Depuis toujours, j’ai entendu le discours dominant qui disait que la liberté, la démocratie étaient plutôt des Valeurs de gauche, alors que la droite incarnait plutôt l’ordre et la rigueur économique.
Sur le plan international, la gauche, soutenue par ses médias, ne considérait pas du tout les dictatures sud-américaines (qualifiées de droite, donc fascistes) comme ses homologues d’Asie (Vietnam, Cambodge des Kmers rouges) considérées comme défendant les peuples.
Bref, la démocratie pour la gauche est une notion à géométrie variable !
Depuis, les années Mitterrand, et l’abandon de l’électorat populaire au profit des minorités, la gauche a perdu de vue ce qu’est vraiment l’intérêt général au profit du service aveugle des droits individuels, poussés jusqu’à la prise en compte des caprices.
Le droit à la différence qu’a imposé la gauche de Mitterrand en remplacement de l’assimilation républicaine a conduit au communautarisme musulman qui nous emmène lentement vers l’affrontement civilisationnel.
La Sélection du Jour nous propose une réflexion approfondie sur la notion de démocratie :
« La démocratie est basée sur la vertu » disait Montesquieu dans son analyse des régimes politiques (De l’Esprit des lois, chapitre IV). Il expliquait que ce régime politique « plus fragile » requiert un civisme particulier, une « vertu politique » qui est « un renoncement à soi-même » en ce sens que les citoyens doivent « accorder plus d’importance à l’intérêt général et à la nation qu’à (leur) propre intérêt » en ayant toujours, chevillé au corps, « l’amour des lois et de la patrie ».
On en est loin aujourd’hui ! Depuis plusieurs décennies, dans la plupart des grandes démocraties occidentales, notre génération a cédé à la facilité. Ce penchant a été facilité par l’évolution des marchés financiers qui ont permis de vivre à crédit, en empruntant des sommes gigantesques qui plombent l’avenir de nos enfants comme jamais : qui pourra rembourser cela ?
Les peuples réclament toujours plus d’assistance de l’État, alors que, contrairement au sentiment général, la prospérité, la santé, l’hygiène, le confort, les loisirs et la qualité de la vie n’ont jamais atteint les niveaux d’aujourd’hui. Mais l’État est atteint de paralysie évolutive. À la moindre tentative de réforme, il se heurte à une opposition multiforme dans la rue, qui gagne habituellement quand elle a le soutien complaisant des médias.
Les hommes politiques ont pris l’habitude de flatter ces exigences ou de se coucher devant elles. La dernière campagne présidentielle en France a été l’occasion d’une surenchère surréaliste sur le thème de la hausse du pouvoir d’achat. Trois mois plus tard, Emmanuel Macron change radicalement de discours : ce serait aujourd’hui « la fin de l’abondance » et le temps de la« sobriété ». Le paysage aurait-il radicalement évolué en trois mois ? Ou nous aurait-on menti ?
En réalité, dans le fonctionnement actuel de nos démocraties l’horizon est au mieux à 5 ans et on ne pense qu’au court terme. Les hommes politiques, leurs entourages, leurs partis, ne sont attentifs qu’aux sondages et ne prennent leurs décisions qu’en fonction de l’opinion publique ; ils ne cherchent qu’à être bien vus dans l’instant ; ils n’ont en tête que leur indice sur les baromètres de popularité en vue de leur réélection (quand ils sont élus !). Et plus on approche des élections plus la démagogie s’en donne à cœur joie : on ne pense qu’au très court terme et les réseaux sociaux, qui s’enflamment vite, aggravent les choses.
Dans ce contexte, tous les problèmes de long terme sont négligés : la natalité, la politique familiale, l’éducation, l’écologie, la démographie, l’immigration, l’islamisme, les banlieues et les zones de non droit, la partition du pays, la technologie, l’industrie, les retraites et le montant de la dette ne semblent intéresser personne. Évidemment, avec ce type de comportement, les nuages s’accumulent : tous les clignotants passent au rouge et nous nous préparons à une crise sociale et économique inouïe.
