La grande escroquerie de Black Lives Matter

Publié par le 12 Oct, 2021 dans Blog | 4 commentaires

La grande escroquerie de Black Lives Matter

Le mouvement Black Lives Matter (BLM) est né après la mort d’un Noir, George Floyd, étouffé lors de son arrestation par la police de Minneapolis aux Etats-Unis.

Dès le lendemain de la mort de George Floyd, plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblés à Minneapolis, appelant à ce que la police « cesse de tuer des Noirs » et réclamant « justice ». Plusieurs nuits d’émeutes secoueront la ville.  Plusieurs grandes villes des États-Unis, dont Washington, instaurèrent un couvre-feu temporaire.

A la suite de ces émeutes, le policier impliqué a été condamné à 22 ans de prison et les budgets de la police de plusieurs grandes villes américaines furent réduits.

Le mouvement BLM eut un retentissement mondial. En France, la famille Traoré, « très défavorablement connue des services de police »,  tenta, sans succès, de décliner le mouvement BLM à propos du décès de l’un de ses membres, Adama Traoré.

Voici un article de Laurent Obertone, l’auteur de la France Orange mécanique, paru dans Valeurs actuelles qui, à partir d’un rapport du FBI, démontre que l’accusation de racisme de la police américaine est très largement mensongère :

Etats-Unis : les faits comptent-ils aussi ?

Publiées le 27 septembre par le FBI, les statistiques criminelles pour 2020 aux États-Unis apportent un démenti cinglant à la thèse d’un « biais racial » contre les Noirs américains.

On s’étonne que nos grands médias fact checkers et autres rentiers de l’indigénisme ne se jettent pas sur les chiffres de la criminalité du FBI, fraîchement publiés et tout ce qu’il y a de plus « racisés ». Voilà une occasion en or, se dit-on, factuelle et indiscutable, de prouver leurs théories. D’autant que ces chiffres portent sur l’année 2020, année de la mort de George Floyd et du mouvement Black Lives Matter (littéralement: « La vie des Noirs compte »), qui a consisté, entre quelques émeutes « pacifiques », à faire agenouiller le monde entier au nom des victimes noires du « racisme systémique« .

Voici ce que le FBI nous apprend, concernant les « crimes violents » :

  • 44,4 % des auteurs connus sont noirs ou afro-américains (catégorie qui représente 12,4 % de la population);
  • 33,8 % sont blancs non hispaniques (61,6 % de la population);
  • 10 % sont hispaniques (18,7 % de la population);
  • 0,8 % sont asiatiques (6 % de la population).

Note du blogueur : des chiffres précédents, on déduit que ramenés à leur population, Les Noirs sont près de 7 fois plus criminogènes que les Blancs ou les Hispaniques, et 27 fois plus que les asiatiques !

Tous ces chiffres et les détails de leur provenance sont consultables sur le Crime Data Explorer du FBI. Les données démographiques proviennent du Bureau du recensement. Eu égard à ces pourcentages, le fait que 23,6 % des Américains abattus la même année par la police soient des Noirs (contre 44,7 % de Blancs), souvent dans des quartiers très criminogènes, n’implique aucun « biais racial » contre les Noirs.

A noter, toujours d’après le FBI, que les millions de citoyens arrêtés l’an passé par les polices fascistes de Donald Trump sont majoritairement blancs (précisément deux Blancs arrêtés pour un Noir). Diantre. Toujours pas de « biais racial« . Ou alors contre les Blancs « privilégiés« ..

Notons encore que la communauté asiatique, victime de nombreuses exactions depuis la crise du Covid (+150 % de faits signalés en un an), est toujours nettement moins criminogène que la moyenne. Peut-être que ceux qui ont l’habitude de justifier le crime comme une réaction à l’oppression auront une explication …

Concernant les « crimes de haine », censés prouver que les États-Unis sont une succursale du Ku Klux Klan, ils impliquent largement des faits « d’intimidation » et de « vandalisme », pour représenter au total moins de 1 % du nombre des crimes violents. En particulier, les « crimes de haine » violents visant les Noirs représentent à peine 0,1 % de tous les crimes violents. Nos médias ne parlent pourtant que de ceux-là, en prétendant que tous les maux de l’univers en découlent.

