Quelques bonnes questions …
Des questions à se poser dans l’affaire Eliane Houlette :
Qui a nommé Eliane Houlette à la tête du Parquet National Financier (PNF) ? Réponse : François Hollande !
Qui a nommé Catherine Champrenault procureur général, ce procureur qu’Eliane Houlette accuse d’avoir exercé sur elle des pressions fortes et répétées ? Réponse : Christiane Taubira ! Vous savez, Taubira, cette garde des sceaux qui jurait devant les caméras qu’elle n’avait pas eu à connaître des écoutes dans les affaires Sarkozy, tout en brandissant un document qui prouvait le contraire !
Qui était ministre de la justice durant l’affaire Fillon ? Réponse : le socialiste Jean-Jacques Urvoas nommé par François Hollande !
Tout ça sent la consanguinité socialosocialiste !
Et tous ces gens sont ils compétents et surtout intègres ?
1 – Eliane Houlette fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « violation du secret de l’enquête », ouverte en marge d’une affaire judiciaire ciblant la mairie de Marseille.
Par ailleurs, il y a à peine quelques mois, elle jurait devant des journalistes de Marianne, n’avoir subi aucune pression dans l’affaire Fillon !
2 – Jean-Jacques Urvoas a été jugé par la Cour de justice de la République, a été reconnu coupable d’avoir transmis des informations confidentielles au député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, en 2017. Il a été condamné à un mois de prison avec sursis pour « violation du secret ».
3 – Catherine Champrenault, la procureur général aux manettes pendant l’affaire Fillon, risque prochainement des poursuites à la suite des déclarations d’Eliane Houlette devant la commission d’enquête parlementaire.
Ecoutons le président de cette commission, le député de la France Insoumise Ugo Bernalicis, au micro de RTL :
Madame Houlette explique que, lorsqu’elle est partie en retraite, il y eut un intérim. D’habitude, c’est celui qui s’en va qui désigne, parmi ses adjoints, celui qui fera l’intérim. Là, ça ne s’est pas passé comme ça ! Madame Champrenault a désigné quelqu’un pour faire l’intérim de madame Houlette, et pendant cet intervalle, qu’est-ce qui s’est passé ? Le classement sans suite dans l’affaire de monsieur Alexis Kohler ! Suite à l’intervention d’une lettre manuscrite du président de la République !
Je crois que là, on a quelques éléments de problématique d’indépendance du pouvoir judiciaire qui sont peut-être un peu plus prégnants que dans l’affaire Fillon !
Après tout ce déballage malodorant et ce tintamarre de casseroles, il reste une question qui aurait dû se poser dès le début de l’affaire Fillon. Une question évidente quand on relit les missions du Parquet National Financier telles que précisées sur le site du Tribunal de Paris :
Un parquet à compétence nationale, spécialisé dans la lutte contre la grande délinquance économique et financière
Créé par la loi du 6 décembre 2013, le Parquet national financier est entré en activité le 1er février 2014.
C’est un parquet :
- à compétence nationale qui dirige les enquêtes relatives à des faits commis sur l’ensemble du territoire français et, sous certaines conditions, à l’étranger;
- spécialisé, dont l’action est ciblée sur les enquêtes pénales les plus complexes dans le domaine de la délinquance économique et financière.
Le Parquet National Financier (PNF), rappelons-le, s’était autosaisi de l’affaire Fillon quelques heures seulement après la publication d’un article du Canard enchainé.
En quoi, l’affaire de l’emploi fictif de madame Pénélope Fillon pouvait-elle être qualifiée de « complexe » ? Madame Fillon avait été rémunérée de façon officielle par l’Assemblée nationale. Il était donc extrêmement facile de consulter toutes ses feuilles de paie au Palais Bourbon !
Il est donc évident que le PNF n’était pas compétent pour traiter l’affaire Fillon !
Des questions se posent donc :
- Pourquoi le procureur général, Catherine Champrenault, « patronne d’Eliane Houlette », n’a pas interdit au PNF de se saisir le l’affaire ?
- Pourquoi le garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, « patron des deux magistrats citées précédemment « , n’a t-il pas remis le PNF à sa place ?
- Pourquoi le Conseil Supérieur de la Magistrature n’a rien trouvé à redire à ces manquements graves ?
Peut-être parce que tout ceci arrangeait bien le président de la République de l’époque … Et toute la gauche !
En conclusion …
Evidemment, tout cela sent extrêmement mauvais ! Tous les acteurs trimballent des casseroles et jouent une bien mauvaise pièce !
Les institutions ont été malmenées, et même violentées par cette gauche, sans foi ni loi, qui nous rappellent pourtant sans arrêt aux valeurs de la République !
A vomir !
Il ne reste plus qu’à attendre que le pouvoir et sa justice réussissent à enterrer l’affaire …
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