La droite, dindon de la farce de la fin de la Macronie

Publié par le 3 Sep, 2024 dans Blog | 1 commentaire

La droite, dindon de la farce de la fin de la Macronie

Ils sont nombreux à critiquer Laurent Wauquier pour refuser d’entrer dans une coalition avec la Macronie !

Alors qu’en juin 2022, Macron a reçu une première gifle des Français qui ne lui ont donné qu’une minorité au Palais Bourbon, la logique aurait voulu qu’il tende la main aux Républicains pour infléchir sa politique vers la droite.

Il n’en a rien fait et, à l’inverse, il a nommé Elisabeth Borne, une socialiste grand teint, pour imposer sa réforme des retraites et avancer vers l’euthanasie et le suicide assisté.

Depuis la récente dissolution calamiteuse, alors que la minorité macronienne s’est encore appauvrie, et que les risques de censure des prochains gouvernements seront élevés, pourquoi Laurent Wauquier accepterait-il de soutenir la Macronie qui n’a cessé de piller l’effectif des Républicains et de les humilier ?

On voit bien, d’ailleurs, dans les atermoiements qui président au choix du futur premier ministre, que Macron n’envisage pas du tout une cohabitation et entend garder la main sur la politique à mener et même sur les ministres à nommer !

Je soutiens donc Laurent Wauquier dans son refus d’accepter ce marché de dupe que Macron lui propose. Le plus probable est donc que nous aurons un premier ministre de gauche, plus près, de toute façon, des convictions de Macron.

Voici un article du Club de Valeurs actuelles qui défend cette thèse :

France de droite, Premier ministre de gauche ?

Alors que le chef de l’Etat nommera dans les prochaines heures un ministre de gauche, toutes les enquêtes le démontrent : la France, que ce soit sur les plans sécuritaire, migratoire ou de l’héritage, n’a jamais autant penché à droite. Décryptage d’un paradoxe bien français.

En politique, il est parfois des paradoxes. Le résultat des dernières élections législatives françaises fait partie de ces enseignements en forme de trompe-l’œil. Un scrutin qui place en tête l’alliance des gauches rassemblée sous la bannière Nouveau Front Populaire (193 députés) qui réunit le Parti communiste, la France Insoumise, les Écologistes et le Parti socialiste, devant Ensemble, la coalition de la majorité (165 députés), et le Rassemblement national allié aux proches d’Eric Ciotti (143 députés). Une gauche menée par le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui, le soir du 7 juillet, ivre de son succès étriqué, exige d’ « appliquer son programme, rien que son programme ». Un coordinateur des insoumis, Manuel Bompard, qui, jamais départi de son âme de révolutionnaire, menace de déposer « dans les prochains jours » une motion de destitution à l’encontre d’Emmanuel Macron si ce dernier ne nomme pas Lucie Castets, la candidate désignée à l’unanimité par le NFP, à Matignon.

Tout ce charivari, savamment entretenu par les insoumis, docteurs ès bordélisation, vrais leaders du NFP dans une France… majoritairement à droite.

C’est tout le paradoxe du moment : les Français ont majoritairement voté à droite, que ce soit aux élections européennes ou législatives (près de 10 millions de voix pour le Rassemblement national au second tour), mais la réalité parlementaire traduit le contraire,

analyse Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire.

Un tel déséquilibre entre les deux réalités risque d’alimenter un dégoût pour la politique venant des Français, d’autant que le rejet était déjà bien vivace. Quand on voit que Carole Delga, la présidente socialiste du conseil régional d’Occitanie, à l’heure d’évoquer sur X les cinq priorités d’un Premier ministre issu des rangs du NFP, occulte totalement les questions liées à l’immigration et à l’insécurité, on peut légitimement en conclure que la gauche n’a pas compris que telles thématiques n’étaient pas exclusivement réservées à la droite, mais avant tout transpartisanes.

Selon une enquête de Statista réalisée auprès de 3 514 Français entre 2016 et 2024, près de 27 % des Français se sentiraient à droite – 9 % d’extrême droite –, contre 22 % qui se disent à gauche, et 4 % d’extrême gauche. Des données qui se révèlent loin, très loin des résultats du 7 juillet.

Des Français en quête de fermeté sur le régalien

Car, contrairement à ce que prétend la gauche, les Français se montrent fermes et intransigeants sur le régalien, nombreux sondages à l’appui.

  • Près de 80 % des Français estiment qu’il ne faut pas accueillir plus de migrants en France, selon un sondage CSA réalisé en décembre 2023.
  • 68 % des interrogés établissent un lien entre insécurité et immigration en France, selon une étude de CSA de 2024.
  • Près de 92 % des Français considèrent que l’insécurité progresse dans le pays, selon un sondage réalisé en avril 2024 pour Fiducial/Odoxa.

La « victoire » du NFP en 2024, simple effet d’optique avant une prise de pouvoir inéluctable des idées de droite en 2025 en cas de nouvelle dissolution ?

Arnaud Benedetti conclut :

A coup de désistements parfois contre-nature, le front républicain anti-Rassemblement national a fonctionné cette fois-ci, mais un constat s’impose : il est en net recul par rapport à 2022. Le RN a progressé d’une quarantaine de sièges par rapport aux dernières législatives, et près de soixante si on incorpore les alliés ciottistes dans le décompte, c’est une vraie dynamique.

Même la question de l’héritage n’échappe pas au virage à droite de la majorité des Français. Un récent sondage réalisé par Odoxa et publié par Challenges en mai 2024 révèle que 77 % des Français considèrent que les droits de succession sont « injustifiés ». Une autre étude publiée par OpinionWay-Les Échos en juin 2024 révèle que 74 % des Français estiment que les droits de succession sont trop élevés. Chez Odoxa, 84 % des sondés demandent qu’ils soient baissés. « Au-delà de son impopularité, cet « impôt sur la mort » se révèle injuste pour une partie des citoyens », analyse l’économiste Sébastien Laye.

Edouard Lavollé pour le Club de Valeurs actuelles.

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Une réponse à “La droite, dindon de la farce de la fin de la Macronie”

  1. LR est centriste, avant tout, il a perdu toute sa capacité d’etre de droite.

    Quand a sortir des betises comme b cazeneuve est l’equivalent de droite,
    c’est comme dire f hollande est un genie… de droite.

    b cazeneuve est de goche et le restera toujours.

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