Voici la suite de l’excellent article de Causeur consacré à l’entrisme du lobby LGBT dans les écoles françaises (voir le premier article ici) :
La folie transgenre a envahi nos écoles ! (2/3)
Malaise au sein du corps médical
Après la « transition sociale », la deuxième étape consiste à changer effectivement son corps. En France, la chirurgie « du haut » et « du bas » est interdite aux mineurs. Mais il est possible d’avoir recours à un traitement hormonal sans âge minimal avec l’autorisation des parents. Un traitement qui a de grosses conséquences, voulues ou pas – de la masculinisation irrémédiable de la voix des jeunes filles à une fragilisation osseuse avérée, en passant bien sûr par la perte de la fertilité. Paradoxalement, même si on fait appel à ces techniques médicales très lourdes, l’OMS a consacré la « démédicalisation » de la dysphorie de genre, qui n’est plus considérée comme un trouble psychiatrique : le « ressenti » de genre, qu’il ne convient plus d’expliquer par autre chose qu’une sorte de révélation transcendantale, doit alors être accepté d’emblée.
Malaise au sein du corps médical. Endocrinologue et mère d’un élève d’un lycée « cluster » de l’Ouest parisien, Jeanne regarde monter la vague transidentitaire avec scepticisme et inquiétude. « Les médecins font attention à ce qu’ils disent car les militants sont très virulents mais au fond, je crois qu’il y a consensus chez les endocrinologues pour dire que l’explosion du nombre de jeunes affirmant que leur genre réel n’est pas celui de leur naissance est un effet de mode. C’est la conclusion obligée quand on a passé en revue les autres possibilités, dont aucune ne résiste à l’examen. Quel facteur pourrait multiplier les cas par 1 000 ou 2 000 ? Or, on en est là. On serait passé d’un cas sur 100 000 à 1 ou 2 % de transgenres. »
À ce sujet, les lignes de fracture sont aussi idéologiques et choisir un médecin, c’est tirer à pile ou face. Le parcours démarre par le psychiatre qui doit déterminer si la dysphorie est sérieuse. Pour le fils d’Aurore, la psychiatre a commencé un suivi de long terme sans accepter a priori la transidentité. Pour le fils de Louis, cela a été une tout autre affaire : au bout d’une seule séance, le psychiatre l’a renvoyé en disant :« Vous semblez sûr de vous, vous pouvez entamer votre transition. » Les rendez-vous avec d’autres spécialistes – endocrinologue, urologue, etc. –se sont alors succédé sans qu’aucun n’émette de doute sur la démarche. Un positionnement que Louis, encore « naïf » il y a quelques mois, juge désormais avec amertume : « Sincèrement, je pars du principe que ce n’est pas leur fils, et qu’ils n’en ont rien à foutre. »
Lors du premier rendez-vous de la fille des Martin, le psychiatre a expliqué immédiatement en détail toutes les étapes d’une transition hormonale et chirurgicale. N’était-ce pas un peu rapide ? Réponse : « De toute façon, les thérapies de conversion, c’est interdit. » C’est le 25 janvier dernier en effet qu’a été adoptée une loi qui interdit les thérapies de conversion. Au départ, seules étaient visées les méthodes visant à modifier l’orientation sexuelle –ce sur quoi tout le monde était d’accord. Des députés ont ajouté un amendement, validé par le gouvernement, qui interdit également tout traitement (psychiatrique notamment) visant à changer l’« identité de genre » d’une personne. Faisant peser sur les médecins, en plus d’une pression sociale déjà croissante, la peur d’être attaqué en justice. On voit déjà les effets de cette loi.
La ligne officielle : se coucher
La mauvaise nouvelle, pour les parents qui souhaiteraient ramener leur enfant à davantage de mesure, est qu’ils ne pourront pas vraiment compter sur l’Éducation nationale. « Le premier jour de cours, une des profs de ma fille a distribué une feuille aux enfants et elle leur a demandé de cocher le pronom adéquat : “il”, “elle” ou “iel”, et aussi de donner leur nom, raconte Élisa. Ma fille a coché “iel” et mis un prénom masculin, et c’est comme ça que ça a commencé. Je pense qu’elle aurait été trop timide pour dire à tous les enfants de sa classe qu’elle était un garçon. Quelque part, cette prof a fait le travail pour elle. » Si cette initiative, certainement importée des États-Unis, reste isolée – aussi bien au niveau du collège en question que de manière générale –, elle est significative de la pénétration de l’idéologie transgenre dans une certaine partie du corps enseignant. Courant avril, un test d’anglais auquel étaient soumis tous les élèves de troisième leur demandait de donner leur genre : masculin, féminin ou « autre ». Le ministère a évoqué une « erreur », mais cet exemple national confirme une tendance générale. Dans tel établissement, c’est l’infirmière scolaire qui « facilite énormément les demandes des gamins transgenres » ; là, c’est le proviseur. Pour la fille de Christophe, un simple échange de mails avec les responsables de son établissement a suffi pour qu’elle se fasse appeler par un prénom masculin à partir de la rentrée 2021 et obtienne une carte de cantine avec ce prénom, sans même que ses parents aient été consultés.
Suite et fin à venir …
Suivre @ChrisBalboa78
3 Réponses à “La folie transgenre a envahi nos écoles ! (2/3)”
Ou est l’asile ?
Detruire finalement la morale dans la societé par leur politique corrompu, tel est le but de ces super pourris.
Je vous recommande les très bons reportages suédois à voir sur YouTube « transtrain » Comme on est toujours prêts à dupliquer les bêtises des autres vous aurez un aperçu de ce qui nous attend, ou plutôt de ce qui attend vos enfants et petits enfants