La baroud d’horreur de Joe Biden

Publié par le 19 Nov, 2024 dans Blog | 0 commentaire

La baroud d’horreur de Joe Biden

A chaque élection présidentielle américaine, je m’étonne toujours de ses modalités lunaires pour un Européen !

C’est d’abord le système électoral qui laisse songeur avec ces grands électeurs élus état par état qui au final élisent le nouveau président. Ces grands électeurs sont censés voter pour le candidat arrivé en tête dans leur état mais peuvent très bien voter autrement !

En outre, le fait de pouvoir voter sans preuve d’identité est impensable pour un Français.

Le dernier point qui m’interpelle c’est le délai de deux mois qui est ménagé entre le jour de l’élection et la prise de fonction officielle du nouveau président.

Cela laisse à l’ancien président, éventuellement battu, de prendre un certain nombre de décisions destinées à nuire à son successeur.

C’est ce qui se passe en ce moment avec Joe Biden qui, semble t-il, se démène pour savonner la planche de Donald Trump.

Joe Biden, signerait, en ce moment, de nombreux contrats associés à la transition écologique alors qu’il sait que son successeur ralentira, voire mettra un terme, à cette transition.

Joe Biden vient surtout d’autoriser l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée américains. Ce qui peut mondialiser le conflit ukrainien et empêcher Donald Trump de mettre fin à la guerre par la négociation.

C’est d’autant plus dangereux quand on sait que Joe Biden n’a plus toute sa tête et qu’il est probablement manipulé par l’Etat profond américain et le complexe militaro-industriel !

Dans cet article de Boulevard Voltaire, Arnaud Florac nous en dit plus :

Apocalypse nucléaire, démence et climat tropical :
les nouvelles de Biden

Ça y est, Donald Trump a été élu. Le monde raisonnable tremble.

Les premières nominations annoncées par celui qui ne prendra ses fonctions qu’en janvier (Robert Kennedy Jr. à la Santé, Tulsi Gabbard au renseignement ou Peter Hegseth à la Défense) provoquent déjà, chez les défenseurs de l’ordre mondial onusien et des narratifs officiels, des effets similaires à ceux d’un gaz neurotoxique : tremblements incontrôlés dans la colonne vertébrale, bouche écumante et autres joyeusetés. On ne peut que contempler cette déconfiture et ces peurs irrationnelles avec une joie gourmande, en attendant les déclassifications promises. Depuis la révélation des scandales Paperclip ou MK Ultra, les Américains ne nous ont jamais déçus en matière de saloperies quand ils ouvrent leurs dossiers.

Pendant ce temps, l’heure tourne et, pour le camp du Bien, il faut se dépêcher de mettre la pagaille dans le monde.

Il ne s’agirait pas que les méchants, c’est-à-dire Trump et Poutine (pour les Démocrates, c’est presque pareil), mettent un terme à la guerre en Ukraine.

Alors, Joe Biden a pris les choses en main cette semaine. Façon de parler, bien sûr, car il n’est pas certain que ce brave homme puisse encore tenir une cuillère à café. Mais enfin, la nouvelle s’est répandue par voie de presse :

les Etats-Unis autorisent désormais l’Ukraine à frapper le territoire russe avec les missiles américains à longue portée.

De quoi faire basculer les Etats-Unis du côté de la belligérance, alors même que Volodymyr Zelensky, plus au fait de la situation tactique que ses mentors américains, envisageait, il y a quelques jours, une solution négociée.

Une escalade de la violence potentiellement irréversible

Comme un fait exprès, Joe Biden s’est déplacé au Brésil le 17 novembre, plus précisément à Manaus, au cœur de la forêt amazonienne, pour y donner une conférence de presse à la veille du lancement du sommet du G20 à Rio de Janeiro – et alors qu’il revenait d’un sommet Asie-Pacifique à Lima (Pérou). Bien que les deux événements ne soient pas liés, le président des Etats-Unis, à deux mois de la fin de son mandat, aurait pu en profiter pour s’expliquer sur sa décision belliciste, qui peut sembler absurde à de nombreux observateurs de l’actualité internationale. Las ! Après un discours particulièrement convenu sur l’urgence climatique, Joe Biden, vêtu d’une chemise tropicale et d’une paire de Ray-Ban, comme un officier traitant de la CIA qu’on aurait oublié trop longtemps dans la jungle, n’a pas répondu aux questions des journalistes. Après un vague signe de la main, il a pivoté mécaniquement, puis, regardant droit devant lui, s’est enfoncé dans la forêt primaire, suivi par ses officiers de sécurité.

Un président sénile, qui vient d’autoriser une escalade de la violence potentiellement irréversible, apparaît pour parler du climat, avant de partir seul, chaussé de lunettes de soleil, vers une direction inconnue, dans une végétation épaisse. On dirait que cette scène a été tournée sous LSD, qu’elle est sortie de l’imagination du scénariste de Las Vegas Parano. Mais non. Tout cela est réel, on est en 2024, la troisième guerre mondiale n’est plus seulement un jouet conceptuel et là-bas, dans la forêt vierge, un vieux monsieur articule avec peine quelques phrases creuses avant de tituber vers l’infini. Nicolas Conquer, qui représente les Républicains américains en France, a ironisé sur X. Il n’est probablement pas le seul à rire aujourd’hui de ce triste spectacle. Mais dans nos médias, qui osera s’en affliger ?

Arnaud Florac pour Boulevard Voltaire.

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