N’êtes-vous pas fasciné par l’extrême docilité
qui s’est emparée des Gaulois réfractaires ?
Ils se laissent enfermer ! Ils se plient sans rechigner à remplir un formulaire à chacune de leur sortie « dérogatoire » !
Ils acceptent des mesures contraignantes et aberrantes telles que l’interdiction de dépasser la limite des 1000 mètres même pour ceux qui sont en pleine campagne !
Ils ne voient plus leurs anciens, sont empêchés de les accompagner quand ils succombent à la maladie. On les enterrent presque sans eux !
Ils se résignent même quand ils voient les erreurs de gestion patentes du gouvernement. Dès le 23 mars, ils étaient 83 % à souhaiter la fermeture immédiate des frontières !
Emmanuel Macron a refusé, par simple idéologie, et ils n’ont pas bougé !
La peur au ventre, ils sont prêts à tout accepter !
On dit que les Gaulois n’avaient peur que d’une chose :
« que le ciel ne leur tombe sur la tête ! »
Mais il semble que la peur des épidémies aient été inscrites dans leurs gènes depuis des siècles et qu’elle se soit brutalement réveillée depuis janvier dernier.
Les Gaulois sont tétanisés, en pleine sidération !
N’est-ce pas dangereux ? Le « système » ne voit-il pas là, une chance historique d’accroitre son pouvoir sur des peuples aussi dociles ? Ne va t-il pas en profiter pour réduire les libertés et redoubler d’effort pour lutter contre la montée des populistes qui le menace ?
Je vous engage à lire le long article de C.J. Hopkins paru dans le Saker Francophone et intitulé :
La « normalité » totalitaire
En voici un extrait :
La partie terrifiante est la façon dont des millions de personnes ont immédiatement suspendu leurs facultés critiques, se sont mises en ligne et ont commencé à marcher au pas de l’oie et à faire de la propagande hystérique comme des perroquets, et à dénoncer leurs voisins à la police pour être allés marcher ou faire du jogging à l’extérieur, en hurlant des injures sadiques à leur encontre, comme la fille des adieux juifs du film la liste de Schindler, lorsqu’il étaient plaqués au sol et arrêtés.
Ils sont là, en ce moment, sur Internet, des millions de ces fascistes bien intentionnés, patrouillant pour trouver des signes de la moindre déviation du récit officiel du coronavirus, bombardant tout le monde de graphiques dénués de sens, de statistiques de décès décontextualisées, de rayons X de poumons fibreux, de photos de camions réfrigérés à usage de morgue, de fosses communeset d’autres horreurs sensationnalistes destinées à court-circuiter la pensée critique et à arrêter toute forme de dissidence.
Bien qu’indéniablement lâche et écœurant, ce type de comportement n’est pas non plus choquant. Malheureusement, lorsque vous terrorisez suffisamment les gens, la majorité régresse vers ses instincts animaux. Ce n’est pas une question d’éthique ou de politique. C’est purement une question d’auto-préservation. Lorsque vous inhibez la structure normale de la société et placez tout le monde en « état d’urgence »… eh bien, c’est comme ce qui se passe dans une troupe de chimpanzés, lorsque le chimpanzé dominant meurt ou est tué par un concurrent. Les autres chimpanzés courent autour du mort, hurlent et grimacent, jusqu’à ce que le nouveau primate dominant soit clairement déclaré, puis ils se penchent en avant pour manifester leur soumission.
Les totalitaires comprennent cela. Les sadiques et les gourous des sectes le comprennent aussi. Lorsque les personnes que vous dominez deviennent indisciplinées et commencent à remettre en question votre droit de les dominer, vous devez créer un «état d’urgence» et faire en sorte que tous se sentent très effrayés, afin qu’ils se tournent – ou reviennent – vers vous pour se protéger de tout ennemi proche menaçant le culte, la patrie, ou autre chose. Ensuite, une fois qu’ils sont revenus dans le giron et ont cessé de remettre en question votre droit de les dominer, vous pouvez introduire un nouvel ensemble de règles que tout le monde doit suivre pour éviter que ce genre de chose ne se reproduise.
C.J. Hopkins pour le Saker Francophone.
Suivre @ChrisBalboa78