On ne peut plus voir une série TV sans qu’un couple gay ou que deux lesbiennes ne se roulent un patin plein écran …
C’est particulièrement vrai sur Netflix où les scénaristes ne prennent même pas la peine d’intégrer les scènes homosexuelles dans le contexte de l’histoire.
Il y a quelques temps, je regardais le septième épisode d’une série policière. Brutalement, on voit l’héroïne embrasser à pleine bouche une de ses anciennes collègues alors que dans les six épisodes précédents rien ne laissait penser qu’elle était lesbienne … On ne revit pas la collègue durant le reste de la saison !
C’était juste une histoire de quota !
En France, c’est dans la pub que l’on ressent le plus le poids de ces quotas de minorités ethnique ou sexuelle.
Si devant un progressiste, vous osez vous étonner, par exemple, de l’omniprésence des hommes noirs dans les publicités, vous êtes immédiatement taxé de raciste ! Le seul fait que vous l’ayez remarqué en est la preuve formelle !
Ce que je ne supporte pas, ce n’est pas de voir des noirs dans les pubs ! C’est ce sentiment terrible que l’on m’impose quelque chose pour m’éduquer ! Je ressens maintenant une véritable répulsion envers le progressisme et ses conséquences dans la vie quotidienne.
Est-ce un sentiment ou il y a t-il surreprésentation des minorités dans la publicité ?
C’est à cette question qu’a répondu une enquête réalisée dans le média Sunrise à laquelle L’Observatoire du journalisme a consacré un article dont voici des extraits :
Les extra-Européens sont-ils surreprésentés dans la pub ?
On voit souvent, sur les réseaux sociaux, des montages qui montrent des dizaines de publicités qui semblent démontrer cette surreprésentation des minorités. Un compte Twitter est d’ailleurs dédié à cette veille particulière.
Alors, les extra-Européens sont-ils vraiment plus nombreux dans les publicités que dans la réalité ?
C’est ce qu’on va découvrir ensemble avec une étude menée par mes soins, avec le soutien de l’Observatoire du Journalisme (OJIM) et de la Fondation Polémia.
Combien d’extra-Européens en France ?
Les statistiques ethniques sont très strictement encadrées en France – voire interdites – mais la démographe Michèle Tribalat estimait en 2011 que 15 % des Français de moins de 60 ans étaient extra-Européens, dont 19 % des moins de 18 ans.
C’était il y a plus de 10 ans et la proportion a évidemment significativement augmenté, en partie à cause de l’accroissement naturel et en partie à cause de l’immigration massive.
En 10 ans, le nombre de prénom musulman donnés aux nouveau-nés est passé de 16 % en 2010 à 22 % en 2020.
Dans la même veine, le dépistage de la drépanocytose, maladie essentiellement africaine, chez les nouveaux nés : en 2010, 31 % de nouveau-nés dépistés en France métropolitaine contre près de 42 % en 2019 !
On peut donc sans trop se mouiller, comme la fait Jean-Yves Le Gallou en 2019, estimer la population extra-européenne en France à quelque chose entre 17 et 20 % de la population totale.
On observera d’ailleurs que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) reproche aux chaines de télévision de ne faire apparaître que 17 % de « représentants de la diversité » dans leurs programmes. Signe que le CSA considère qu’il y a bien plus de 17 % d’extra-Européens en France !
En conclusion, si on ne peut pas connaitre précisément le véritable pourcentage, j’ai décidé de retenir l’hypothèse conservatrice de 17 % d’extra-Européens en France.
265 publicités analysées
Une fois cette donnée intégrée, j’ai analysé plus de 200 publicités télé ainsi que plusieurs magazines papier.
Concrètement, j’ai tout simplement regardé les publicités de 2 chaînes : TMC et TF1, le 4 et 18 mai dernier. J’ai pris les plus grosses audiences de la journée, à savoir les publicités avant et pendant la série Grey’s Anatomy sur TF1 et les publicités avant et pendant l’émission Quotidien sur TMC.
J’ai complété ce panel de 140 publicités télévisés par les 30 dernières publicités parues sur le site « Culture Pub » ainsi que par 35 publicités télé publiées sur la chaîne YouTube « Pub Télé » en mars dernier.
Au total, j’ai donc regardé et analysé plus de 200 publicités vidéo.
J’ai ensuite regardé quelques numéros de presse papier, à savoir un numéro récent de chacun des titres cités ci-après.
Pour la mode : Elle, Marie-Claire et Vanity Fair.
Pour la presse classique : Le Figaro Magazine, M le magazine du Monde, Challenges, L’Express, L’Obs et Marianne.
Ce qui a ajouté près de 60 publicités papier au total.
Évidemment, il ne s’agit pas d’une analyse à la méthodologie sans faille et le résultat n’est donc pas précis à 100 %. Mais toute personne de bonne foi reconnaîtra que le résultat de cette analyse sera néanmoins très satisfaisant et donnera une tendance correcte.
Une forte surreprésentation des extra-Européens dans la pub
Premier résultat : la surreprésentation des extra-Européens dans les pubs est très forte.