La réalité « systémique« , c’est que les Afro-Américains sont très largement victimes de criminels afro-américains et que cette communauté, qu’on prétend victime de tout, fait proportionnellement bien plus de victimes réelles que toute autre.

En excluant la criminalité des communautés noires et hispaniques, le taux d’homicide du pays passerait de 6,5 à 2,5 pour 100 000 habitants … De mémoire d’analyste du FBI, jamais le nombre de meurtres n’avait explosé comme l’an passé, dans la foulée du « démantèlement policier« , annoncé par de nombreuses villes en soutien à Black Lives Matter. Quelque 840 millions de dollars retirés du budget des polices locales … Emblématique de ce mouvement, Minneapolis, la ville de George Floyd, a battu l’an passé ses records historiques de criminalité, la presse locale et les autorités religieuses du nord de la ville s’alarmant notamment de la mort par balle de nombreux enfants (CBS Minnesota, juillet 2021). Dans une agglomération comme Chicago, on est passé en un an de 481 à 748 tués … 95 % d’entre eux étant noirs, tués presque à 100 % par d’autres Noirs. À l’échelle du pays, un carnage, cinq milliers d’homicides supplémentaires … Des chiffres jamais atteints depuis les années 1990. Comme explication, RFI évoque les effets de la « pandémie » et la « circulation des armes » (le 28 septembre 2021).

Gageons que pour démontrer la justesse de leur cause, Black Lives Matter et ses innombrables suppôts se tourneront de nouveau vers les médias bien-pensants et autres universitaires décoloniaux plutôt que ces chiffres. On nous servira longtemps encore la fameuse hiérarchie de l’information consistant à ignorer la réalité criminelle pour ne parler que des « Noirs victimes de violences policières » et ainsi soumettre et rançonner la société « oppressante« . L’affaire Adama Traoré en étant la parfaite transposition française.

Et pendant ce temps, les victimes, bien réelles et parfaitement ignorées, s’accumuleront. « Silence is violence« , clame un slogan de BLM.

Il faut le dire et le redire : en niant les faits, en prétendant victimes les coupables et coupables les victimes, en accusant la police ou la société tout entière, en cherchant à intimider les chercheurs, les médias, les enseignes, les célébrités, les pouvoirs publics et jusqu’à l’expression de la pensée libre, l’antiracisme ici comme ailleurs se fait le complice actif du crime.

Combien de temps supportera-t-on ce chantage ? Combien d’années, de territoires et de victimes abandonnera-t-on encore à cette monstruosité ?

Laurent Obertone pour Valeurs actuelles.

Laurent Obertone est écrivain et journaliste.
Dernier livre paru: « Éloge de la force » (Ring).

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4 Réponses à “La grande escroquerie de Black Lives Matter

  1. C’est bien pour ça que les statistiques ethniques sont interdites en France, rendez vous compte si les chiffres étaient défavorables à la doxa officielle. Remarquons que le Français moyen n’a pas besoin de ce genre de statistiques, il a déjà sa petite idée.

  2. Les chiffres prouve le mensonge en cours contre les blancs.

    C’est bien une guerre sourde contre le blanc ou l’on s’attaque a son esprit pour le culpabiliser, de toute les manieres, qu’il fasse profil bas, puis affaiblit et consentant a force d’assaut, au terme de cette guerre psychologique, le faire disparaitre ou soumettre, sans esprit de révolte.

    Et tous ceux qui oeuvre dans ce sens en ne retablissant pas la verité comme la doxa officielle, dont il faut aussi inclure TOUS LES POLITICIENS QUI NE LE DENONCENT PAS, sont complices de cette lutte contre le blanc.

    Immense trahison ? les faits parlent contre eux, n’oublions pas le grand remplacement en cours, si ce n’est pour noyer et faire disparaitre les blancs, alors qu’est ce c’est ?…la preuve est là, de leurs volonté d’agir contre nous.

  3. Et ces sales c……s de footeux continuent de mettre un genou au sol!
    J’ai bien une petite idée …….

  4. Selon les chiffres et NON selon l’emotion manipulé par ces associations politisé a l’extreme et trop radicalisé,
    tout est different de ce que nous racontent les merdias trop politisés.

    Ces gens là doivent apprendre a etre honnetes, et ne pas manipuler le peuple.

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