La crise sanitaire, mais surtout la politique macronienne liberticide et l’instrumentalisation de la peur du virus ont profondément modifié les rapports entre les gens.
D’abord les adultes qu’une propagande effrénée du pouvoir macronien a terrorisé au début de l’épidémie et dont l’esprit critique avait été totalement annihilé et est juste en train de se réveiller … pour certains.
Pour les enfants, ce port du masque imbécile et inhumain, les a fortement traumatisés et a probablement freiné sensiblement leur développement.
Je vous propose, sur ce sujet, une réflexion quelque peu philosophique de Rodolphe Bacquet, le président de la Lettre Alternatif Bien-être :
Les uns contre les autres
Chers amis,
La semaine dernière, je suis retourné en Normandie, voir ma famille installée à Rouen.
Dans le métro, un message passait en boucle : « Victime ou témoin de harcèlement sexiste ? Dénoncez-en l’auteur au chauffeur ; ces actes sont punis par la loi. »
La diffusion de ce message partait d’une bonne intention, je n’en doute pas.
Mais sa réptition toutes les 3 minutes lui donnait un caractère angoissant.
Ou plus exactement, transformait chaque trajet en métro en menace potentielle, où tout usager pouvait brutalement se transformer soit en agresseur, soit en victime.
Cela ne m’a pas seulement mis mal à l’aise : chacun de mes déplacements en ville a insidieusement été contaminé par une disposition mentale d’hyper-vigilance, de méfiance.
De méfiance vis-à-vis de mon prochain.
L’horreur au coin de la rue ?
Car aux messages du métro de Rouen s’ajoutent bien d’autres choses.
Il y a les journaux (sur internet, dans les JT), qui semblent actuellement se focaliser sur des actes d’agression barbares commis en pleine rue, ou à domicile.
Ce type de violences a-t-il réellement augmenté, ou sont-ce les journaux qui leur donnent un « effet loupe », nous donnant le sentiment que ce n’est plus l’aventure qui nous attend au coin de la rue, mais l’horreur ?
Il y a le refrain écœurant passant à longueur de temps sur les ondes, mais aussi dans les transports : « le virus est toujours là… » ; « Avez-vous fait votre dose de rappel ?… », « Maintenez la distance… »
Il y a une forme de tension électrique dans l’espace public, comme si tous nos rapports, les uns avec les autres, se produisaient par défaut sur la défensive, voire la défiance.
« C’est sa faute »
A mon retour de Rouen, j’ai discuté dans un café parisien de cette atmosphère pesante avec un ami de longue date.
Entourés de gens pressés et maussades, nous nous faisions la réflexion que nous sommes entrés dans une époque où l’on cherche des responsables à chaque problème de société.
Des responsables, ou des coupables.
Cette chasse au coupable/responsable se fait à l’échelle des familles, des partis politiques, des communautés.
Et à tout propos.
Qui est responsable du changement climatique ? Pour les uns, ce sont les mangeurs de viande, pour les autres, les utilisateurs de voitures à essence. Pour les uns, ce sont les Chinois, pour les autres, ceux qui achètent les biens que produisent leurs usines.
Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Pour les uns, ce sont évidemment les Russes, pour les autres, l’OTAN qui les a provoqués.
Qui est responsable de l’inflation, de la hausse du coût de la vie ? (je vous laisse poursuivre à votre aise)
Pour chacun de ces problèmes, il y en a systématiquement un aujourd’hui pour dire d’un autre : « c’est sa faute ! »
Nous ne sommes plus dans le débat, mais dans l’invective permanente, l’accusation, le procès d’intention.
Une carrière politique peut être ruinée sur la base d’une simple suspicion, une vie de famille brisée sur celle d’une seule accusation.
Car, dans l’immense majorité des cas, aux yeux des médias, ce sont les accusateurs qui ont raison par défaut : les accusés n’ont plus le bénéfice de doute, ils sont déjà coupables par le simple fait d’avoir été montrés du doigt, et médiatiquement exposés.
Or tout cela est en partie le fruit de bientôt trois ans de crise sanitaire.
L’autre est une menace
Ce que nous vivons actuellement est en effet un développement supplémentaire, et inquiétant, de ce que le covid a fait grandir en nous depuis deux ans et demi : la perception de l’autre comme une menace.
Rappelez-vous mars 2020 : la circulation du virus nous a alors, chacun, fait voir en l’autre une source possible de contamination.
Durant plusieurs mois, nous n’avons pas vu en notre prochain un être humain à part entière, mais le porteur possible d’un virus duquel se protéger.
Cette peur omniprésente n’était pas seulement une peur de la maladie : c’était une peur des autres.
Cette méfiance, et cette défiance, ont pris avec le pass sanitaire puis vaccinal la forme d’une démence collective : celui qui ne pouvait justifier, d’abord de son innocuité virale, ensuite de son obéissance à l’injonction vaccinale, était exclu de la vie sociale normale, voire de son propre cercle familial.
