Immigration : la révolution qui se prépare

Publié par le 16 Sep, 2017 dans Blog | 0 commentaire

Immigration : la révolution qui se prépare

La gauche portera devant l’histoire une lourde responsabilité dans le domaine de l’immigration. A chaque élection, depuis François Mitterrand, la gauche agite le chiffon rouge du Front national, empêchant ainsi tout débat sur l’immigration.

La droite endossera aussi une partie de la responsabilité, notamment sa partie proche du centre, pour s’être laissée imposer la morale de la gauche et finalement avoir adopté le même laxisme dans la maîtrise de l’immigration.

Dès qu’un homme politique de droite tente de parler vrai en matière d’immigration (cf Nicolas Sarkozy hier, Laurent Wauquiez aujourd’hui), les pucelles centristes poussent des cris d’orfraie.

La caractéristique essentielle, voire génétique du socialisme, c’est sa contre-productivité ! Que ce soit en économie ou sur le plan sociétal, son idéologie qui part d’un bon sentiment – le partage des richesses, la protection des plus faibles – produit inéluctablement les résultats inverses.

Avoir refusé tout débat sur l’immigration – « pour ne pas faire le jeu du FN » – a conduit finalement au renforcement du même FN.

Les élites auto-proclamées et les médias sont aujourd’hui à contre-courant du peuple français sur le sujet de l’immigration. J’en veux pour preuve cet article de Pascal Célérier paru sur Boulevard Voltaire qui, à partir des derniers sondages sur la perception des Français sur l’immigration, montre qu’une révolution pourrait bien être en gestation …

Les Français sont lucides et donc très critiques sur les méfaits et les coûts de l’immigration.

Les élites ont beau multiplier le matraquage idéologique, qui, par sa stupidité, se retourne souvent contre elles (voir ces manuels d’histoire présentant les « invasions barbares » comme des « arrivées de migrants »!), les Européens et les Français sont lucides et donc très critiques sur les méfaits et les coûts de l’immigration.

Enquête après enquête, une majorité de Français le dit et le redit. Il y eut l’enquête internationale révélée en juin dernier qui montrait un divorce entre les peuples et les élites sur l’immigration, il y eut en juillet un sondage Ifop pour Atlantico. Et voici que l’enquête menée annuellement depuis 2011 dans vingt-cinq pays par Ipsos paraît.

Premier enseignement : quand et là où l’immigration augmente, les Européens le voient. Ainsi ils sont 74 % à le dire en Italie, 65 % en Allemagne et « seulement » 58 % en France. Et 53 % des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France. Cela veut dire que le premier mensonge des élites sur les chiffres de l’immigration ne passe plus auprès des peuples européens.

Second enseignement : sur l’aspect qualitatif de l’immigration, les Européens ne croient plus, mais plus du tout, aux bienfaits et aux « chances » que l’immigration représenterait pour leur pays. En Europe, ils ne sont que 21 % à voir l’immigration en rose. En France ? 14 %. Oui, 14 % : si l’on ajoute à nos élites, quelques gauchistes et quelques aveugles fâchés avec la réalité, on doit arriver à ce petit club de 14 %. Le problème, c’est que c’est ce club-là qui impose son idéologie et sa politique… Cela pose un réel problème démocratique… Et pas que chez nous, car en Allemagne aussi seulement 18 % de la population estime l’immigration bénéfique.

Troisième enseignement : les Français ne croient pas non plus à l’idéologie angélique qu’on leur assène sur les « pauvres réfugiés ». 53 % d’entre nous doutent que les réfugiés soient des réfugiés, et 64 % pensent que des terroristes se font passer pour des migrants.

La France serait-elle redevenue le pays de Descartes, du doute et du bons sens, « chose du monde la mieux partagée » ?

Un jour ou l’autre, cette majorité de Français hostile à l’immigration massive et destructrice qui leur est imposée s’exprimera ailleurs que dans des sondages. Elle a d’ailleurs commencé à le faire : Marine Le Pen, malgré ses limites et la concurrence d’un Fillon qui essayait de se positionner sur le même créneau, a tout de même accédé au second tour et plus de 10 millions d’électeurs ont voté pour elle.

Mais, l’idéologie pro-immigration se radicalisant au fur et à mesure que les Français découvrent l’ampleur de ses mensonges, cette expression prendra un double aspect. La revendication d’une politique claire et ferme mettant enfin un coup d’arrêt au grand remplacement. Mais aussi le renvoi des élites ayant depuis quarante ans mis en œuvre cette politique immigrationniste. Le « dégagisme » que M. Macron a su habilement capter à son profit en est une première manifestation. Mais cette enquête a été réalisée deux mois après son élection et alors que sa popularité chutait déjà. Cela signifie que, pour les Français, le compte n’y est pas, que le dégagisme ne suffit pas s’il ne s’accompagne pas d’un changement radical de politique migratoire. Or ils veulent et ils voudront les deux.

Et l’événement historique qui traduira cette double volonté populaire, si longuement mûri, si longtemps retardé, et avec tous les soubresauts qu’il pourrait entraîner, porte un nom. Cela s’appelle une révolution.

Reste à savoir comment le pays de Descartes opérera cette révolution.

Pascal Célérier pour Boulevard Voltaire

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