Voici un réquisitoire sans pitié de notre ami Christian54 qui dénonce la démission, voire la compromission voire la trahison des élites françaises et européennes.
Je ne peux que m’associer à son terrible constat.
Pour ma part, je pointe aussi ce progressisme délétère qui, au nom d’un droit-de-l’hommisme dévoyé, et du droit absolu et sans limite de l’individu, nous impose un renversement des valeurs qui pourrait bien annoncer la fin de notre civilisation.
Il est hallucinant de constater que pour trouver des défenseurs de cette civilisation occidentale aux racines chrétiennes et gréco-romaines, il faut aller bien à l’Est, du côté de la Russie de Poutine et de la Hongrie de Viktor Orban …
L’évolution du monde actuel nous oblige à nous interroger sur son devenir. Mais cette interrogation ne peut se faire que si nous partons d’un état des lieux et analysons une évolution pluri-annuelle pour dégager une ligne directrice.
Et là, le constat est terrible ! La faillite est quasi mondiale, et aucune morale ne régit plus les rapports humains. A la fin du second conflit mondial, la création de l’ONU, comme auparavant celle de la SDN, avait fait naître des espoirs énormes chez les peuples meurtris, mais, très vite, les travers habituels de l’humanité ont vite repris le dessus et les peuples qui cherchaient réellement à réaliser des progrès démocratiques ont été dépassés par un nouvel avatar du fascisme, le communisme.
En un sens, ce dernier n’est rien qu’un fascisme ayant un déguisement populaire. Et à y bien réfléchir, Staline – et ses successeurs jusqu’à Gorbatchev, Mao et sa descendance ont réussi, bien mieux que le nazisme, dans leur entreprise d’esclavagisme. Ils ont aussi généré bien plus de morts. Notons que Pol Pot, en termes de pourcentage de la population, a réussi les meilleurs scores dans l’horreur.
La Russie commence à surmonter ses vieux démons, la Chine n’y parvient pas encore, mais l’islamisme prend le relai de façon inquiétante et « trans-nationale ».
Ce qui me consterne, c’est que notre civilisation est quasi comateuse dans cette lutte contre les extrêmes. Le monde occidental semble avoir perdu toute réactivité, fatigué par les luttes qu’il a précédemment menées, usé par ses contradictions internes mais, surtout, dirigé par une clique de responsables prêts à toutes les compromissions pour conserver une apparence de consensus. En termes de reniements tous azimuts, notre pauvre France semble être parmi le peloton de tête, toujours prête à accepter plus de bassesses pour sauvegarder une stabilité de façade.
Le Président de la République (les majuscules ne correspondent qu’au profond respect que je porte à la fonction, pas à celui qui l’exerce) est un expert extraordinaire du viol des idées, du contorsionisme intellectuel, de l’enfumage et du bavardage. Un problème ? Vite un grand débat et on noie tous ses interlocuteurs dans un interminable monologue, mélangeant tout et son contraire, sans tolérer la moindre contradiction et utilisant tous ses ministres comme paravents. Pour le reste une absence de réaction et le déni des problèmes semblent être la voie choisie par un Président totalement à côté de la réalité. La maison brûle, donc il est urgentissime de ne rien faire.
J’exprimais plus haut que notre civilisation toute entière était atteinte. Et c’est bien le cas. Auparavant, une idée où un mouvement civilisationel né aux USA, laboratoire traditionnel des couants modernistes, mettait environ une dizaine d’années à traverser l’Atlantique. Aujourd’hui, c’est en jours que nous devons compter les délais. Et, malheureusement, la France ne dispose pas des mêmes garde-fous (que ce mot est approprié !) que les U.S.A. avec leur constitution.
De plus, la France est affligée d’un Président certain de ses qualités – non démontrées à ce jour – mais aux opinions fluctuantes, aux certitudes à géométrie variable, aux amitiés douteuses et surtout à la capacité de faire face totalement nulle.
