Otez-moi d’un doute ?
Je suis fasciné par la longévité du groupe Indochine et par les salles qu’il parvient encore à remplir !
Avec mon grand âge, j’ai vécu toute la révolution musicale qui commença avec Elvis Presley, avec l’arrivée de ce qu’on appelait les yé-yé, puis les Beatles et les Rolling Stones, puis la Pop Music, Pink Floyd, Queen, Dire straits, David Bowie, Prince, Mickaël Jackson et bien d’autres.
J’y vois une progression constante dans la qualité des compositions et des interprétations.
Et c’est là qu’Indochine me pose un problème, car si je veux situer le groupe dans la progression précédente, notamment en terme de composition musicale, je ne vois que la période yé-yé.
Beaucoup d’artistes français ont démarré dans cette période comme par exemple Johnny Hallyday et Eddy Mitchell. Mais ils ont su progresser et se bonifier avec le temps et se sortir de la grille de rock primaire en 12 mesures et trois accords !
A mon sens, ce n’est pas le cas d’Indochine ! Il y a quelques jours, j’ai entendu Julien Dray dire tout le bien qu’il pensait de ce groupe, de la qualité de ses chansons. Mais il voulait surtout les défendre dans la polémique sectaire qu’ils ont déclenchée récemment. Mais aime t-il ce groupe parce qu’il chante bien ou juste parce qu’il est de gauche ?
Chers lecteurs, que représente Indochine pour vous ? Partagez-vous mes réserves ou au contraire êtes-vous encore fan de ce groupe ?
Mais ce n’est pas la qualité musicale de ce groupe qui me guide aujourd’hui mais son sectarisme politique.
Gilles-William Goldnadel, dans Le Club de Valeurs actuelles, nous dit ce qu’il pense de ce sectarisme :
Indochine n’ira pas à Perpignan,
ou le conformisme gnan gnan
Amusant : Indochine, ce groupe de rock, assez daté, s’est piégé. Après avoir boycotté la ville de Perpignan car cette malheureuse cité vivait sous le joug féroce de Louis Aliot, député-maire du Rassemblement National, les musiciens ont opté pour la bonne ville de Barcarès.
Personne ne semble les avoir avisés que ses habitants étaient majoritairement d’horribles suppôts de l’extrême-droite fascisante – pour reprendre la fine analyse de Sandrine Rousseau – puisque Marine Le Pen y a obtenu lors de la dernière consultation le chiffre record de 65% de leurs suffrages.
Au-delà de cette piquante cocasserie, subsiste une constante autant que consternante réalité : le conformisme artistique absolu. Les musiciens et les acteurs prennent par obligation professionnelle la pose de l’anti-conformisme. Mais cette posture n’est qu’imposture.
La quasi-totalité du monde artistique habite à gauche quand bien même elle logerait dans les beaux quartiers. Elle accueille généreusement autant que virtuellement tous les migrants même si aucun n’est leur invité vraiment. Souvent, cette pose tourne au ridicule lors des Cesars ou des Oscars qui sont aujourd’hui dévalorisés.
On se souvient d’Adele Haenel quittant la cérémonie après avoir injurié Polanski mais épargné Ladj Ly tout autant condamné que le premier ou dame Corine Masiero nous offrant un nu peu ragoûtant ou encore telle actrice de couleur faisant un bide en se mettant compulsivement à compter les noirs dans la salle.
Soyons justes, toute autre pose indispose ce milieu ultra conformiste. Un artiste de droite est un oxymore bientôt occis. Et connaîtrait l’ostracisme et la mort sociale. Pour avoir soutenu Sarkozy, le pauvre Doc Gynéco ne pouvait plus organisé de concerts paisibles et a fini par sombrer dans l’oubli.
Toute œuvre cinématographique ne correspondant pas à la doxa à sens inique et obligatoire est promise au bûcher. Le film du Puy du fou sur Charette a été brûlé symboliquement avec des papiers méprisants de Libération jusqu’au Monde. Ce qui n’empêche pas son succès populaire. Bien au contraire.
On peut dire tranquillement que Bolsonaro a commis un génocide sur les indiens amazoniens, mais défense d’évoquer la cruauté documentée du génocide vendéen. Si les artistes étaient plus courageux que les marchands d’oeufs, beurre et fromage, on l’aurait vu pendant l’occupation. Les musiciens d’Indochine ne font que vouloir faire leur buzz.
Ils se voudraient Moulin, ils ne feront qu’un four.
Gilles-William Goldnadel pour Le Club de Valeurs actuelles.
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3 Réponses à “Indochine : plus fort en sectarisme qu’en musique !”
Perpignan, Le Barcarès, les députés, tout le département des Pyrénées-Orientales sent le soufre! Mais il semblerait qu’il ne soit pas le seul dans ce beau pays de France!
Où peuvent aller se produire ces artistes qui se revendiquent du camps du bien?
Ils souhaitent la bienvenue à tous les migrants, mais chez le voisin.
Ils soutiennent les revendications salariales du bas peuple, mais vivent dans les beaux quartiers et se baignent dans le champagne.
les camés ne sont pas ma tasse de thé , j’ai tjs eu horreur de leur musique ???
Le racisme a goche !