Où serait le remède ? Comment retrouver la « vertu », le sens du « renoncement à soi-même » et la vision longue qui nous manquent tant ?
Dans le passé, des hommes politiques ont fait ce choix du bien commun contre la popularité. Ce fut le cas, notamment, de Gerhard Schröder, qui, sans être un exemple de moralité personnelle (vie compliquée !), a sauvé l’Allemagne, ou du moins sa prospérité économique, au début des années 2000, en mettant en place « l’agenda 2010 ». Ce paquet de réformes très impopulaires a provoqué la colère de son électorat, une chute de la popularité du chancelier et une lourde défaite électorale, qui l’a contraint à quitter la politique. Mais dix ans après, tout le monde reconnait que la prospérité allemande du début du XXIème siècle lui doit beaucoup.
Certains peuples peuvent aussi avoir des comportements responsables. C’est le cas parfois en Suisse, où, par référendum, le peuple a été capable de dire « non » à plus de vacances et à davantage de congés payés (2012), « non » à la limitation du salaire des patrons (2013), « non » à une hausse du SMIC à 3 240 euros (2014) et « non » à l’abolition de la redevance audiovisuelle (2018). Mais qui peut imaginer cela ailleurs ?
Dans l’Ancien Régime, même si cela n’empêchait pas les banqueroutes, les rois savaient que leurs enfants auraient à gérer l’avenir et cela conduisait naturellement à prendre en compte l’intérêt des générations futures. C’est ainsi que Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) a fait l’effort – sans aucun gain de court terme évidemment – de faire planter des forêts de chênes qui ont assuré le bois nécessaire au développement de la marine française et qui ont contribué à la prospérité de la France dans les siècles suivants. Il l’a fait parce que c’était essentiel pour l’avenir de la nation et tout le monde le comprenait à l’époque.
Mais qui se préoccupe du long terme aujourd’hui ?
Olivier Bonnassies pour La Sélection du Jour.
La politique de Macron est une illustration parfaite de cette dégénérescence de la Démocratie. Ses errements sur la politique énergétique prouvent l’extrêmement courte portée de sa vision.
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3 Réponses à “La démocratie n’est plus ce qu’elle était …”
On sait depuis la démocratie athénienne que celle ci est toujours pervertie par la démagogie. Comment avoir une vision à long terme quand la seule préoccupation est la prochaine élection ? La seule solution est de cantonner strictement l’Etat dans le seul domaine où il est légitime, le régalien.
La democratie est pervertie quand le peuple renonce au vertus garantissant pour tous le respect, la liberté des droits normaux,
des valeurs morale commune a tous.
La goche s’est attachée a faire croire que chacun etait unique, dans ce sens que chacun peut faire ce qu’ils veut au depend des autres, tel aussi l’enfant roi qu a tous les droits.
On pousse aussi dans les programme TV, a orienter les gens vers la superficialité, le manque de civisme, d’humanité, de valeur morale qui sont pour la goche des valeur patriarcale et de droite.
La democratie s’appui sur le peuple, qui en retour se doit d’avoir des devoirs de respect envers la democratie… et le peuple.
La democratie implique plus d’effort pour le citoyen que pour tout autre regime, adapté a des peuple moins evolués, ou trahi par des pseudo elites.
La democratie implique des devoirs du peuple, mais aussi des elites qui le gouverne,
la goche a tout fait pour reduire petit a petit les devoirs du peuple, et les devoirs des gouvernants.
Le fonctionnement d’une democratie impose au peuple et au gouvernants des devoirs, cela passe par une education, une morale, des valeurs, et surtout une meme culture…
La goche et les salauds, s’attaque par l’immigration massive a notre culture qui est le fruit de tous ces elements cités pour detruire notre civilisation et la remplacer pour une autre moins evoluée.