Pour le prix du pays le plus laxiste dans sa maitrise de l’immigration, la France gagne à tous les coups !
Depuis plusieurs semaines, on voit des millions de Français défiler dans les rues pour deux malheureuses années de plus à travailler avant de partir en retraite.
Depuis des décennies, les Français sont en majorité pour une limitation drastique, voire un arrêt total, de l’immigration. Malgré cela, les gouvernements, de droite comme de gauche, n’agissent pas réellement contre ce fléau qui prend aujourd’hui une tournure dramatique sur le plan de l’insécurité.
Et pourtant, personne ne défile dans les rues pour exiger un changement de politique !
Guillaume Bigot, dans Le Club de Valeurs actuelles, décrypte une analyse sur les différentes politiques migratoires en Europe réalisée par la Fondation pour l’innovation politique.
Il constate l’ampleur du décalage entre le laxisme français et la rigueur de ses voisins !
Le juste prix du vivre ensemble
En général, se comparer, c’est se consoler. En matière d’immigration, c’est plutôt s’accabler.
La Fondation pour l’innovation politique a récemment analysé les politiques migratoires en vigueur dans les autres pays membres de l’union européenne en les comparant à ce que nous faisons en France. Le résultat pique.
Chez nos voisins, il existe partout des formations obligatoires et payantes, civiques et linguistiques sanctionnées par des examens. Pas de réussite à l’examen, pas de droit au séjour. Lorsqu’il n’y a pas de parcours d’intégration obligatoire (comme en Bulgarie, à Chypre et en Hongrie), cela signifie que le pays est fermé.
Bienvenue dans ce grand guichet social qu’est la France !
En France, l’intégration consiste à passer un entretien avec un agent de l’OFII qui peut prescrire des formations facultatives de découverte du français et qui vous fait signer un contrat d’intégration. La seule obligation de ce contrat ? Suivre une formation gratuite de 4 jours intitulée « portrait de la France » qui familiarise l’étranger avec notre système de santé, d’emploi et d’aides sociales. Cette formation n’est sanctionnée par aucun examen. Le contrat n’a donc de contrat que le nom puisqu’il n’est assorti d’aucune contrepartie. Bienvenue dans ce grand guichet social qui s’appelle la France !
Partout dans l’UE, le regroupement familial est assorti d’obligations contraignantes.
Au Danemark, la majorité de gauche a même imposé des conditions drastiques : le regroupé doit avoir au moins 24 ans et sa famille déjà installée dans le royaume ne doit avoir bénéficié d’aucune aide sociale pendant 3 ans. Le regroupement ne peut avoir lieu que dans un quartier qui n’est pas un ghetto (défini par des taux de chômage et d’incarcération de la population qui y habite). Enfin, la famille qui veut le regroupement doit déposer une caution équivalente à 15 000 euros. En France, en matière de regroupement familial, la seule condition à satisfaire, c’est que le foyer regroupant gagne le SMIC. Bienvenue dans ce grand guichet social qui s’appelle la France !
En général, pour prétendre à obtenir la nationalité chez nos voisins, il ne faut pas de condamnation (pas même délictuelle), réussir un test linguistique et civique et résider depuis sept ans en moyenne dans le pays (parfois dix comme en Autriche, Lituanie, Pologne, Espagne). Vous ne parlez pas notre langue ? Vous été condamné pour délit ? Vous voulez acquérir notre nationalité ? Bienvenue dans ce grand guichet social qui s’appelle la France !
En dehors de l’obligation normale de soigner celui qui est en danger, il n’y aucun équivalent de notre système de santé universel ouvert sans contrepartie de financement, même aux clandestins.
Chez nos voisins, les étrangers qui refusent de passer une radio pour prouver qu’ils sont mineurs sont la plupart du temps réputés majeurs. Quant aux fameuses OQTF, moins de 8 % sont effectués en France contre 60 % en Allemagne et 50 % en moyenne dans l’Union Européenne.
Mais comment expliquer que la France soit aussi accueillante aux immigrés ? D’abord parce que ce que l’Europe veut, la France le veut et l’UE veut une immigration de peuplement. Bruxelles le veut par haine des frontières et parce que la libre circulation des hommes est le complément de celle des biens et des capitaux inscrite dans ses traités veut une immigration de peuplement.
La France, meilleur élève européiste
Or, la France est la meilleure élève européiste de la classe. Les autres pays utilisent les institutions européennes à leur profit, nous, nous avons une lecture maximaliste des traités, des directives et de la jurisprudence européenne.
Ensuite, parce que la classe politique française a hystérisé le sujet migratoire. On ne remerciera jamais assez François Mitterrand et son complice Jean-Marie Le Pen pour ce cadeau empoisonné ! En France, lorsque l’on est pour l’immigration, ceux qui sont contre sont des collabos ; lorsque l’on est contre l’immigration, ceux qui sont pour sont des collabos. Le sujet est moralement miné. Résultats, il n’y pas de débat, pas d’approche pragmatique.
L’immigration est ardemment souhaitée par une majorité des élites.
Et une majorité de la population de gauche ou de droite est vigoureusement contre, mais cette majorité est méprisée par les notables. Et ce mépris est d’une grande violence pour les Français qui subissent une immigration de peuplement trop souvent composées de gens racistes, antisémites, homophobes et misogynes et qui s’entendent traiter de racistes à longueur de journée par les notables qui veulent cette immigration.
