Pas une semaine ne se passe sans que la gauche n’expose son intolérance et sa haine de la droite !
Il y a peu, alors que la France retrouvait un peu de fierté en saluant le courage du jeune Henri d’Anselme qui poursuivait un homme qui venait de poignarder des bébés dans leur poussette, il s’est trouvé un aigri de la plume, un pisse-vinaigre gauchiste, comme Daniel Schneidermann pour persiffler contre le héros.
Normal, un pèlerin, éduqué dans une école catholique hors contrat, faisant le tour des cathédrales de France, cochait donc toutes les cases pour mériter le mépris et la détestation des gauchos laïcards !
Et cette semaine, c’est la levée de boucliers contre la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de la rédaction du JDD, qui donne une éruption de boutons à la gauche et à sa presse.
La semaine précédente, les mêmes s’étaient félicités du licenciement du journaliste de la rédaction de Valeurs actuelles, montrant ainsi le peu de cas qu’ils faisaient de l’indépendance des rédactions vis-à-vis des propriétaires de journaux !
Elisabeth Lévy, dans cet article de Causeur, règle leur compte à ces journalistes de gauche sectaires et à une ministre récidiviste dans l’intolérance la plus crasse :
Le journal, la calomnie et les pleurnicheries
La nomination de Geoffroy Lejeune au Journal du Dimanchesuscite chez de nombreux journalistes une haine décomplexée pour le pluralisme. Et une réaction très malvenue d’une ministre.
C’est le branle-bas de combat, la mobilisation générale. La nomination de Geoffroy Lejeune à la tête du JDD a provoqué une amusante levée de boucliers antifascistes. Comme me le fait remarquer Martin Pimentel, le bruit suscité par ce transfert est inversement proportionnel à celui qu’a fait la saillie antisémite d’un cadre de la CGT couvert par Sophie Binet.
Sous la plume de Daniel Schneidermann, Libé annonce des matins bruns, Le Monde une croisade réactionnaire. Sur France Inter le nouveau patron du JDD s’appelle « Geoffroy-Lejeune-le-journaliste-d’extrême-droite ». Il parait qu’une tribune d’intellectuels et de politiques se prépare. Et qu’une trentaine de SDJ s’apprêtent à manifester leur solidarité avec la valeureuse rédaction du JDD qui a voté à une écrasante majorité la poursuite de la grève jusqu’à mercredi.
Une récidiviste
Plus inquiétant: la nouvelle sortie de la ministre de la Culture qui se désole par voie de tweet d’être privée de son rituel du dimanche. «En droit, le JDD peut devenir ce qu’il veut, tant qu’il respecte la loi. Mais pour nos valeurs républicaines comment ne pas s’alarmer?» Il faudrait lui expliquer que le droit est la traduction positive de ces valeurs. Et surtout, qu’au firmament de celles-ci il y a la liberté d’opinion. Passons. De plus, Rima Abdul Malak est une récidiviste: elle avait menacé CNews, à mots à peine voilés, de perdre sa fréquence. On ne l’imagine pas s’inquiéter de la complaisance pour l’extrême gauche de Libé, du wokisme du Monde ou du sectarisme de France Inter.
Certes, les journalistes du JDD ont parfaitement le droit d’être hostiles à ce changement. Aujourd’hui, le quotidien du septième jour est certes très macroniste mais assez consensuel. Il se garde d’épater le bourgeois à quelque camp qu’appartienne celui-ci. C’est le journal qu’on déguste avec le poulet rôti du dimanche, il doit être digérable par tous les estomacs. Même si on ne connaît pas le projet de Lejeune (il ne va sans doute pas refaire Valeurs Aactuelles), un changement de ligne est probable. Les journalistes pourront faire valoir leur clause de conscience et partir avec un chèque, auréolés de gloire résistante. C’est le droit de l’actionnaire. Ce système est peut-être critiquable mais on n’a pas trouvé mieux (le modèle Pravda d’une presse d’État, qui semble faire rêver tant de nos confrères, est finalement peu enviable).
Quant à la ministre, elle a surtout le droit de garder ses opinions pour elle. En effet, elle est la ministre de tutelle des médias. Ce qu’elle ne parait pas avoir compris, c’est qu’il s’agit de tutelle administrative, pas politique. On n’est pas chez Poutine. Et bien sûr, son tweet a été plébiscité par de grandes âmes de gauche qui se sont lancées dans un concours d’idées pour faire taire Geoffroy Lejeune (et Bolloré). Ainsi, Julia Cagé propose de priver de subventions tout média dont la direction n’est pas approuvée par la rédaction ce qui revient à instaurer des Soviets (cela indique aussi que, pour ces gens-là, les subventions achètent le conformisme idéologique).
Une haine décomplexée vouée au pluralisme
Rien de très nouveau. La norme c’est d’être de gauche, toute autre position est une déviation. L’existence même de médias de droite (en dehors du vénérable Figaro devenu plus ou moins acceptable) est suspecte. Longtemps habitués à dominer le champ médiatico-intellectuel sans rencontrer de résistances, les prétendus progressistes vouent une haine décomplexée à la liberté et au pluralisme. Ils aiment la diversité, sauf pour les idées.
Face à leurs contradicteurs, ils n’argument pas, ils calomnient et rivalisent dans l’incantation avant de pleurnicher dans les jupes de Maman-État pour qu’elle fasse taire les méchants. En réalité, leur réaction enragée est un aveu de faiblesse idéologique et intellectuelle. On les comprend : ils savent qu’ils ont définitivement perdu leur monopole. Ce n’est pas du fascisme qu’ils ont peur c’est de la concurrence.
Elisabeth Lévy pour Causeur.
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5 Réponses à “La norme c’est d’être de gauche,
toute autre position est déviante”
Je n’ai jamais lu le JDD, donc je ne connais pas ses opinions. Par contre, approuvant les opinions de Geoffroy, Charlotte ou Gilles-Williams, j’attends de savoir s’ils vont créer un autre magazine.
Je suppose que tous ces soi-disant journalistes qui font grève sans peur de nuire à leur outil de travail n’ont aucun souci de fin de mois!
La norme c’est d’etre de gauche, un jour la norme sera la dictature si on les laissaient faire, c’est ce qui explique leurs intolerances grandissante.
Il faudrait faire remarquer à » Anémone » Abdul Malak que le ministre de la culture n’est pas le ministre de la vérité et qu’il n’est pas dans son rôle quand il fait des menaces à peine voilées à un groupe de presse privé ou quand il exclut du champ républicain un journaliste qui lui déplaît..
ces gens là sont dans le Camp du Bien et détiennent la Vérité, quitte à imposer leurs idées par la force, c’est leur vision de la démocratie, du débat et de la tolérance.
Le socialisme est l’antichambre du fascisme, on le sait depuis l’invention de ce dernier en Italie …
Les corrompus de goche s’expriment ou s’inquietent a leur facon, pour devier la realité et les infos.