Dans les années, 60-70, la propagande de gauche présentait la droite comme le parti conservateur au seul profit des riches et du Grand capital, et la gauche comme le défenseur des pauvres et des opprimés.
Déjà le Camp du bien régnait en maitre.
J’avoue que j’ai mis très longtemps à me défaire d’un certain sentiment de culpabilité de me sentir de droite. Mon origine sociale modeste, interpellait cette tendance.
C’est en mai 68, alors étudiant, que voyant la récupération du mouvement étudiant par la gauche et Mitterrand, que mon opinion s’est forgée et que mes doutes se sont envolés.
Mais la gauche s’est toujours présentée du côté de la morale repoussant la droite et à fortiori l’extrême droite dans un Camp du mal ostracisé.
Aujourd’hui, c’est le progressisme qui tente d’imposer sa morale à tous !
Présenter la gauche comme morale est une énorme escroquerie !
Pour le démontrer, je vais utiliser des extraits d’un dossier publié dans un numéro spécial de Valeurs actuelles intitulé L’Histoire interdite.
J’ai choisi le chapitre qui traite des tentatives de la gauche pour dépénaliser la pédophilie et qui, à mon sens, disqualifie totalement cette gauche.
Voici la première partie de l’article qui en comptera deux :
Le tabou de la gauche pro-pédophiles
Enquête sur un tabou français.
Aragon, Sartre, Matzneff, Dolto, Cohn-Bendit, Glucksmann, Sollers, Lang, Kouchner …
Des années 1970 au milieu des années 1980, ils ont été des dizaines à militer
(et parfois plus…) pour la pédophilie au nom de « l’évolution de la sociéte »
et de la « reconnaissance de la sexualité des enfants ».
En 1975 paraît Le Grand Bazar (Belfond), un livre où Daniel Cohn-Bendit raconte son métier d’éducateur dans un jardin d’enfants « alternatif » à Francfort, au milieu des années 1970. Extrait :
Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pour quoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses ? » Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même.
Invité sur le plateau de l’émission de Bernard Pivot Apostrophes en avril 1982, où il confessera être sous l’effet de la drogue, le futur leader écologiste n’hésitera pas à récidiver :
La sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique, faut être honnête, expliquera-t-il, hilare. Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique, c’est érotico-maniaque.
Aujourd’hui que la pédophilie est enfin reconnue comme le plus abject des crimes, Cohn-Bendit reconnaît des propos « insoutenables et intolérables » justifiés en partie par sa volonté, à l’époque, de « choquer le bourgeois ». La vérité est tout autre :
au prétexte qu’il serait interdit d’interdire, une génération de pervers soixante-huitards, dont lui-même, n’a cessé, durant plus d’une décennie, d’œuvrer à la dépénalisation de l’interdit suprême : l’abus des enfants.
Le 12 septembre 1975, Pivot recoit cette fois sur son plateau l’écrivain et pédophile militant Gabriel Matzneff. Celui-ci vient présenter son dernier livre, Les Moins de seize ans (Julliard), ou il développe son idée fixe :
Ce qui me captive, se vante-t-il, c’est moins un sexe déterminé que l’extrême jeunesse, celle qui s’étend de la 10 ème année à la 16 ème année et qui me semble
être […] le véritable troisième sexe.
Aujourd’hui retiré de la vente, ce livre deviendra, à l’époque, le manifeste de la pédophilie.
« Une sorte de vision libertaire fautive »
Dans Le Monde du 8 novembre 1976, Matzneff, encore lui, publie un texte intitulé « L’amour est-il un crime ? », où il prend la défense de trois hommes incarcérés pour avoir fait d’un camping naturiste leur terrain de chasse aux enfants, âgés de 12 à 13 ans. La veille du procès, ayant lieu à Versailles, où les trois accusés – qui seront condamnés – doivent comparaître à partir du 27 janvier 1977, Le Monde, puis Libération le lendemain, montent au créneau pour les défendre, par le biais d’une pétition titrée : À propos d’un procès. Déplorant que les trois pédocriminels risquent :
d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle, soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.
la pétition dénonce :
une disproportion manifeste, d’une part, entre la qualification de « crime » qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle.
69 personnalités signeront cette pétition. Outre Schérer et Matzneff, déjà cités, y figurent la plupart des têtes d’affiche de l’intelligentsia de gauche de l’époque : Sartre, Simone de Beauvoir, Aragon (alors « poète officiel » du PCF), le cinéaste Patrice Chéreau, les philosophes Roland Barthes, François Châtelet, Gilles Deleuze, André Glucksmann et Philippe Sollers, mais aussi le fondateur du Front homosexuel d’action révolutionnaire (Fhar) Guy Hocquenghem,
sur lequel nous reviendrons. Sans oublier deux futurs ministres de Mitterrand (et de Nicolas Sarkozy pour le premier): Bernard Kouchner et Jack Lang – lequel vient d’être reconduit, à 84 ans, à la tête de l’Institut du monde arabe.
Sombre ironie de l’histoire, bien des années plus tard: en 2021, dans son livre intitulé La Familia grande (Le Seuil), Camille Kouchner, la fille de Bernard, révélera que son frère jumeau (rebaptisé Victor) a été lui-même victime, à 14 ans, d’actes pédophiles de la part de leur beau-
père, le politologue (et ex-député européen PS) Olivier Duhamel … Interrogés à cette occa-
sion sur cette pétition, Kouchner et Lang tenteront de se dédouaner. Le premier expliquera au Point l’avoir signée sans l’avoir lue et « parce que Jack Lang nous l’avait demandé ». Avant d’ajouter: « C’était il y a quarante ans… » Quant au second, il se justifiera ainsi le 18 janvier 2021 sur Europe1 :
On était très nombreux à l’époque à signer ça … C’était une série d’intellectuels … C’était l’après-68 … Nous étions portés par une sorte de vision libertaire fautive, et c’était une connerie inacceptable.
Bref, c’est la faute de l’époque !
A suivre …
Olivier Annichini pour Valeurs actuelles.
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2 Réponses à “La gauche n’a pourtant aucune leçon à nous donner !”
Cela me rappelle le mot de Napoléon pour Talleyrand, valable pour ces ordures pédophiles protégées par le pouvoir, c’est dire le degré extrême de pourriture, dont des juges.
« Vous êtes de la me.de dans un bas de soie. »
Degueulasse !