De temps en temps, le brouillard macronien du
« Ni de droite, ni de gauche ! »
se dissipe et les stigmates d’un parti fondamentalement marqué à gauche ressurgissent au grand jour.
C’est au vu des priorités que se donne un gouvernement, que l’on peut juger de son positionnement politique.
A chaque fois que la gauche est au pouvoir, à chaque mandature, et sous la pression des minorités agissantes, les sujets sociétaux reviennent en force. C’est ainsi que Macron vient de ressortir le serpent de mer du droit à l’euthanasie.
J’avoue avoir été un peu surpris que la GPA ne soit pas imposée par le lobby LGBT, au nom de l’égalité entre les gays et les lesbiennes ! Mais ça viendra en son temps. Soyez-en sûr !
De son côté, le nouveau et sulfureux ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, vient successivement de nous faire part de ses deux priorités :
- L’éducation sexuelle à l’école,
- La lutte contre les stéréotypes de genre.
N’est-il pas surréaliste d’entendre cela alors que l’effondrement du niveau scolaire, est patent et sanctionné, chaque année, par les résultats du classement international PISA.
La priorité n’est-elle pas d’apprendre à lire, écrire et compter avant de relancer un nouveau débat à base des ABCD de l’égalité chers à Najat Vallaud-Belkacem ?
Dans ce domaine, le ministre (wokiste) de l’Education nationale a précisé sa pensée :
Les garçons sont trop souvent élevés dans un idéal de force, de virilité, quand on a encore tendance à associer les filles à la douceur ou à la soumission.
Une fois de plus, Emmanuel Macron fait la preuve qu’il n’a aucune vision pour la France. Il l’a montré dans son premier mandat en sabotant la filière nucléaire qu’il tente de réanimer depuis quelques semaines.
Et ici, pour l’Education nationale, un domaine où une politique à moyen et long terme devrait être la règle, il nomme Pap Ndiaye après Jean-Michel Blanquer. Un wokiste succède à un ministre qui avait clairement rejeté l’entrée de la théorie du genre à l’école, mis à part son écart sur la directive d’accueil des enfants transgenre !
Je vous livre la fin d’un article paru sur Boulevard Voltaire :
Les urgences de Pap Ndiaye
Les professeurs s’épuisent devant des classes qui ne maîtrisent pas la lecture, très mal l’écriture et comptent parfois des dizaines de nationalités. La discipline et le respect les plus élémentaires du professeur ne sont plus que des souvenirs, les agressions, les trafics et l’islamisme font des ravages. Un professeur a été égorgé le 16 octobre 2020 à l’heure de la sortie des classes, à Conflans-Sainte-Honorine. Les suicides et les dépressions nerveuses accompagnent la vie des enseignants dans des proportions alarmantes. Le recrutement est à ce point difficile que la rentrée de M. Ndiaye n’a pu avoir lieu que grâce à des milliers de recrutements effectués en quatre jours, c’est-à-dire à peu près à l’aveugle. Les salaires de nos enseignants sont dramatiquement bas par rapport à leurs diplômes ou à leurs alter ego allemands, par exemple. L’orientation à l’école est si mal faite que des dizaines de professions ne parviennent pas à recruter, faute de profils formés à l’école, quand d’autres souffrent d’un engorgement synonyme de voie de garage pour de nombreux élèves. Les jeunes sont, en sortant de nos établissements, si éloignés de l’entreprise – qu’on leur a d’ailleurs consciencieusement débinée durant des années – et de la France – dont on a souligné les innombrables « crimes » – qu’ils sont inemployables pour une bonne partie d’entre eux.
Rien de tout cela, pour le ministre Pap Ndiaye, ne mérite qu’on s’y attache de manière aussi prioritaire que les stéréotypes de genre. Rien de tout cela n’a dissuadé le président de la République et le Premier ministre Élisabeth Borne de nommer à ce ministère si stratégique pour l’avenir un idéologue dangereux qui place ses enfants, lui, dans la très sélect École alsacienne à Paris.
Pour l’État macronien, il est prioritaire de détruire.
Marc Baudrier pour Boulevard Voltaire.
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2 Réponses à “Indécrottable gauche et ses priorités ineptes !”
Le rôle de l’école est l’instruction, pas l’éducation qui relève des parents.
Ou est la logique ? ils en ont une, celle de la destruction de la france, c’est pourquoi un ministre wokisme est nommé et que le grand remplacement est en cours et que des ideologies menaçant la base de notre société est en cours, ce n’est pas un hasard, d’ou la raison que la priorité n’est pas porté sur l’essentiel mais sur la continuité de saper des fondations de la société.
N’attendez rien d’une politique qui vous a definitivement rayé d’avance avec le grand remplacement et de leurs serviteurs, les medias et de cette justice pourrie qui les sert.