Une explication à cette bizarrerie tient peut-être au fait que la classe dirigeante française a été massivement collaborationniste (surtout les magistrats, hauts fonctionnaires, journalistes, parlementaires et autres vedettes ancêtres de nos pipoles actuels) et qu’elle en conçoit un fort sentiment de culpabilité alors que le peuple a été plutôt attentiste ou résistant.
Qu’un pays comme le Danemark n’éprouve aucune gêne vis-à-vis de l’immigration et ne mélange pas cet enjeu avec un passé dont il n’a aucune raison d’avoir honte explique aussi son pragmatisme.
Ailleurs, sur le Vieux continent, l’immigration n’est pas bonne ou mauvaise en soi. Elle est surtout assortie de conditions.
On ne projette sur elle aucune vision idéologique pour dire qu’elle serait forcément une chance ou une malédiction. Dans des pays d’Europe du Nord où la protection sociale est très généreuse, il n’y a aucune difficulté à considérer que pour bénéficier de transferts sociaux, il faut contribuer à les financer. Il y a aussi ce côté protestant, un côté “un sou est un sou”. Mais c’est du bon sens.
Selon l’OCDE, l’immigration coûte 1,4 point de PIB à la France
Si des immigrés doivent venir, ils doivent apporter au pays et non lui coûter. En France, que savons-nous du véritable impact d’une immigration que l’exorcisme historique de la classe dirigeante nous impose de considérer comme une chance ? Je peux avancer deux réponses à cette question essentielle. La première consiste à agréger ce que l’on sait de dépenses sociales dont certains étrangers profitent sans les financer.
On peut ainsi additionner : 3 milliards d’euros par an de HLM (plus de la moitié du parc est occupé par des étrangers), 700 millions par an (un quart des places sont occupés par des étrangers), 1,5 milliard par an d’aide médicale, 2 milliards par an de prise en charge des mineurs non accompagnés, 1 milliard au moins de fraude à la carte vitale. Le grand total dépasse les 8 milliards par an. On approche du montant d’économie espéré par la réforme des retraites.
On est encore loin du compte. Il faut en effet agréger l’ensemble des données, en recettes et en dépenses concernant tous les immigrés. C’est l’exercice auquel s’est livré le CEPII (un organisme placé sous la tutelle du PM) en publiant en 2018 un rapport intitulé l’impact budgétaire de l’immigration en France qui évalue le coût net de l’immigration à 1,64 de points de PIB. Une étude de l’OCDE de 2021 débouche sur un calcul coût très proche d’1,4 points de PIB.
Les deux méthodes de calcul disent la même chose.
En gros, l’immigration appauvrit la France d’environ 30 milliards d’euros par an, soit 3 fois le montant des économies attendues de la réforme des retraites.
Évidemment, si nous faisions venir des ingénieurs indiens du genre de ceux qui immigrent dans la Silicon Valley, le résultat ne serait pas le même.
Mais une immigration qui est plus pauvre, moins diplômé, deux fois plus inactive et quatre fois plus criminogène que la population nationale cela coûte plus cher qu’elle ne rapporte.
Le vivre ensemble a un prix, c’est 30 milliards par an. C’est aussi le prix de la mauvaise conscience historique de la bourgeoisie.
Guillaume Bigot pour Le Club de Valeurs actuelles.
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3 Réponses à “Immigration : la France se distingue par son laxisme !”
La voie du peuple ne compte absolument pas, serions nous 100 pour 100 contre.
Ceux au pouvoir imposent leur dictature sur des sujets sensibles, pas moins, le peuple ne compte plus.
Nous a t’on consulté pour le grand remplacement que petit a petit cette verité sors meme du president, employant des mots differents mais l’admettant au fond et voulant dire la meme chose, comme melanchon avec sa creolisation…
Et pourquoi tous ce qui defendent la france sont condamnés comme generations identitaire respectant pourtant les lois, de meme avec Zemmour, face a des « juges » interpretant les lois a leurs avantages, mais relaxant ceux qui aident a indroduire les immigrés…
C’est constamment contre l’interet du pays qu’ils agissent.
Ils vont plus loin, comme des salauds, ils baillonne le peuple avec la bien pensance pour etre sur que leur politique immigratoire aboutira.
Toute les conditions pour preparer la poudriere est en cours…tandis que l’etat joue au innocents, a l’aveugle hors sol, et surtout, n’ecoute pas le peuple.
A quoi bon, ils nous ont reniers avec le grand remplacement.
Un article denoncé par un etranger mis sur ce blog il y a peu, a denoncé une politique criminelle, c’est bien ce qui est mis en place… depuis longtemps.
L’immigration coute encore plus cher,
un exemple, un migrant arrive en france, (pas forcement pour trouver du travail puisque 55 % d’entre eux ne travaillent pas )
avec le droit du sol, il gagne ( sans avoir cotisé ) 760 euros,
si en couple pres de 1000 euros,
sans compter les frais sur les maladies et autres options le tout sans cotisations,
que les francais payent pour lui… ( letat = les francais ) versent des milliards a des personnes qui arrive de la bas, sans avoir cotisé.
Les dirigeants se foutent du peuple !
Je trouve curieux la baisse du pourcentage du sondage…
Les sondeurs ne sont PAS independant, ils appartiennent a cette goche et pseudo progressistes qui arrange comme elle peut les chiffres.