Si le peuple veut restaurer sa souveraineté,
le premier chantier à ouvrir sera la Justice !
Eric Zemmour a récemment rappelé que pour le général de Gaulle, la hiérarchie du pouvoir était, du haut vers le bas :
– le Peuple,
– puis l’Etat,
– puis le droit !
Mais en 50 ans, tout s’est inversé avec la toute puissance de l’état de droit qui étouffe, dans beaucoup de domaines, les pouvoirs exécutif et législatif, notamment en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme et d’immigration.
Pire, cet état de droit dicte bien souvent ses règles depuis l’extérieur de la France. La Justice française a cédé sa souveraineté à l’Europe avec cette Cour Européenne des Droits de l’Homme qui nous impose des mesures parfois contraires à nos valeurs (cf la GPA).
A l’intérieur, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’état et la Cour de cassation interprétent la Constitution et, au final, font la loi à la place des parlementaires !
Il y a aussi le Parquet National Financier (PNF), organe maléfique enfanté par le duo satanique Hollande-Taubira. Le dernier rebondissement dans l’affaire du financement libyen vient de donner un dernier coup – que j’espère fatal – à cette entité après qu’elle ait ourdi, en 2017, le complot médiatico-juridique qui a privé le peuple de droite de la victoire qui lui était promise.
Jacques Myard, une des rares hommes politique encore classé vraiment à droite nous livre son analyse de la dérive de la justice dans cet article paru sur Boulevard Voltaire :
Les nouvelles déclarations de Ziad Takieddine selon lesquelles le juge d’instruction Serge Tournaire lui a fait tenir des propos qui sont contraires aux propos qu’il a dits – « Il n’y a pas eu de financement [libyen] de la campagne de Sarkozy » – vont avoir de très fortes conséquences politiques.
Cette nouvelle volte-face de Takieddine va sans doute permettre à Nicolas Sarkozy de prouver son innocence ; la suite de la procédure l’établira ou non !
Mais au-delà de la personne même de Nicolas Sarkozy, qui ne ménagera pas ses efforts pour rétablir son honneur – sa combativité est intacte – c’est la Justice et surtout les juges d’instruction qui vont en payer le prix fort, à savoir leur total discrédit dans l’opinion des Français !
Après l’affaire d’Outreau, le mur des cons, les dérives du PNF dans l’affaire Fillon, l’enquête préliminaire – qui dura six ans- du PNF sur les fadettes des téléphones de dizaines d’avocats, les Français ont perdu confiance dans leur Justice.
Ils ont le sentiment profond que certains juges sont avant tout des syndicalistes politiques qui poursuivent leurs objectifs de militants.
Enfermés dans leur corporatisme syndicaliste et militant, porteurs d’une certaine conception de la justice qui frisent une mission de justicier, ils ont perdu la confiance de très nombreux Français qui ne se reconnaissent pas dans cette justice militante et la rejettent !
La politisation de certains juges est un danger pour la Justice elle-même ; un juge doit être comme la femme de César, autrement dit, il ne doit pas être soupçonnable d’être partisan.
Heureusement, j’ai rencontré de nombreux juges qui ne sont pas soupçonnables…
Il est urgent que cette politisation cesse, que l’action des syndicats des magistrats soit strictement limitée à la défense des intérêts professionnels, à l’exclusion – sous peine de sanctions – de toute prise de position politique. Il y va de la crédibilité de la Justice !
Jacques Myard pour Boulevard Voltaire.
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