Il y a eu un seul échantillon en adéquation avec la réalité : les publicités dans la presse papier classique (Figaro Magazine, M Le Monde, L’Obs, L’Express et Marianne) avec 16 % d’extra-Européens dans les publicités.
Une surreprésentation claire, fruit d’une victoire idéologique de l’égalitarisme
D’abord, pourquoi une telle surreprésentation ? On parle quand même de quasiment deux fois plus d’extra-Européens dans les publicités que dans la réalité !
Premièrement, comme je l’ai expliqué dans une vidéo récente, que je vous encourage à aller voir pour tout comprendre, la victoire idéologique de l’égalitarisme est quasiment totale en France.
L’égalitarisme, c’est la croyance presque religieuse que les différences entre individus et groupes d’individus ne sont absolument pas naturelles, biologiques, innées mais UNIQUEMENT sociales, culturelles, acquises.
C’est bien évidemment totalement nié par la science…
Dans un monde où l’égalitarisme a gagné, et bien très logiquement les individus de toutes les origines sont considérés comme totalement interchangeables.
À cet obscurantisme égalitariste s’ajoute le poison de l’ethnomasochisme, cette maladie typiquement européenne qui amène tant de Français à s’en vouloir d’être ce qu’ils sont voire même – consciemment ou non – une maladie qui les amène à souhaiter que les Européens laissent la place aux extra-Européens.
Cela vous paraît peut-être hors-sujet de parler de ce mélange entre égalitarisme et ethnomasochisme mais, en réalité, cela permet de tout expliquer ! Dans un monde régi par ce cocktail idéologique, la diversité est vue comme une valeur presque sanctifiée ! Et l’idée de ne pas mettre de diversité dans une pub est donc vue comme un péché !
Et c’est exactement ce qui se passe dans les entreprises. Le conformisme général fait que lorsqu’un chargé de communication ou un créateur de publicité propose de mettre des extra-Européens dans la campagne, peu de gens oseraient s’y opposer !
C’est d’autant plus vrai que, plus le temps passe, plus la pression diversitaire s’intensifie !
Couples mixtes : une grande surreprésentation
Intéressons-nous précisément aux couples mixtes. Sont-ils véritablement autant surreprésentés que certains le disent ? Et bien, sur les 58 couples identifiés dans les diverses publicités télé, 20 sont mixtes, soit un tiers d’entre eux. C’est évidemment une très large surreprésentation par rapport à la réalité que chacun peut constater autour de soi.
Pourquoi il faut parler de cette surreprésentation
Pourquoi cette surreprésentation des extra-Européens est-elle importante à analyser ?
Tout simplement car les publicités sont vues par des millions français et sont des productions culturelles qui participent à façonner l’imaginaire de ceux qui les regardent.
Cette surreprésentation claire du nombre d’extra-Européens par rapport à la réalité peut faire évoluer la perception de la norme des spectateurs en leur faisant croire qu’une France avec au minimum 30 % d’extra-Européens est la norme.
Conséquence possible : lutter contre l’immigration extra-européenne serait donc anormal.
Même chose pour les couples mixtes. Les jeunes qui regardent ces publicités où les couples mixtes sont surreprésentés peuvent considérer qu’il s’agit d’une chose banale et donc voire cela comme une mode, jusqu’à amplifier artificiellement le phénomène.
Évidemment, l’influence de la publicité est diffuse mais, combinée à toutes les diverses productions culturelles qui vont dans le même sens (films, séries, propagande médiatique, etc), le résultat n’est pas anodin !
Quelles solutions ?
Alors, quelle solution face à cette surreprésentation qui risque de s’intensifier dans les années qui viennent ?
D’abord, il faut expliquer aux Français ce qu’il se passe !
Oui, il existe bien une surreprésentation des extra-Européens dans les pubs ! Si beaucoup le pressentent, il n’existait pas de données claires sur le sujet. C’est pour cela que j’ai réalisé cette vidéo !
Première solution donc, diffuser au maximum cette vidéo et tous les travaux similaires qui pourraient la compléter.
Enfin, et c’est le point central, les racines du problème sont idéologiques. Il faut donc mener une guerre sans merci à l’idéologie égalitariste ainsi qu’à l’ethnomasochisme. C’est évidemment ce que je ferai avec Sunrise, toujours avec rigueur et bonne humeur !
Nicolas Faure pour l’Observatoire du journalisme.
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Une réponse à “Je ne supporte pas que l’on m’éduque !”
je fais hélas le même constat, tant pour les séries – les séries US vu que Hollywood, Disney et netflix sont à la pointe du wokisme + que pour les pubs. J’ai également le sentiment qu’on cherche à m’éduquer, ou plutôt à me rééduquer, pour me faire avaler un monde fantasmé, multiculturel multiracial et débordant de mixités en tous genres … ca me fatigue, aussi je ne regarde plus la télé, hormis quelques séries ciblées, dépourvues de moraline, et d’autres que je visionne après téléchargement, en VO, ce qui me permet d’entretenir mon anglais.
Mais je ne crois pas à un réveil populaire. Hélas notre monde, tel que nous l’avons aimé et connu, va sombrer doucement.
Au passage, l’ODJ est présenté comme un site d’extrême droite, comme tout ceux qui s’opposent à la doxa bien pensante.