La gabegie du droit d’asile en France

Publié par le 14 Oct, 2021 dans Blog | 2 commentaires

La gabegie du droit d’asile en France

La définition la plus courante du droit d’asile est la suivante:

« L’asile est la protection juridique accordée par un Etat d’accueil à une personne qui recherche une protection en raison de craintes d’être persécutée ou exposée à une menace dans son pays. La personne qui bénéficie du droit d’asile a alors le statut de réfugié. »

Prévu initialement pour recueillir et protéger des individus victimes personnellement de menaces dans leurs pays pour des raisons politiques – par exemple Victor Hugo ou Alexandre Soljenitsyne -, le droit d’asile est aujourd’hui dévoyé, instrumentalisé, déformé, pour accueillir des foules de migrants pour la plupart économiques.

Voici des extraits d’un article de l’IREF qui met des chiffres derrière le droit d’asile en France :

La question du droit d’asile est centrale, parce que le tri opéré entre migrants économiques et migrants politiques n’est pas efficace et parce que les déboutés ne sont pas reconduits dans leur pays. Avec un coût faramineux pour les finances publiques, le droit d’asile est un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock, il colle à la peau de l’exécutif qui se fend à chaque fois d’une loi assez poussive pour correctement faire en sorte que le problème ne soit pas résolu.

État des lieux de la demande d’asile et du traitement des demandeurs (statistiques 2019)

En 2019, 743 425 demandes d’asile ont été enregistrées dans l’ensemble des États de l’Union européenne, en augmentation de 10,9 % par rapport à l’année précédente. L’Espagne, en raison de la situation au Venezuela, les a vues augmenter de 117 % et s’est hissée au troisième rang (117 000 demandes), la France étant deuxième (157 000 demandes en hausse de 9,9 %) et l’Allemagne première (165 000 demandes en baisse de 10,1%). Au sein de l’Union, les dix premiers pays d’origine des demandeurs étaient la Syrie, l’Afghanistan, le Venezuela, l’Irak, la Colombie, le Pakistan, le Nigéria, la Turquie, l’Iran et l’Albanie. Le taux global d’acceptation, soit la mise en œuvre de la protection (statut de réfugié ou protection subsidiaire), demeure stable à 39 %.

Depuis 1992, le nombre de demandes avait quasi triplé, passant de 40 à 110 000 par an, comme le montre le tableau suivant [5] :

En 2019 toujours, 41,5 % des demandeurs d’asile étaient originaires d’Afrique, 29,4 % d’Asie, 22,8 % d’Europe et 6,3 % du continent américain. Les dix premiers pays de provenance étaient l’Afghanistan (9,7 %), le Bangladesh (5,9 %), la Géorgie (5,4 %), l’Albanie (5,3 %), la Guinée (4,9 %), la Côte-d’Ivoire (4,4 %), le Pakistan (4,1 %), Haïti (4,1 %), le Mali (4,0 %) et le Nigéria (4,0 %).

Notons également l’importance croissante des demandes d’asile au titre du règlement de Dublin qui sont passées de 5000 en 2014 à 45 000 en 2019.

Coûts de la politique d’asile

En 2021, la politique d’asile, financée au budget de l’État par la mission budgétaire « Immigration, asile et intégration », coûte 1, 28 Mds€ [6], ce qui ne comprend pas les frais de fonctionnement de l’OFPRA et de la CNDA (45,3 M€ de budget cette année [7]) qui relèvent du programme 165 de la mission « conseil et contrôle de l’État ».

L’OFPRA compte 1005 « équivalent temps plein travaillé » (ETPT), elles est dotée d’une subvention de 92,8 M€ [8]. L’allocation pour les demandeurs d’asile (ADA), de son coté, coûte 459 M€. Il s’agit d’une allocation de 6, 80 € par jour pour une personne seule mise gracieusement à disposition des demandeurs d’asile.

Les 360 centres d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) représentent une capacité de 46 632 places pour un coût de 332, 8 M€. Les centres d’accueil et d’examen des situations (CAES)) traitent les prises en charge de premier niveau des migrants et représentent une capacité de 4 136 places pour un coût de 75,5 M€. L’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile (HUDA), destiné à accueillir ceux qui sont en attente d’un hébergement pérenne de type CADA coûte, quant à lui, 355,5 M€.

Le coût total de l’hébergement des demandeurs d’asile s’élève donc à 763,8 M€.

La gabegie, dans la gestion de la demande d’asile en France est à mettre en regard des sommes engagées dans la lutte contre l’immigration illégale : 127,8 misérables millions d’euros. Au Danemark, le gouvernement, pourtant social-démocrate, a fait adopter une loi lui permettant de sous-traiter l’accueil des demandeurs d’asile ainsi que la prise en charge des réfugiés par un ou plusieurs pays tiers, aux rangs desquels le Rwanda. 

Que nous révèle cette comparaison sinon d’un côté le cri désespéré d’un pays qui veut vivre et de l’autre une nation résignée à mourir ? D’aucuns prétendent, toutefois, que le désespoir en politique est une sottise, gageons donc que les Danois nous aient montré la voie.

Romain Delisle pour l’IREF.

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2 Réponses à “La gabegie du droit d’asile en France”

  1. Il faut voter E Zemmour !!!

  2. En france on a des specialistes du gaspillages dont l’opinion de peuple est largement bafoué pour mener une politique qui a été detournée de sa fonction premiere par une élite qui ce fout de la france.

    Il faut effectivement voter Zemmour.

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