exposition de la Cité des sciences et de l’industrie expliquait que :
Il n’y a pas eu d’invasions barbares ni de conquêtes violentes et rapides au Moyen Âge mais de grands mouvements migratoires lents et progressifs.
Le mot « invasion » renvoie à des réalités désagréables, surtout quand il concerne les terres européennes. Celui de « migration » sonne tellement mieux.
Dans l’immense majorité des cas, les effets de ces populations considérées comme intruses demeurent globalement positifs,
écrivent encore les auteurs de la tribune. Les nuisances des espèces envahissantes sont pourtant une réalité décrite par les scientifiques, admise par l’État, dénoncée par les associations environnementales. Pour France Nature Environnement (FNE), les espèces envahissantes peuvent « parfois menacer la faune et la flore sauvages autochtones ». Pour le CNRS, elles sont « une catastrophe écologique et économique ». Le crabe chinois, l’écrevisse américaine, la tortue de Floride, l’ouette d’Égypte, l’écureuil de Corée – si mignons et sympathiques soient-ils – sont autant de dangers pour les écosystèmes européens, selon l’Union européenne.
FNE, CNRS, UE doivent-ils être considérés comme « bioxénophobes » – donc xénophobes ?
Fables et sciences
Les comparaisons de la société humaine avec le monde animal sont vieilles comme le monde. Elles font merveille, dans les fables. En sciences sociales, le décalque est risqué. « Et si les animaux gouvernaient mieux que nous ? », s’interrogeaient nos confrères de Slate, dans un article sur la « Démocratie à poils et à plumes ». Le lion, qui chasse seul, n’attrape que trois proies sur dix. Alors que les lycaons, qui « votent » en éternuant pour ou contre la stratégie à adopter, attrapent sept proies sur dix. Slate s’extasie : de la sorte, les lycaons « accèdent facilement au top 3 des meilleurs prédateurs ». En voulant faire l’éloge de la démocratie, Slate a fait celui de la prédation : curieuse démonstration.
Jacques Tassin et Gilles Clément sont conscients de la difficulté.
Si les parallèles entre populations humaines et non humaines […] demeurent hasardeux, écrivent-ils, du moins peut-on les interroger lorsqu’ils bénéficient d’une sémantique aussi commune.
Or, on passe aisément des espèces envahissantes au Grand Remplacement, nos deux invaso-sceptiques le savent, eux qui se gardent bien de prononcer le mot. Il suffit de lire le site ecolo.gouv.fr :
L’espèce [invasive] colonise ce territoire et s’étend, au détriment d’espèces locales qu’elle va supplanter voire totalement éradiquer.
Seule manière d’échapper à ce parallélisme possible ? Nier l’existence d’espèces envahissantes. CQFD. La démonstration est idéologique. Pour la science, on repassera.
Samuel Martin pour Boulevard Voltaire.




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