Javier Milei : un iconoclaste à Davos !

Publié par le 28 Jan, 2025 dans Blog | 0 commentaire

Javier Milei : un iconoclaste à Davos !

Davos n’est plus ce qu’il était !

Dans ce temple du mondialisme et du progressisme le plus avancé, on n’entendait habituellement que des pèlerins honorés d’appartenir à la confrérie de la bien-pensance mondialisée et des « Young Global Leaders ».

Sous la haute direction de leur gourou, Karl Schwab, qui veut nous imposer son « Great Reset  », on n’entendait que des prêches conformes et glorifiant la « Gouvernance mondiale » seule capable de sauver la planète de ces gueux qui votent n’importe comment !

Mais, cette année, dans ce cénacle bien policé, quelques voix discordantes se sont faits entendre, comme par exemple celle du président argentin Javier Milei, l’homme qui coupe dans les dépenses publiques à la tronçonneuse !

Son discours a créé un malaise dans l’assemblée mais est source d’espoir pour les peuples de nombreux pays.

Voici un article du site Le Grand Continent qui présente le discours de Javier Milei et qui propose son verbatim complet :

Milei à Davos : le discours intégral

Après l’économie, Javier Milei se lance dans les guerres culturelles. Son projet ? « Rendre à l’Occident sa grandeur » en assumant de prendre la tête d’une internationale réactionnaire aux côtés de ses « camarades de lutte » : Trump, Musk, Meloni Orbán.

Avec son dernier discours à Davos, le style Milei vient de connaître une inflexion majeure. Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

L’intervention du président argentin au Forum de Davos n’est, une fois encore, pas passée inaperçue. Le public, qui oscillait entre l’étonnement et la stupéfaction, a écouté son discours et n’a laissé échapper qu’un faible applaudissement à la fin de son intervention. Insultes, déclarations grandiloquentes et alignement automatique sur les États-Unis sont quelques-unes des clefs d’une nouvelle mise en scène mêlant dogmatisme de marché, autoritarisme politique et vulgarisation rhétorique.

Quelques heures avant de prononcer son discours à Davos, Milei avait écrit une lettre sur le réseau X de son ami Elon Musk pour le défendre des accusations d’être un nazi après son salut devant ses partisans.

« Non seulement nous n’avons pas peur de vous, mais nous vous poursuivrons jusque dans les coins les plus reculés de la planète pour défendre la LIBERTÉ. Tremblez, gauchos fils de pute. La liberté avance. VIVE LA LIBERTÉ, PUTAIN » concluait son message téméraire.

Milei était euphorique. Il revenait de l’investiture de « son allié » Trump et de la promesse du magnat Marc Benioff, propriétaire de Salesforce, d’investir 500 millions de dollars en Argentine.

Une fois derrière le pupitre, sans lever les yeux de ses notes, il a lu le discours d’un ton monocorde, cherchant parfois la complicité d’un public qui semblait plus mal à l’aise qu’attentif.

Jusqu’ici, rien de très différent de sa dernière apparition à Davos il y a un an. Mais certains changements sont à noter.

Cette fois-ci, il a très peu parlé d’économie. La quasi-totalité de son discours a été consacrée à sa nouvelle obsession : la guerre culturelle.

Avec l’aide de ses deux plumes, Nicolás Márquez et Agustín Laje, on voit clairement comment Milei abandonne son discours plus orthodoxe  — « libéral libertarien » — pour se rapprocher de plus en plus du cadre proposé par l’alt-right — plus paléolibertarien que libertarien.

Dans le discours qu’il a prononcé il y a deux mois à Buenos Aires, dans le cadre de la Convention CPAC, il avait commencé à donner quelques indices de ce changement de cap. Il y parlait pour la première fois de la nécessité d’assumer une position de droite afin de pouvoir mener la bataille culturelle qu’exige le climat actuel :

La seule façon de combattre le socialisme, c’est par la droite. Quant à l’extrême centre, ses positions et ses outils sont toujours et partout fonctionnels pour la gauche criminelle. C’est-à-dire que tous ces tièdes qui veulent aller au centre, la seule chose qu’ils font, c’est céder du terrain à la gauche — et on ne peut pas céder un pouce à la gauche.

Le changement de ligne est évident si l’on compare rapidement l’utilisation du langage entre le discours de l’année dernière au même forum et celui de cette année 2025, comme le propose le biographe de Milei, le journaliste Juan González, auteur du livre El Loco.

Voici la vidéo du discours et le discours intégral (traduit en français) de Javier Milei est consultable ici.

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