« La gauche ne dérape jamais ! Elle est le verglas ! »

Publié par le 23 Oct, 2024 dans Blog | 1 commentaire

« La gauche ne dérape jamais ! Elle est le verglas ! »

Ce matin, je me suis régalé des éditos successifs de deux brillants journalistes d’Europe 1, j’ai nommé :

Eugénie Bastié et Vincent Trémolet de Villers.

Il se trouve que les deux éditorialistes ont traité le même sujet, l’impunité dont bénéficie la gauche, mais sous des angles différents et complémentaires.

Vue la qualité de leurs interventions, j’avais eu l’intention de produire ici le verbatim de leurs éditos, ce qui m’aurait demandé un temps fou ! J’ai donc fait appel à ChatGPT pour transcrire l’enregistrement audio de l’édito de Vincent Trémolet de Villers et pour en faire également un résumé.

Et cela donne ça, avec un résultat époustouflant :

1 – Résumé par ChatGPT

Dans cette discussion, Vincent met en lumière le sentiment d’impunité qui semble régner au sein de la France Insoumise. Il souligne une dichotomie morale entre la gauche, perçue comme pure et vertueuse, et la droite, considérée comme pécheresse. Malgré des scandales impliquant des membres de la gauche, ceux-ci ne semblent jamais être tenus responsables de leurs actes, tandis que la droite serait soumise à une pression médiatique sévère et à des conséquences immédiates.

Vincent compare la situation à une forme de religiosité, où la gauche agit comme une secte avec ses dogmes, ses prédicateurs et une inquisition qui traque les hérétiques. Il illustre cette dynamique par des exemples concrets, comme la réaction divergente face aux fautes d’un député de gauche comparées à celles d’un élu de droite. En fin de compte, il critique une tendance à minimiser ou excuser les comportements répréhensibles au sein de la gauche, tout en soulignant une intolérance accrue envers la droite, illustrant ainsi un double standard moral.

2 – Texte intégral par ChatGPT

Introduction de DimitriPavlenko  : Vincent, le député Andy Kerbrat, après avoir reconnu le fait d’avoir acheté de la drogue à un mineur, a reçu le soutien d’un très grand nombre d’élus du Nouveau Front Populaire. Il refuse, pour le moment, de démissionner de son mandat. Que faut-il voir, selon vous, dans cette histoire, Vincent ?

Vincent Trémolet de Villers : Beaucoup de choses, mais je voudrais m’arrêter ce matin sur l’extraordinaire sentiment d’impunité de la France Insoumise. La gauche, « le bien », disait Jean Cau, et l’ancien secrétaire de Sartre avaient compris que nous n’étions plus dans l’ordre de la politique, mais dans celui de la morale, et même de la théologie morale. La gauche, c’est la pureté. La droite, c’est le péché.

C’est pour cela que, même prise la main dans le sac de drogue, comme monsieur Kerbrat, la main dans le sac des fausses factures, comme madame Chikirou, la gauche n’est ni responsable, ni coupable. Elle est victime, dans le cas du député Insoumis, elle est victime des addictions, mais elle est surtout victime, à en croire le NFP, de l’extrême droite, qui a révélé l’affaire.

En fait, d’extrême droite, il s’agit de l’hebdomadaire Valeurs actuelles qui n’est en rien d’extrême droite. Mais il y a quelques jours, Jean-Luc Mélenchon a tweeté que Le Point était un hebdo, je le cite, « de droite extrême ». Alors à ce rythme-là, l’Obs et Libération seront dans quelques mois comparés à Minute.

L’extrême droitisation, c’est la forme contemporaine et profane de l’excommunication.

Je vous le répète, Dimitri, ce que nous vivons est religieux.

Relance de Dimitri Pavlenko : Sérieusement, Vincent, la gauche, c’est une idéologie, c’est une doctrine, c’est pas une religion.

Vincent Trémolet de Villers : Au commencement, Dimitri, la révolution créa la gauche et la droite. L’homme de droite était dangereux et malfaisant, mais Robespierre vit que l’homme de gauche était bon et pour son bien, il lui coupa la tête. Et les disciples poursuivent son œuvre.

Nous avons des prédicateurs, comme Jean-Luc Mélenchon, des dogmes définis par les docteurs, Pierre Bourdieu, Judith Butler, Patrick Boucheron. Il y a aussi des bigotes, comme Sandrine Rousseau. Il y a même, comme dans la bonne vieille religion chrétienne, des tartuffes en pagaille, comme M. Kerbrat qui consomme en privé la drogue qu’il dénonce en public.

Et puis, il y a une inquisition qui veille et qui pourchasse les hérétiques.

Dimitri Pavlenko : Je vous vois venir, Vincent. Vous voulez dire que la gauche est plus intraitable que la droite avec ses adversaires ?

Vincent Trémolet de Villers : Imaginez une seconde l’ampleur du tollé, la mobilisation nationale, la pression médiatique, si un député du RN ou un député LR était pris en flagrant délit d’achat de drogue et qu’il refusait de démissionner.

La condamnation serait unanime et la peine exemplaire. En vérité, pour un élu de droite ou du RN, un tweet vieux de 10 ans, une prise de position sociétale dissonante vous disqualifie définitivement.

La gauche est hypermnésique avec ses adversaires, elle est amnésique pour elle-même.

Concernant l’édito d’Eugénie Bastié, j’ai, préféré vous laisser le plaisir de la voir en vidéo enfoncer le même clou que Vincent Trémolet de Villers.

Voici néanmoins comment ChatGPT a résumé l’intervention de la journaliste :

Eugénie Bastié évoque l’affaire du député LFI Andy Kerbrat, récemment pris en flagrant délit d’achat de drogue à Paris, en soulignant une série de comportements problématiques parmi les membres de la France Insoumise, qui ressemblent à un « jeu des sept familles de la délinquance ». Elle déplore la réaction de Kerbrat, qui, au lieu de prendre pleinement ses responsabilités, blâme la porosité entre les sources policières et les médias, tout en évoquant des problèmes personnels et psychologiques.

Eugénie Bastié critique également la défense de certains de ses collègues, comme Sandrine Rousseau, qui réduisent la consommation de drogue à un enjeu de santé publique, sans aborder les conséquences sécuritaires du trafic de drogue. Elle souligne une hypocrisie dans la gauche, qui condamne les riches tout en minimisant les effets destructeurs du trafic. En conclusion, elle insiste sur la nécessité de reconnaître la responsabilité personnelle dans la consommation de drogue, affirmant que les consommateurs ne sont pas des victimes, mais des complices d’un système violent.

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