Le rachat et la reprise en main du réseau social Twitter par Elon Musk avait permis de révéler que l’Etat profond américain et notamment le FBI avaient exercé, avec succès, des pressions sur Twitter pour censurer les messages contredisant la pensée officielle démocrate.
Durant la crise Covid, la censure battit son plein sous pression directe de la Maison Blanche comme je l’avais relaté dans ce précédent article :
Covid : quand la Maison Blanche harcelait Twitter
Mais, contrairement à la France, dont la justice laissa piétiner les libertés individuelles par le pouvoir macronien, la justice américaine s’est saisie de ces viols répétés de la liberté d’expression par l’administration démocrate.
Après des décisions prises par des tribunaux locaux, notamment en Floride, l’affaire remonte aujourd’hui à la Cour suprême comme le rapporte cet article de The EpochTimes :
L’affaire de la censure des réseaux sociaux
par l’administration Biden passe
à la Cour suprême des États-Unis
Les plaidoiries sont prévues le 18 mars devant la Cour suprême pour une affaire qui accuse l’administration Biden d’avoir mis en place un système de censure par procuration.
La Cour suprême des États-Unis entendra ce lundi les plaidoiries dans une affaire concernant ce que deux juridictions inférieures ont qualifié de « campagne coordonnée » menée par de hauts responsables de l’administration Biden, qui visait à supprimer les opinions défavorables sur des questions publiques essentielles telles que les effets secondaires du vaccin Covid-19 et les confinements en cas de pandémie.
La Cour suprême a prévu une audience le 18 mars dans l’affaire Murthy v. Missouri, qui a débuté lorsque les procureurs généraux de deux États, le Missouri et la Louisiane, ont intenté une action en justice au motif que des sociétés de réseaux sociaux comme Facebook bloquaient l’accès à leurs plateformes ou supprimaient les messages portant sur des sujets controversés.
La plainte initiale, modifiée par la suite par une cour d’appel, accusait les fonctionnaires de l’administration Biden de se livrer à ce qui s’apparente à une censure par procuration dirigée par le gouvernement en faisant pression sur les réseaux sociaux pour qu’ils suppriment des messages ou qu’ils suspendent des comptes.
Parmi les sujets visés par le déclassement et d’autres actions de censure figuraient la fraude électorale lors des élections de 2020, la théorie de la fuite du laboratoire concernant le Covid-19, les effets secondaires des vaccins, le préjudice social des confinements en cas de pandémie, et l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden.
Les plaignants ont fait valoir que des fonctionnaires fédéraux de haut niveau tiraient les ficelles de la censure des réseaux sociaux en contraignant, en menaçant et en faisant pression sur ces entreprises pour qu’elles suppriment la liberté d’expression des Américains.
Des pressions incessantes
Dans une décision historique, un juge du tribunal de district des États-Unis pour le district occidental de Louisiane a accordé une injonction temporaire empêchant divers responsables de l’administration Biden — et des agences gouvernementales telles que le département de la justice (DOJ) et le FBI — de collaborer avec de grandes entreprises technologiques pour censurer les messages publiés sur les réseaux sociaux.
Par la suite, la cour d’appel du cinquième circuit a approuvé la décision du tribunal de district, déclarant qu’elle était « correcte dans son évaluation – la ‘pression incessante’ exercée par certains fonctionnaires du gouvernement a probablement ‘eu l’effet escompté de supprimer des millions de messages protégés par la liberté d’expression publiés par des citoyens américains’ « , ont écrit les juges. « Nous ne voyons pas d’erreur ou d’abus de pouvoir discrétionnaire dans cette conclusion ».
La décision a été portée en appel devant la Cour suprême et, dans une décision rendue le 20 octobre, la Haute Cour a accepté d’entendre l’affaire tout en accordant un sursis qui a bloqué indéfiniment l’ordonnance de la cour inférieure interdisant les efforts de l’administration Biden pour censurer les publications sur les médias sociaux.
Les juges de la Cour suprême Samuel Alito, Neil Gorsuch et Clarence Thomas auraient rejeté la demande de suspension par l’administration Biden.
« À ce moment de l’histoire de notre pays, ce que la Cour a fait, je le crains, sera perçu par certains comme un feu vert donné au gouvernement pour utiliser des tactiques musclées afin de fausser la présentation des opinions sur le média qui domine de plus en plus la diffusion des nouvelles », a écrit le juge Alito dans une opinion dissidente.
Par ailleurs, la Cour suprême est saisie d’autres affaires concernant les réseaux sociaux, notamment d’une contestation des lois adoptées par les républicains en Floride et au Texas, qui interdisent aux grandes entreprises de réseaux sociaux de supprimer des messages en raison des opinions qu’ils expriment.
Les plaidoiries ont eu lieu le 26 février dans les affaires de la Floride et du Texas, le débat portant sur la validité de lois qui considèrent les entreprises de réseaux sociaux comme des « transporteurs publics », un statut qui pourrait permettre aux États de leur imposer des réglementations de type utilitaire et de leur interdire de discriminer les utilisateurs en fonction de leurs opinions politiques.
Les entreprises technologiques ont fait valoir que ces lois violaient leurs droits au titre du premier amendement.
La Cour suprême devrait rendre une décision dans les affaires de la Floride et du Texas d’ici juin 2024.
Lire la suite dans l’article original.
Tom Ozimek pour The EpochTimes.
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Une réponse à “La censure opérée par Biden devant la Cour suprême !”
Sur anciennement twiter et propablement X, l’etat francais a demandé pour 80 % au niveau mondial, de bloquer les messages qui n’allait pas dans le sens de la goche…
Ou est la libertée de type democratie ?
Avec la goche, quand elle passe, l’information trepasse.