Intouchable extrême gauche !

Qui peut me citer au moins une association ou un groupuscule d’extrême gauche dissout par les gouvernements dans les dernières années ?

Par contre, à droite – à l’extrême droite vous dira-on – nous avons l’embarras du choix !

Des deux associations dissoutes à la suite de l’affaire du décès du jeune militant antifasciste Clément Méric, au groupuscule identitaire l’Alvarium, dissoute il y a quelques jours, et en passant par la scandaleuse dissolution de Génération identitaire coupable uniquement d’avoir déroulé des banderoles anti-migrants à u col des Alpes.

A l’extrême droite, ce n’est pratiquement jamais la violence ou le vandalisme qui est reproché aux groupes dissouts qui motive leur dissolution mais juste le fait d’exprimer des opinions « dites d’extrême droite » dans l’espace public.

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, c’est le deux poids, deux mesures qui s’applique toujours au détriment de la droite et au bénéfice de la gauche !

Je reviens justement sur l’affaire Méric en relayant une contre-enquête menée par la télévision de réinformation TV Libertés  rapportée dans cet article paru sur Breizh-info.com:

L’affaire Méric, une justice de classe ?
Contre-enquêtes – TVL

Ce mois-ci, David Louis revient dans « Contre-enquêtes » sur l’affaire Clément Méric. Ce jeune antifasciste est mort en 2013 après une altercation avec des jeunes garçons encartés à l’extrême-droite. Médias et politiques ont dénoncé ce fait divers comme l’attaque d’un groupuscule néonazi contre un jeune étudiant de gauche. Deux associations, accusées d’être en lien avec cette mort, ont été dissoutes.

Et deux personnes ont été condamnées à plusieurs années de prison ferme. Mais qu’est-il réellement arrivé ce jour de juin 2013 ? S’agit-il véritablement de l’attaque ainsi décrite par les médias ? Les associations dissoutes étaient-elles vraiment en lien avec l’affaire ?

Bilan de cette affaire : deux innocents emprisonnés et deux associations dissoutes alors qu’elles n’avaient rien à voir avec l’affaire Méric.

Pour la Justice, le doute doit bénéficier à l’accusé … sauf s’il est de droite !

Le tribunal médiatique et la justice socialiste ont fait un exemple de l’affaire Méric au mépris de la démocratie et de la Justice.