La guerre en Ukraine relance la propagande pro-GPA

La gauche, les progressistes et leurs médias soumis nous jettent constamment à la figure les Valeurs de la République.

Parmi ces valeurs, il me semble qu’il y a,
au premier chef, le respect de la loi !

En conséquences, il va de soi, que les médias et tout particulièrement les médias appartenant à l’audiovisuel public, ne devraient pas s’autoriser à faire la promotion de pratiques prohibées par la loi française.

C’est pourtant ce qui se passe, depuis que la PMA pour toutes a été votée, avec la Gestation pour Autrui (GPA). Les progressistes sont en marche pour l’inexorable étape suivante !

Les histoires personnelles de personnalités de la télévision qui ont eu recours à la GPA comme Marc-Olivier Fogiel ou Christophe Beaugrand, sont médiatisées à outrance et sont de tous les plateaux.

Rappelons qu’aux yeux de la loi, ces deux animateurs télé sont des délinquants ! Cela n’a pas empêché France 2 de produire un téléfilm à partir du livre de Marc-Olivier Fogiel sur son recours à la GPA et à Paris Match de consacrer sa Une à la « famille » Fogiel.

La guerre en Ukraine a été l’occasion de déchainer l’activisme des élites médiatiques françaises pro-GPA comme l’écrit Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous, dans cet article de Valeurs actuelles :

L’indécence des propagandistes de la GPA

Des Français qui ont commandé des enfants par GPA à des femmes ukrainiennes s’inquiètent des conditions de leur retour en France. Ni eux ni les médias progressistes qui leur donnent la parole ne se préoccupent des mères porteuses exploitées qui resteront à Kiev après la « livraison ».

Depuis le 24 février, l’Ukraine ploie sous l’offensive russe. Son avenir, et peut-être celui de l’Europe, est en jeu. Le monde entier retient son souffle. Mais à quoi pensent les médias progressistes ? A militer pour la GPA ! Le prétexte ? Des Français, qui ont commandé des enfants par GPA à des femmes ukrainiennes, sont inquiets de l’obtention rapide de leur laissez-passer pour rentrer en France dès la naissance des bébés qu’ils ont payés. Des journalistes déplorent leur situation: ils seraient les victimes de la GPA, son interdiction sur le territoire français les ayant conduits en Ukraine. Un renversement de valeurs complet, une propagande éhontée en faveur de la légalisation de la GPA en France et ce, en pleine guerre.

Ces couples seraient les victimes de services consulaires trop lents à leur fournir des laissez-passer et de l’interdiction française de la marchandisation humaine. Mais rappelons-le, s’ils sont loin de chez eux, s’ils ont besoin de laissez-passer pour repartir, c’est précisément parce que ces enfants
ne sont pas les leurs, parce qu’ils les ont achetés ! Si la GPA est interdite en France, c’est parce qu’elle est un asservissement de la femme, exploitée pour commander des bébés comme on commande une voiture à un concessionnaire !

Fabrique de bébés-GPA en Ukraine

Sur ces femmes exploitées, pas un seul mot lors de ces entretiens, ni des commanditaires ni des journalistes. Que deviendront-elles, dans cette ville de Kiev où elles seront restées pour livrer le bébé attendu, empêchées de fuir par les suites de leur accouchement (choc hormonal, fin brutale des injections quotidiennes d’hormones de synthèse liées au contexte particulier de la GPA, montée de lait, etc.) ? La monstrueuse indifférence de ces trafiquants d’humains est la logique même de la GPA. La maternité n’est rien pour eux. Elle est sans impact physique ni psychique, sans risque, sans souffrance, sans attachement puissant. À leurs yeux, les mères porteuses ne sont rien. Plus que jamais, ces entretiens l’ont révélé.

Asservies pour leur capacité gestationnelle, réduites à leur utérus, les mères porteuses sont soumises aux desiderata de ces Français immensément riches par rapport à elles et qui, dans leur toute-puissance, leur ont fait signer des contrats qui leur confisquent leurs droits les plus élémentaires, leur liberté, leur vie conjugale et familiale. Ils ne les considèrent que comme des outils de production, des incubatrices pour nourrir, faire grandir et livrer l’enfant quand il est mûr.

J’en appelle donc aux Français pour signer l’appel solennel de La Manif pour tous (sur son site Internet) au gouvernement et à l’Onu pour sauver ces femmes mises en danger de mort par des Français et pour acter l’abolition internationale de la GPA. J’en appelle également à tous les candidats pour qu’ils s’engagent à protéger les femmes, toutes les femmes, de cette exploitation reproductive. La Manif pour tous leur a transmis les mesures concrètes à mettre en œuvre. C’est désormais à eux de s’engager en ce sens.

Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous, pour Valeurs actuelles.