Jusqu’au bout ils essaieront d’avoir la peau de Raoult

Ça commence à sentir sérieusement le brûlé pour tous les responsables – politiques et sanitaires confondus – de la gestion calamiteuse de la crise du covid.

Dans plusieurs pays européens des procès s’organisent contre Pfizer ou contre les politiques qui ont obligé la population à se faire injecter un produit expérimental.

Dans cette ambiance qui inquiète beaucoup les responsables, Didier Raoult représente un danger majeur car malgré toutes les attaques, les calomnies et les censures qu’il a subies, il est très écouté !

Cet article a été motivé lorsque hier matin, j’ai entendu Europe 1 rapporter une étude qui attaque violemment l’hydroxychloroquine et qui lui attribue la mort directe de 17 000 personnes !

Cette information m’a inspiré immédiatement deux questions :

• D’abord, quel est l’intérêt de réaliser aujourd’hui une telle étude alors que l’ivermectine a depuis longtemps supplanté l’hydroxychloroquine ?
• Ensuite, pourquoi Europe 1 parle t-elle de cette étude négative pour l’hydroxychloroquine alors qu’elle n’a pas ou peu communiqué sur les plus de 1000 études qui ont établi l’intérêt de ce médicament pour soigner le covid ?

La réponse à ces deux questions conduit à penser que le seul intérêt de cette étude et des médias qui se sont empressés de la diffuser, est de détruire la réputation de Didier Raoult dans le seul but de démonétiser sa parole !

Cette déduction est aussi accréditée par la violence des conclusions de l’étude (publiée ici) que l’on note dans son titre :

Décès induits par l’usage compassionnel de l’hydroxychloroquine lors de la première vague de COVID-19 : une estimation

Que vient faire ce terme de « compassionnel » dans une étude scientifique ?

Et dans son résumé :

L’hydroxychloroquine a été prescrite aux patients hospitalisés atteints du Covid-19 malgré le faible niveau de preuves.

Par la suite, l’utilisation de l’HCQ a été associée à une augmentation de 11 % du taux de mortalité dans une méta-analyse d’essais randomisés.

Le nombre de décès liés à l’hydroxychloroquine chez les patients hospitalisés est estimé à 16 990 dans six pays.

Ces résultats illustrent le danger de la réutilisation des médicaments avec des preuves de faible niveau pour la gestion des futures pandémies.

Pour se faire une idée claire de la validité (ou non) de cette étude, je recommande l’argumentaire de Véronique Baudoux, docteur en médecine, qui analyse la crédibilité de cette étude dans cette enfilade de 31 tweets :

En résumé, Véronique Baudoux conteste la validité de cette étude, notamment dans le cas de la Belgique, sur les points suivants :

1. L’étude retient un taux de prescription d’HCQ de 51 % et l’applique à tous les patients hospitalisés soit à 10018 patients alors que ce nombre n’est que de 4542,
2. Ce chiffre d’environ 4500 est confirmé par Sciensano, l’institut belge de santé publique et avait été donné par le ministre de la santé devant les députés.
3. L’étude contredit une étude nationale qui avait conclu à une mortalité diminuée sous HCQ.
4. Sciensano avait aussi affirmé qu’aucune surmortalité n’avait été observée.
5. Cette surmortalité supposée attribuée à l’HCQ va également à l’encontre d’une autre publication d’une des équipes belges ayant participé à l’étude nationale et qui a utilisé l’HCQ + l’Azithromycine.

Véronique Baudoux conclut pour la Belgique :

Voilà donc les deux gros problèmes de cette modélisation qui aboutit alors à des conclusions inverses de l’étude qu’ils utilisent pourtant en référence. Si une modélisation conclut l’inverse de la réalité prouvée et publiée, c’est que la méthodologie est mauvaise.

En conclusion

Nous attendons avec impatiente la réponse du professeur Didier Raoult lui-même !

En complément voici ce que pense Jean-Dominique Michel des journaux de publications scientifiques et de leur compromissions avec BigPharma :

ÉTUDE BIDON contre l'hydroxychloroquine :
Comment fonctionne la CORRUPTION de la RECHERCHE ?
Ce qu'il faut savoir en moins de deux minutes – et que les crétins de journalistes aux ordres font semblant de ne pas comprendre… pic.twitter.com/QRSdZsK3UE

— Michel Jean-Dominique (@MichelJeanDomi1) January 5, 2024