Dans le passé, on savait que ce qui se passait de l’autre côté de l’atlantique arrivait inexorablement chez nous quelques années plus tard. On pouvait s’y préparer !
Mais tout s’est accéléré avec internet et les réseaux sociaux et la propagation des idées progressistes nées dans les campus américains arrivent très vite chez nous !
D’autant plus que nous avons déjà, bien installée à l’extrême gauche et chez les bobos socialos ou macronistes, toute une communauté de progressistes forcenés avides de développer ces nouveaux concepts, même les plus dégénérés !
La semaine dernière, j’ai vu passer une information que j’avais écartée tant elle m’avait choqué. Mais voila qu’elle est relayée dans un article des plus sérieux de Boulevard Voltaire :
Un projet de loi en Californie pour légaliser l’infanticide
On pensait d’abord à un poisson d’avril. Sordide, morbide, mais trop gros pour être vrai. Il faut pourtant se rendre à l’évidence, l’information est bien réelle : la Californie réfléchit ouvertement à dépénaliser la mort d’un nourrisson qui ne correspondrait pas ou plus au projet parental. Un eugénisme post-partum, en quelque sorte, permettant de négliger la nourriture et le soin à un enfant nouveau-né dès lors que « les personnes qui accouchent » en décident.
Vous pensiez que la Californie était un paradis hollywoodien ? Cet État démocrate, refuge des stars et des start-up, est bel et bien un enfer orwellien, laboratoire idéologique des révolutions humaines qui nous attendent. Car c’est sa vocation et son objectif : devenir, selon son gouverneur Gavin Newsom, un « sanctuaire » de toutes les réformes morales et sociétales.
Le projet est écrit noir sur blanc, déposé à l’Assemblée de Californie par la députée démocrate Buffy Wicks, le 15 février dernier, sous le matricule Assembly Bill 2223. Il propose qu’une mère ne puisse être poursuivie pénalement pour l’avortement à n’importe quel stade de la grossesse (sans avoir à justifier d’une détresse physique ou mentale, comme c’est le cas actuellement) ou pour le décès de son nouveau-né. Un projet de loi qui, s’il était adopté, reviendrait à légaliser l’infanticide.
Ainsi, le projet de loi trouve son inspiration dans la « justice reproductive », un cadre créé par des femmes noires en 1994 pour résoudre les problèmes intersectionnels et multifactoriels auxquels les femmes de couleur et leurs familles sont confrontées dans la société. Au cœur de la justice reproductive se trouve la croyance dans le droit à l’autonomie corporelle, le droit d’avoir des enfants, le droit de ne pas avoir d’enfants et le droit d’élever les enfants que nous avons avec dignité et respect dans des communautés sûres et durables.
Dès lors, ce droit humain de contrôler son corps, sa sexualité, son genre, son travail et sa reproduction ne saurait être limitatif, ce qui implique le droit de prendre et d’exécuter des décisions sur toutes les questions relatives à la grossesse, y compris les soins prénatals, l’accouchement, les soins post-partum… Une période désormais incluse dans la proposition de loi indiquant qu’« une personne ne peut être passible d’une responsabilité ou d’une sanction civile ou pénale, ou autrement privée de ses droits, en raison de ses actions ou de ses omissions concernant sa grossesse ou l’issue réelle, potentielle ou présumée de sa grossesse, y compris une fausse couche, mortinaissance, avortement ou mort périnatale ». La proposition de loi indique également qu’« une personne qui aide ou assiste une personne enceinte dans l’exercice de ses droits en vertu du présent article ne sera pas passible d’une responsabilité ou d’une peine civile ou pénale ».
Infanticide actif ou passif, négligence de soin, « action » ou « omission », peu importe en définitive, puisque est sanctuarisé le plein pouvoir de la « personne qui accouche » dans cette période suivant la naissance.
Triste fin pour l’enfant innocent dont les yeux, la taille, la couleur ou la date de naissance ne correspondraient pas bien aux souhaits de la personne qui accouche.
Triste fin pour l’un de ces États-Unis qui déclare à grands coups d’Oscars lutter contre l’esclavagisme, l’oppression des plus faibles et la domination meurtrière.
Triste inspiration pour tous ceux qui, chez nous, s’agenouillent devant le progressisme américain, imitent avec une mode de retard le gauchisme culturel de l’Oncle Sam, voient dans la Seine-Saint-Denis une petite Californie à la française ou s’engagent, s’ils sont réélus, à enfin ouvrir le grand débat de la fin de vie …
Iris Bridier, journaliste et auteur, pour Boulevard Voltaire.
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4 Réponses à “La Californie étend l’avortement après l’accouchement !”
Les idées ne meurent jamais tout à fait. Nous en revenons à l’exposition des enfants pratiquée dans l’Antiquité, mais c’était le père qui décidait du devenir de l’enfant. Les filles étaient plus souvent exposées.
Pourtant, tant de couples infertiles voudraient tant adopter.
De nombreux aspirants à devenir parents préfèrent une gpa, c’est plus tendance!
Vu la déliquescence de l’humanité, encore un ou deux siècles et retour au cannibalisme!
L’OMS l’a préconisé!
https://www.francesoir.fr/politique-monde/lavortement-jusqua-neuf-mois-sans-conditions-preconise-par-loms
Sans autre commentaire, tant je suis outrée!
D’un côté, avortement/infanticide, de l’autre euthanasie au Rivotril.
les humains seront bons pour rôtir en enfer!
Complexe de Prométhée??
Au yeux de Dieu c’est un crime, mais comme ces politiciens là n’ont plus d’ame, peut leur importe la vie, c’est pourquoi tout est traité sans état d’ame et sans humanité.
Avez vous vu une seule fois un politicien éprouver du coeur et une reelle humanité pour des personnes parmi ceux au pouvoir ?
Moi, jamais, cela vous situe leur niveau d’ame, soit trop peu, soit il n’y a plus rien.
Voila l’homme politique en general, quand a écouter leurs promesse électorale et les prétendu convictions qu’ils y mettent, ce n’est que du vent, il n’est restera rien ou presque pour suivre la meme politique generale qui mene dans le mur, en plus de laisser l’ideologie pourri s’etendre avec le woke.