L’affaire Mila, cette jeune fille, condamnée à mort sur les réseaux sociaux après avoir critiqué – et disons-le, carrément insulté – l’islam est une nouvelle manifestation du deux poids deux mesures qui sévit en France, notamment à propos de l’islam et des musulmans.
Avant de relayer l’édito de Nicolas Beytout dans le magazine l’Opinion, je voudrais donner, ici, mon opinion personnelle sur cette affaire … Après tout, c’est quand même mon blog !!!
- D’abord, je réprouve la violence et la vulgarité des paroles de la jeune Mila. Selon moi, elle a largement dépassé le seuil de la critique pour tomber dans l’insulte.
- Je dénonce néanmoins avec force les menaces dont a été victime Mila sur les réseaux sociaux.
- Je suis enfin scandalisé par la réaction de la Garde des Sceaux (Garde des sots comme l’a proposé Sophie Coignard dans Le Point) et encore plus pour la mise en examen de Mila pour incitation à la haine.
Pourquoi, quand la radio d’Etat, France Inter, a laissé un « humoriste » insulter gravement Jésus, la Garde des sceaux n’a pas réagi ? On atteint dans les deux cas l’insupportable !
Alors pourquoi défendre Allah et pas Jehovah ?
Voici l’édito de Nicolas Beytout suivi de la vidéo-interview d’un avocat :
Affaire Mila: une étrange génuflexion devant l’islam
Islam, 1 ; laïcité, 0. C’est le résultat, très préoccupant, de la lamentable affaire Mila, du nom de cette jeune fille qui, pour avoir insulté l’islam, se retrouve à la fois menacée de mort sur les réseaux sociaux, et poursuivie par la justice française. Ses propos, certes d’une intense vulgarité, ont provoqué l’ouverture par le parquet d’une enquête pour « incitation à la haine raciale », avec l’approbation explicite et maladroite de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, pour qui l’insulte à une religion est « évidemment une atteinte à la liberté de conscience ». Quant au déferlement de haine dont Mila a été la cible sur les réseaux sociaux, il a fallu qu’elle porte plainte pour que la justice se décide à ouvrir, là aussi, une enquête. Flagrante, terrifiante disproportion.
Insensiblement, notre pays vient de franchir un cap dans l’acceptation d’un islam devenu intouchable. Car si la loi interdit d’injurier ou de diffamer quiconque en raison de sa religion, elle considère en revanche que critiquer, moquer, insulter une religion, l’islam ou une autre, est un droit fondamental. Jusqu’alors, la France ne punissait pas le blasphème. Voilà notre pays qui semble s’y résoudre, comme tétanisé par la crainte permanente d’être accusé d’islamophobie.
Cette dérive est d’autant plus inquiétante qu’elle s’accompagne d’un retour des attaques les plus abjectes contre le christianisme. France Inter (radio de service public, faut-il le rappeler) a ainsi diffusé il y a trois semaines une séquence humoristique d’une époustouflante finesse dans laquelle Jésus était joliment traité de « pédé » que les Romains, au moment de le crucifier, auraient mieux fait « d’enculer ». Cette gracieuse poésie, parfait exemple de blasphème, n’avait semble-t-il pas ému le ministère public, et juste amené la maison Radio France à présenter des excuses.
Islam 1 ; christianisme, 0.
Nicolas Beytout pour l’Opinion.
Qu’en pense un avocat ?
Je suis un fervent supporter de Zineb El Rhazoui mais je ne suis pas d’accord avec elle quand elle déclare : « Mila est un exemple pour la jeunesse française ». On peut trouver mieux comme exemple que traiter une religion de merde …
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