Les évènements de ces dernières semaines sont éloquents : discours gentillet sur le séparatisme islamique, édulcoré aussitôt que prononcé, absence de réaction face à des évènements scandaleux (attaque de policiers avec leurs armes de service, attaque de commissariat au mortier, incivilités). Et, surtout, ils surviennent après une phase de gestion calamiteuse de la crise du Covid, génératrice d’une incroyable quantité d’injustices, et confiance accordée à des gens ne la méritant nullement. Cerise sur le gâteau : l’accueil réservée à une zélatrice de l’Islam, que l’on fait libérer à grand renfort de millions d’Euros et libération de terroristes. Notre Tintin n’a même pas osé prononcer son discours de bienvenue avant de s’enfuir piteusement…
J’aimerais croire que notre pays est fermement dirigé plutôt que mis en coupe réglée par des arrivistes irresponsables. Hélas, le constat est terrible et l’avenir est plus que sombre.
La protection scandaleuse (loi Avia) accordée à des groupes de femelles hystériques aux idées primaires mais tendance, qui les autorise à raconter n’importe quoi et à se voir privilégiées dans l’opinion main stream (vive le beau français) parce qu’elles sont déviantes, mal dans leurs têtes n’est qu’une des manifestations de ce lent pourrissement du pays.
De plus, les leaders d’opinion ne sont plus, de nos jours, ni des penseurs ni des intellectuels véritables (pas des dingues spécialistes des opinions délirantes comme les décoloniaux, les racialistes et autres Traoré, ni écrivassiers inclusifs) mais des déviants intellectuels – voir la place obtenue par un Matzneff avec des accointances avec le milieu des bobos-gauchistes de la Mairie de Paris – autrement dit de fausses valeurs. La notoriété acquise par une adolescente autiste dont le nom a même été évoqué pour un prix Nobel démontre, s’il le fallait encore, comment une masse avide de sensationnel fabrique une e-conne médiatique pour s’inventer de nouveaux (faux) dieux.
Bien entendu, tous ceux qui tentent d’enrayer cette lente dérive vers la catastrophe sont pointés du doigt, moqués, poursuivis devant les tribunaux (pour délit d’opinion sans que la qualification ne soit avouée) et l’éducation nationale n’est plus qu’un concept totalement vide de sens. La preuve en est que le niveau des bacheliers est au plus bas et il est surprenant que l’on n’ait pas encore donné le baccalauréat aux élèves ayant eu l’héroïsme de poursuivre leurs études au delà de la quatrième ! Le niveau du langage en est la preuve manifeste et cinq cent mots seront bientôt suffisants pour obtenir une thèse summa cum laude.
En prime, de façon insidieuse, la tolérance extrême vis à vis des racailles vient régulièrement peser sur notre liberté. A l’évidence, l’accès à certaines parties du territoire nous est interdit et la police elle-même n’ose plus y faire respecter la loi. Mais, au delà de cela, les exactions de certains conduisent à des restrictions de liberté pour tous : il est maintenant question d’interdire les mortiers d’artifice. Certes, cela n’est pas primordial, mais c’est symptomatique.
Et pendant ce temps, la république se couche, les dirigeants font en pratique allégeance aux racailles et laissent faire une justice totalement vérolée qui n’a pas la moindre intention d’aider la France à se relever. Nous sommes en état de pré guerre civile, avec l’impression que rien n’est fait pour enrayer la course à l’explosion.
La France se meurt de la dérive de sa justice, totalement inféodée aux idées perverses d’une gauche malfaisante. Le Conseil Constitutionnel, totalement perverti, n’a plus que de rares éclairs de lucidité – comme sa position sur la loi Avia – et participe, dans les faits, au pourrissement général. Il devient indispensable de supprimer de toute urgence les juges d’application des peines, ces petits juges qui se permettent, sans contrôle, de revenir sur des jugements rendus au nom du peuple français, sans considération pour les victimes mais en toute impunité.
Christian54 pour A droite, fièrement !
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