La défense de son identité serait-elle un délit ?

Les mots identité, identitaire, nation, patrie, racines, traditions, sont de plus en plus mal vus, voire sulfureux !

En écho avec mon précédent article qui montrait que dans certains stades la Marseillaise et le drapeau français étaient perçus comme raciste, j’aimerais dénoncer ici la persécution, par le pouvoir macronien, la justice et d’autres organismes de toutes les associations qui défendent l’identité française.

Nous avions assisté, il y a quelques années à la scandaleuse dissolution du mouvement Génération identitaire, demandée par Gérald Darmanin et validée avec enthousiasme par la Justice.

Que reprochait-on à cette association ? Essentiellement de déployer des banderoles dans des lieux symboliques :

• L’occupation, pendant quelques heures, d’une mosquée en construction, à Poitiers.

• Le déroulement d’une banderole au Col de l’Echelle, lieu de passage des migrants venus d’Italie

Génération identitaire a été dissoute sans que cette association n’ait exercé la moindre violence !

A l’inverse, la justice garantit une immunité totale aux associations gauchistes !

Par exemple, Gérald Darmanin a demandé la dissolution du groupe d’écoterrorisme Soulèvement de la Terre après ses exactions à la méga-bassine de Sainte Soline :

Et bien la Justice a rejeté sa demande !

Comment peut-on dissoudre une association non violente et laisser en activité un groupe ultraviolent qui tente de brûler vif des gendarmes ?

Il n’y a qu’une seule explication : parce que
la première est de droite et la seconde, de gauche !

Il y a des méthodes plus sournoises que la dissolution !

Il suffit d’assécher ses ressources financières !

C’est ce que nous explique Boulevard Voltaire dans un article. Extraits :

Délit d’opinion ? Des comptes bancaires
de militants de droite fermés

Le collectif féministe Némésis ne s’attendait pas à recevoir un tel courrier. Il y a quelques jours, l’association féministe identitaire s’est vue notifier la fermeture prochaine de son compte en banque. Alice Cordier, porte-parole du collectif, raconte :

Par une lettre recommandée datée du 4 octobre, mais que nous n’avons reçue que très récemment, la banque nous informe de la clôture de notre compte. Nous avons un mois pour trouver une solution auprès d’un autre établissement bancaire.

Délit d’opinion

Après plusieurs années sans aucun souci financier – « nous n’avons jamais eu de problème, nous n’avons jamais été dans le rouge », se souvient la jeune femme -, les militantes ont senti le vent tourner brusquement. À l’époque, le collectif change de présidence. Les militantes s’empressent alors de notifier cette nouvelle nomination à leurs conseillers bancaires, comme le veut la règlementation. « À ce moment-là, ils se sont replongés dans nos statuts. Ils ont (re)découvert notre collectif, nos actions militantes et notre ligne. Ils ont alors réalisé qu’ils avaient le diable chez eux… », ironise tristement la porte-parole. Depuis, les relations entre le collectif et la banque se refroidissent.  « C’est une question d’opinion, nous assure-t-elle. Ils ne veulent pas héberger d’associations identitaires ou de partis politiques de droite. »

« Il y a, par ailleurs, une volonté de nuire », ajoute Alice Cordier. En effet, l’annonce de la clôture du compte arrive au plus mauvais moment de l’année. « Les mois de novembre et décembre sont les mois pendant lesquels le collectif engrange le plus de dons », explique la porte-parole, qui s’inquiète de ne pas trouver rapidement un autre moyen d’encaissement.

Ce n’est pas la première fois que le collectif Némésis craint pour sa survie financière. Il y a quelques semaines, à la fin du mois d’octobre, l’association a vu son compte PayPal – qui lui permet de recevoir des dons – clôturé « sans aucune raison ». Après un vaste mouvement de protestation sur les réseaux sociaux, les jeunes militantes finissent par obtenir son rétablissement provisoire. « Nous sommes actuellement en pourparlers avec PayPal. Ils nous demandent de leur fournir tout un tas de justificatifs sous peine de fermer définitivement notre compte », résume Alice Cordier.

Le RN privé de banque

Côté politique, le Rassemblement national a également été confronté à des banques peu adeptes du pluralisme politique. En 2013 et 2014, le parti de Marine Le Pen cherche à emprunter cinq millions d’euros. Les banques françaises contactées par le Front national lui adressent une fin de non-recevoir, obligeant alors le parti à se tourner vers une banque russe. Trois ans plus tard, la Société générale, prétextant une mauvaise santé financière du RN, demande au parti de clôturer rapidement tous ses comptes. Une demande qui ne sera pas adressée à l’UMP, également client dans cette banque, pourtant endettée de près de 55 millions d’euros à cette époque-là. Outre-Manche, Nigel Farage, figure du Brexit, a aussi vu son compte bloqué par une célèbre institution bancaire britannique car ses opinions politiques entreraient « en conflit avec les valeurs défendues par la banque ».

Clémence de Longraye pour Boulevard Voltaire.

Rappelons que, lors du débat du second tour de la présidentielle de 2022, Emmanuel Macron avait eu a mauvaise foi de reprocher à Marine Le Pen d’avoir souscrit un prêt auprès d’une banque russe, l’accusant d’être sous l’emprise de Vladimir Poutine.

C’était un propos ignoble, indigne d’un président en exercice, puisqu’il savait que les banques françaises avaient refusé un tel prêt au Rassemblement national ! On pourrait même penser que c’est lui-même qui avait fait pression sur les banques pour cela !

Avec la montée irrésistible du Rassemblement national dans les sondages, il faut s’attendre d’ici à 2027 à une formidable coalition des forces de gauche et de la Justice pour empêcher l’accession au pouvoir de Marine Le Pen.

Ce sera au peuple de droite de résister et de permettre un magistral coup de balai dans le paysage politique français !