Il fut un temps où j’aurais mis un J majuscule
au mot Justice dans le titre de cet article !
Mais, ce temps est loin !
Il date d’avant les événements de mai 68 ! Date après laquelle tout a commencé à se déliter dans la foulée du célèbre, mais non moins aberrant slogan :
« Il est interdit d’interdire ! »
Aujourd’hui, la justice (avec un j minuscule) semble ne se préoccuper que des délinquants en ignorant avec mépris les victimes innocentes. Ainsi, des faits qui devraient être interdits sont devenus courants et peu réprimés.
Oui il faudrait de nouveau interdire :
– le caillassage des pompiers,
– le lynchage des chauffeurs de bus,
– la parade d’hommes armés de Kalashnikov dans les rues de Grenoble,
– les vandalismes successifs aux Champs-Elysées.
Mais pour certains, très haut placés, il ne s’agit que d’incivilités !
Cet effondrement de la justice a inspiré à Christian 54 le texte désespéré qui suit :
Depuis des années, de longues années, notre justice se meurt… il n’en reste quasiment rien. Oh, ce n’est pas surtout que nous manquions de lois ou de ministres dédiés, non, c’est que la justice tourne à vide.
Deux coupables principaux sont à pointer du doigt : les politiques qui confient la justice à certains incapables notoires ou résolument anti- justice (comme Taubira, Belloubet, et même Dupont Moretti).
Il ne sert à rien d’élire des députés puisque, quelles qu’aient pu être leurs convictions – à considérer qu’ils aient pu en avoir – lors de leur campagne électorale, elles ne pèsent pas un fifrelin face à la consigne électorale qui leur sera donnée. De la même manière, tous les poncifs claironnés pour marquer leur attachement aux valeurs fondamentales de notre république, à la grandeur et au rayonnement mondial de la France et de ses valeurs zéternelles, toutes ces grandes formules sonnent creux dans la bouche de nos représentants comme de ceux qui se glorifient de ne pas nous représenter.
En réalité, dans – soyons gentils – 95 % des cas, ce sont des forcenés du « tout pour ma gueule et après moi le déluge » et de leur enrichissement personnel. De parole, ils n’en ont qu’une, mais méfiez-vous, lorsqu’ils vous l’ont donnée, il n’en ont plus !
Alors pensez donc, la justice est réellement le dernier de leurs soucis. Ils vous ont fait tant de promesses pour se faire élire, comment pourraient-ils s’en souvenir.
Face à l’ensauvagement général que valent les promesses ? Et surtout qu’ont ils fait ? Ils n’ont pas édifié les prisons dont ils avaient voté la construction, ils n’ont pas appliqué les lois qu’ils avaient votées avec la rigueur qu’ils nous avaient promise, ils se moquent de nous tout au long de leurs conférences de presse, ils nous promènent de promesses trahies en reniements. Ils ont tous les leviers de commande, mais ils dirigent l’état en marche arrière et debout sur les freins.
En fait les termes qu’ils m’inspirent sont : parjures, profiteurs, égoïstes, menteurs, magouilleurs, arrivistes. Ils travestissent les institutions en les manipulant de façon éhontée, leur font dire n’importent quoi et n’appliquent jamais les lois qu’ils nous présentent toujours comme l’ultime référence et surtout comme la garantie de nos valeurs républicaines !
Regardez donc comment ils truquent les élections en en manipulant les dates, en manipulant les règles électorales, en manipulant le sens des lois, en en gênant l’application, en mentant en permanence aux électeurs. Regardez comme ils se gargarisent de leur code pénal en ne pouvant pas mieux appliquer la justice qu’une république bananière !
Et leurs fraudes vont jusqu’à des écarts de langages ahurissants. Du député de base au président, une tentative de meurtre ou une agression sauvage devient une incivilité. Mais comment les croire encore ?
Une véritable justice nécessite de vrais juges, pas de ces pleutres biberonnés à la harangue d’Oswald Baudot, cet ignoble individu qui a perverti la quasi totalité de la magistrature ! Pourriez vous citer dix magistrats en qui vous auriez confiance ? J’en suis personnellement incapable, je ne dépasse pas cinq. Et pire encore : lorsqu’une décision paraît aller dans le bon sens, quasiment toujours un minable petit juge d’application des peines, tout gonflé d’importance par le pouvoir invraisemblable que lui confère la loi va se permettre d’interpréter à sa façon le verdict rendu au nom du peuple français.
Une véritable justice nécessite aussi de vrais moyens, mais ne rêvons pas, les politichiens ne les voteront jamais. On peut promettre plein de places de prison, elles ne verront jamais le jour. C’est là tout l’art de la politique française.
Bref on marche sur la tête, et la justice vit ses derniers soubresauts.
Christian 54 pour A droite, fièrement !
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