C’est avec le recul le plus grand crime de ce pass : d’avoir donné un cadre rigide, légitimé par l’État, à cette défiance des uns envers les autres qui s’insinuait dans les rapports humains.
Cette période a développé dans notre société des réflexes de surveillance mutuelle, et même de délation.
Elle a également installé l’habitude que, selon que vous étiez du bon ou du mauvais côté du lecteur de QR code, vous pouviez être juge ou jugé du droit à entrer dans un restaurant, à monter dans un train, et même à travailler si vous étiez soignant ou pompier.
Le phénomène que nous percevons aujourd’hui n’est qu’un glissement du système qui a régi notre quotidien durant plusieurs mois d’un aspect pratique, à un aspect moral.
Le fond est le même : chacun se sent légitime à juger l’autre. Le pass nous en a donné l’habitude et les réflexes ; actuellement l’outil est dans un tiroir, mais le réflexe est resté.
Plus souvent, plus ouvertement, les gens se jugent les uns les autres, et ce qui est pire, se condamnent les uns les autres… car ils se sentent légitimes de le faire.
C’est un cauchemar. Voyez comme il se répand.
Injustice partout, raison nulle part
Le wokisme en vogue aux Etats-Unis, qui consiste à voir de l’inégalité, de l’injustice et de l’intolérance jusque dans les cadeaux que vous poserez au pied de votre sapin de Noël, a porté à sa dernière perfection ce système de jugement de principe, hors de tout cadre juridique.
Selon qui vous êtes – votre ethnie, votre genre, votre religion, votre sensibilité politique, votre lieu de naissance – vous êtes par nature suspect soit de racisme, soit de sexisme, soit d’impérialisme, que sais-je encore.
Le plus triste, là-dedans, c’est que ces réactions épidermiques, mécanisées, galvaudent et décrédibilisent le fond des causes humanistes qu’elles prétendent défendre.
Chacune de ces causes se cherchent – et, sans surprise, se trouvent – des boucs émissaires.
Le résultat, c’est par exemple la liste inquiétante des livres, de plus en plus nombreux, à être censurés dans les écoles américaines, parce qu’ils contreviendraient au politiquement correct.
Mais ne vous y trompez pas : les hommes et les femmes victimes de ce climat de procès populaire permanent sont plus nombreux que les livres.
Ce climat nous dresse les uns contre les autres, alors que nous devrions réapprendre à nous blottir les uns contre les autres.
Cela tient davantage chaud, d’autant que l’hiver sera rude.
Portez-vous bien,
Rodolphe Bacquet
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4 Réponses à “La crise sanitaire a corrompu nos esprits”
Depuis Sartre nous savons que l’enfer, c’est les autres.
Je ne peux que souscrire à ce message alarmiste.
Hier, nos enfants et petits-enfants sont venus nous voir, on ne les avait pas vu depuis mai, pourtant séparés de 200 km.
Non vaccinée, donc à risque pour nos élites et les moutons qui les suivent, je n’ai pas eu droit à la bise et j’ai été reléguée en bout de table, chacun étant prié d’ajuster son masque quand je m’approchais trop près.
Mon mari m’a consolée, j’aurais pu manger à la cuisine comme le préconisait notre ancien premier ministre!
Le COVID, la grippe, la bronchiolite, la pénurie d’électricité, la pénurie de certaines denrées alimentaires, la guerre à nos portes, les couteaux et les haches qui déambulent dans nos rues, des déséquilibrés à la sortie des écoles sur le même trottoir que nos enfants!
Difficile de rester serein!
Je cite :
« Ce climat nous dresse les uns contre les autres, alors que nous devrions réapprendre à nous blottir les uns contre les autres. »
C’est le but du gouvernement, pourquoi ?…pour mieux manipuler a l’avenir une population qui perd confiance.
Le remede ?…eloignez vous de tous cela et restez malgré tout positif sans vous laisser influencer par ce que vous voyez, car plus vous serez positif moins vous serez influençable et moins manipulable, c’est pourquoi actuellement toutes cette negativité, exprès, pour vous séparer.
Avez vous remarqué ceci dans les journaux ?
Pour la enieme fois ( quinze ou vingt fois ), il nous ont avertit que la vague covid recommençait,
au bout d’un temps, il nous annonce un ralentissement de la reprise, puis plus rien.
Puis ca recommence… Nouveau avertissement, pour a nouveau s’eteindre.
A chaque fois alors que les citoyens en ont marre de ces problemes et ne s’executent pas au quart de tour et renoncent, apres chaque avertissement dans les journaux, la vague covid s’eteint toujours.
Curieux que la vague covid ‘s’eteigne, alors que la vaccination est en forte baisse…
En resumé on a les journaux qui crie au loup covid pour pousser les gens a la vaccination,
les gens exaspérés ne le font plus,
la vague covid ‘s’eteint apres….
On voit la tactique du gouvernement qui est toujours present pour semer la panique dans la population par diverses methodes, et quand celle ci ne prend pas, le covid baisse…