Voici la suite et la fin de l’excellent article de Causeur dédié à la transgenre-mania dans les écoles françaises :
La folie transgenre a envahi nos écoles ! (3/3)
Le 29 septembre 2021, le ministère de l’Éducation nationale a publié une circulaire :« Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Tout en prônant le dialogue, l’écoute, la tolérance… le texte, en réalité, ressemble fort à un pied dans la porte au profit des activistes trans. Dans un entretien paru en janvier sur le site de Causeur, Sophie Audugé, déléguée de l’association SOS Éducation, dénonçait cette circulaire comme un manifeste reprenant« tout le corpus argumentatif de ce qu’on appelle l’idéologie transaffirmative » : elle conduit à accepter comme un fait toute déclaration d’un « genre ressenti » différent du sexe de naissance. En déclarant que « l’établissement scolaire doit être attentif à garantir les conditions d’une transition revendiquée ou confidentielle », la circulaire prévoit une adaptation du cadre scolaire aux demandes des élèves (toilettes ou chambres d’internat différentes), interdit que les consignes vestimentaires soient différentes selon le sexe… et commande d’accompagner les changements de nom.« Les personnes qui engagent une transition de genre […] ne le font pas de manière irréfléchie », dit le ministère. Vraiment, à 13 ou 15 ans ?
Quand les adolescents transgenres en appellent à l’État contre leurs parents
« Nous, on a eu la totale avec notre fille. Les fugues à répétition, une agressivité verbale hallucinante et elle est même allée porter plainte contre des violences qui n’ont jamais existé », raconte Françoise. « Son père a passé 24heures en garde à vue parce qu’elle avait dit aux flics qu’il la battait. Elle a aussi dit à l’infirmière du lycée qu’elle n’était pas nourrie, ce qui a donné lieu à une enquête sociale. Au début ils l’ont crue mais ensuite, ils ont conclu dans le rapport qu’elle avait besoin d’un soutien psychologique… ». Aurore espère un peu le même résultat : c’est elle qui a décidé de provoquer l’enquête de l’Aide sociale à l’enfance après que son fils a dit partout qu’il était « en danger dans sa famille ». « J’espère que ça va déboucher sur une mesure éducative, peut-être que ça pourra aider. »
Voilà à quoi sont réduits certains parents lorsque la situation dégénère : lorsque les adolescents se radicalisent, l’État est invité à s’interposer. Sans contester ce rôle, ils s’interrogent : est-ce que leurs enfants ont décidé seuls de se couper de leur famille de cette manière ? « À un moment, ma fille a dit qu’elle avait un avocat. Mais quel avocat cela peut-il être, hormis celui d’une association trans ? » se demande Françoise.
Convaincre les récalcitrants
La circulaire recommande en outre de « veiller à ce que le prénom choisi soit utilisé par l’ensemble des membres de la communauté éducative ». Le ministère nous a précisé que les professeurs récalcitrants pourraient « voir leur responsabilité engagée », donc être sanctionnés. Une éventualité sans doute illégale, comme l’explique Aude Mirkovic, maître de conférences en droit privé à l’université d’Évry :« La loi du 6 fructidor an II, toujours en vigueur, est très claire : “aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance”. Il est permis d’utiliser dans la vie courante le prénom d’usage de son choix, mais cette coutume n’a aucune valeur légale et cette utilisation ne peut être imposée aux tiers. » Une circulaire n’a pas de valeur juridique : elle est seulement censée expliquer la loi aux personnes chargées de l’appliquer. L’Éducation nationale n’a donc pas le droit de faire pression sur un enseignant pour qu’il accepte d’appeler Hugo Emma, ou vice versa.
En attendant, c’est bien la peur de la sanction qui paralyse tous les partisans de la prudence. « J’ai appris qu’au lycée catholique où était scolarisé mon fils, on l’appelait par son prénom féminin, raconte amèrement Aurore. J’ai contacté la directrice, je lui ai demandé si elle faisait ça par idéologie. Elle m’a répondu que non, bien sûr, mais qu’elle était pieds et poings liés par cette circulaire. Elle avait peur. »
Seule condition à respecter selon la circulaire : « L’établissement, bien que soucieux de l’accompagnement de l’élève, ne peut opérer un tel aménagement sans l’accord des représentants légaux. » Dans le cas contraire, la circulaire incite les enseignants à faire pression sur les parents qui refuseraient le changement de genre :« Si les parents de l’élève mineur s’opposent à l’utilisation d’un prénom d’usage demandé par leur enfant dans son cadre scolaire, il conviendra alors, dans l’intérêt de l’élève et à son initiative, d’instaurer un dialogue avec sa famille. » Un « dialogue » dont on vous laisse imaginer la teneur. Et si jamais les parents ne cédaient pas, les services sociaux pourraient toujours être appelés en renfort ! Lorsque « le mineur apparaît en situation de danger dans son environnement familial ou de vie, les mécanismes prévalant en matière de protection des mineurs peuvent être actionnés », fait savoir le ministère. Paradoxe ultime : au dernier jour, quand les lycéens obtiendront le bac, c’est leur prénom d’étatcivil qui sera utilisé sur leur diplôme, car le prénom d’usage ne peut réglementairement pas figurer sur les documents officiels.
Hormis donc le fragment d’autorité parentale qui reste, tous les outils sont aujourd’hui à disposition des adolescents pour faire accepter une transition sans la moindre remise en cause. Par idéologie ou par peur, les institutions scolaires cèdent sans réserve. Et les parents démunis, s’ils ne suivent pas eux-mêmes le mouvement, sont en butte à la réprobation universelle.
Pourtant, quelques groupes de réflexion commencent à se former en France pour lutter contre le phénomène : l’Observatoire de la petite sirène, le collectif de parents Ypomoni, l’association SOS Éducation travaillant aussi sur le sujet… à la suite d’organisations anglophones comme Genspect, une forme de think tank international. Cependant, il faut se rendre à l’évidence : leurs travaux ne suffisent nullement à ébranler les organisations militantes transgenres ni les institutions qui, par lâcheté, les laissent se livrer à leur saccage.
*Les noms et prénoms ont été modifiés.
Gabrielle Périer pour Causeur.
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3 Réponses à “La folie transgenre a envahi nos écoles ! (3/3)”
Et si on appelait les enfants par leur nom de famille uniquement? et des numéros donnés à l’entrée à l’école et qui les suivraient jusqu’à la fac? Finis le racisme et le sexisme!
ça serait la pire des solutions, il faut être cinglé pour proposer ça
Comment le gouvernemt peut-il laisser faire des choses pareilles ???
Tous dingues !