La gauche n’a pourtant aucune leçon à nous donner (2)

Publié par le 15 Mar, 2024 dans Blog | 2 commentaires

La gauche n’a pourtant aucune leçon à nous donner (2)

Voici la seconde partie d’un article publié récemment.

Jack Lang, entre autre, avait signé une pétition dans  le Monde pour dépénaliser la pédophilie. Interrogé le 18 janvier 2021 sur Europe , il se justifiera ainsi :

On était très nombreux à l’époque à signer ça … C’était une série d’intellectuels … C’était l’après-68 … Nous étions portés par une sorte de vision libertaire fautive, et c’était une connerie inacceptable.

Sauf que le climat ultra-permissif de cette époque était précisément la résultante de leurs engagements, et de celui de la quasi-totalité de leurs amis intellectuels de gauche … L’offensive de ces derniers, relayée par la pédopsychiatre star Françoise Dolto (1908-1988), ne se limitant du reste pas au niveau politique; elle sera aussi juridique, avec l’objectif de :

Réviser certains textes régissant les rapports entre adultes et mineurs.

Tableau pédophile récemment exposé au Palais de Tokyo

L’un des signataires et initiateur, déjà cité, de la pétition du Monde et de Libération, le fondateur du Front homosexuel d’action révolutionnaire Guy Hocquenghem (1946-1988), jouera un rôle central dans cette offensive pro-pédophile des années 1970. Cet ex-communiste, puis maoïste et journaliste vedette à Libération (1975-1982), a été formé, dans tous les sens du terme, à « bonne école » : celle du philosophe, lui aussi déjà cité, René Schérer, qui fut son professeur de philosophie et « premier amant », de vingt-quatre ans plus âgé que lui, au prestigieux lycée Henri lV. Il raconte dans le Le Nouvel Observateur (aujourd’hui L’Obs) du 10 janvier 1972 :

J’avais 15 ans […]. Lorsqu’il m’avait initié, j’avais éprouvé du plaisir. Je me sentais très fier. Je connais des enfants qui adorent les vieillards, y compris sexuellement.

Devenu adulte, Hocquenghem sera de tous les combats pour la dépénalisation de la pédophilie, jusqu’à soutenir la création dans Libération, en mai 1977, d’un « Front de libération des pédophiles » (sic) et d’y offrir dans son édition du 21 janvier 1979 une tribune à un certain Jacques Dugué, venant d’être reconnu coupable du viol de … 17 petites victimes dont un garçonnet de 3 ans et une fillette de 7 ans.

Duguet écrivait :

Pourquoi toujours considérer les enfants comme des demi-hommes dépendants et irresponsables. Ils aiment ça, ils font comme tout le monde. Leur corps leur appartient. Ça ne leur fait aucun mal. Ça ne porte préjudice à personne. On peut faire l’hypocrite, mais on ne changera pas la nature humaine. Pourquoi n’auraient-ils pas droit aux plaisirs sexuels, puisque la nature leur en a donné la possibilité ?

Sous l’égide d’Hocquenghem, Libération, alors dirigé par l’ex-activiste d’extrême gauche Serge July devient le principal porte-voix de cette mouvance. Quand le photographe pédophile Gérard Roussel est renvoyé devant un tribunal, le journal publie le 23 mars 1979 une pétition, une de plus, pour le soutenir.

Libération ose :

L’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui …

Rebelote le 20 juin 1981 avec cette fois la publication, sous le titre Câlins enfantins, du témoignage d’un certain Benoît ainsi présenté par le journal :

Quand Benoît parle des enfants, ses yeux sombres de pâtre grec s’embrasent de tendresse.

Mais en fait de « tendresse », c’est une litanie d’horreurs que détaille Benoît :

Je faisais un cunnilingus à une amie. Sa fille, âgée de cinq ans, paraissait dormir dans son petit lit mitoyen. Quand j’ai eu fini, la petite s’est placée sur le dos en écartant les cuisses et, très sérieusement, me dit: « à mon tour maintenant ». Elle était adorable. Nos rapports se sont poursuivis pendant trois ans. 

 

Matzneff rattrapé par le scandale

Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car Anne Hidalgo, entretemps, va subir elle-même le contrecoup de ses sulfureuses relations. En janvier 2020, au moment même où parait le livre Le Consentement, la maire de Paris, tout à sa promotion des « minorités », fait en effet apposer une plaque commémorative, 45 rue Plaisance (Paris XIVe), rendant hommage au décidément incontournable Hocquenghem, l’homme des pétitions et de l’activisme pédophile de Libération :

Le 30 août 2020, des militantes féministes du collectif « les Grenades » souillent la plaque de peinture rouge sang et affichent leur indignation sur une banderole: « Ici est honoré un fervent apologiste de la pédocriminalité. » Trois jours plus tard, des employés municipaux dévissent la plaque …

Mais combien demeurent, aujourd’hui encore, de cette génération d’intellectuels de gauche apôtres assumés, des années durant, du « droit des enfants » à assouvir les vices d’adultes dévoyés ? Et combien de ces enfants portent aujourd’hui encore dans leur chair les plaies de leurs abjectes forfaitures ?

Celle d’une époque, certes. Mais qu’ils ont construite.

Olivier Annichini pour Valeurs actuelles.

Alors, s’il vous plait, chers gauchistes, plus de leçons de morale !

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2 Réponses à “La gauche n’a pourtant aucune leçon à nous donner (2)”

  1. C’est un pseudo progressiste dans la photo ?

    Souvenons nous de la devoyée rima abdul ancienne ministre de la pseudo culture.

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