La gauche a abandonné le social pour le sociétal !

Il suffit de se pencher sur le bilan respectif des avancées sociales et sociétales de la gauche depuis des décennies pour mesurer son abandon des classes populaires.

Comme le lui avait suggéré le Think tank de gauche Terra Nova, la gauche et principalement le Parti socialiste, ne se préoccupent plus que des minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, en se concentrant sur les mesures sociétales :

Voici une petite synthèse des « avancées » de la gauche. Les guillemets s’imposent tant certaines mesures se sont avérées catastrophiques sur le plan économique.

1936-2000 : seul le social intéresse la gauche !

– Congés payés
– Semaine de 40 H
– Retraite à 60 ans
– Semaine de 35 H

2001-2023 : le sociétal avant tout !

– PACS,
– Mariage gay avec adoption
– PMA pour toutes
– En préparation : euthanasie, GPA

Edifiant non ?

C’est aujourd’hui le sociétal qui gouverne une gauche qui est devenue avant tout progressiste.

On se félicitera que la gauche touche de moins en moins au social. Ça fait moins de dégâts économiques !

Je n’ai personnellement jamais compris comment les socialistes avaient pu devenir européistes dans une Europe plutôt libérale qui les empêche aujourd’hui de faire vraiment du social.

Malheureusement, les dégâts que la gauche ne commet plus au niveau économique se sont reportés sur les moeurs avec une inversion totale et mortifère des valeurs portées par le wokisme et la Cancel culture.

On commence à voir les conséquences de ces dérives progressistes chez les jeunes.

La lettre confidentielle de Valeurs actuelles s’alarme de ce qui se passe dans la jeunesse américaine et qui ne manquera pas d’arriver chez nous :

États-Unis : la maladie hétérosexuelle

Être hétérosexuel est-il aujourd’hui une incongruité ? C’est en tout cas ce que laisse penser une étude de l’agence américaine de santé — relayée par Courrier international —, selon laquelle plus de 25 % des élèves de 14 à 18 ans déclaraient en 2021 ne pas être hétérosexuels. Une proportion qui ne cesse de grandir. En 2015, ce nombre s’élevait à 13 %. Désormais, 12 % de ces adolescents se considèrent bisexuels, 3 % affirment être gay ou lesbienne et 9 % seraient “en questionnement”.

Christine, mère d’une adolescente bisexuelle, s’est confiée au quotidien américain New York Post :

C’est une communauté riche et je pense que ces enfants se sentent très coupables de leur environnement. Je pense que, dans leur esprit, c’est super cool d’être bi ou gay. […] La pression exercée sur ces enfants pour qu’ils tombent dans une catégorie opprimée est si forte qu’ils veulent juste être dans une sorte de groupe.

Une contagion sociale liée au développement du phénomène sur les réseaux sociaux ? Ritch Savin-Williams, professeur de psychologie du développement, interrogé par le journal The Post, ne croit pas à cette idée :

Les médias sociaux ont ajouté à cette visibilité qu’il existe des options qui n’étaient pas disponibles auparavant. […] Dans un sens positif, ils disent en quelque sorte : “Hé, regardez, vous n’êtes pas obligés de rentrer dans ces cases”. Ce n’est pas que le nombre absolu de personnes ait augmenté en pourcentage en termes d’orientation interne, mais plutôt la visibilité et la volonté des individus de l’exprimer et de le déclarer.

Pourtant, le phénomène inonde les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok où le mot-clé #bisexual a été visionné plus de 21 milliards de fois. Et nombreux sont les utilisateurs à expliquer avoir compris leur bisexualité grâce à l’application.

TikTok m’a rendu gay. L’algorithme de TikTok connaissait ma sexualité mieux que moi !

témoignent plusieurs internautes.

Ainsi, un grand nombre de jeunes s’identifient comme LGBT afin d’être acceptés par leur cercle et paraître “à la mode”.

Valeurs actuelles – La lettre confidentielle.

Nous, les hétérosexuels seront bientôt marginalisés.

J’exige une HétéroPride pour pouvoir défiler et rappeler qu’un hétéro ça peut servir … notamment pour assurer la pérennité de la race …