J’ai déjà consacré plusieurs articles à George Soros, milliardaire et chantre du progressisme le plus extrême.
– George Soros : une CEDH à sa main !
– Quand le progressisme le plus extrême infiltre l’ONU …
– L’Europe ne peut pas faire allégeance au réseau Soros
De nombreux observateurs ont dénoncé son infiltration dans la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) par l’intermédiaire de son ONG (Open Society). Il a réussi à y imposer une idéologie pro-immigrationniste qui paralyse tous les gouvernements de l’Europe dans leur tentative de contenir l’immigration.
L’Observatoire du journalisme lui a récemment consacré deux articles que je me propose de synthétiser ici. Ils prouvent que George Soros est une véritable pieuvre qui s’infiltre dans toutes les instances internationales.
1 – ECFR, un des tentacules de la pieuvre Soros
Le nom de l’European Council on Foreign Relations (ECFR) (ou Conseil européen des relations internationales en français) reste inconnu du grand public.
Fondé en 2007 avec le financement de la fondation Soros, elle dispose de bureaux à Londres, Paris, Berlin, Madrid, Rome, Varsovie et Sofia. Employant une quarantaine de chercheurs, disposant d’appuis politiques au plus haut niveau, la fondation milite pour une « Europe intégrée », comprenez la dissolution des États protecteurs, la fin des frontières, l’ouverture à une immigration de remplacement. Des objectifs conformes à ceux de son principal sponsor, l’Open Society de George Soros.
Elle comprend nombre de personnalités politiques, hommes d’entreprise, influenceurs, parmi ses membres. Un de nos lecteurs – que nous remercions vivement – a eu l’excellente idée de collationner les personnalités françaises y figurant. La liste ci-dessous ne se veut pas exhaustive, elle est un document de travail destiné à être complété et utilisé. Certains noms peuvent être mentionnés deux fois, ayant appartenu à l’ECFR et en étant sortis ensuite.
Parmi les heureux membres sorosiens on trouvera des journalistes (Sylvie Kauffmann, Christine Ockrent), des politiques (Clément Beaune, chargé des questions européennes (!) du gouvernement Castex, Pierre Moscovici, Pascal Lamy, Sylvie Goulard), des universitaires (Olivier Roy, Ghassam Salamé, père de Léa Salamé) et bien d’autres. Nous vous laissons le plaisir de les découvrir et le loisir de compléter cette liste édifiante.
Téléchargez ici la liste des membres français ECFR : ECFR-liste-FR-2022–05.xlsx
2 – Le Media Development Investment Fund (MDIF)
Anciennement “Media Développement Loan Fund” de 1995 à 2013, le Media Development Investment Fund (MDIF) est destiné à soutenir financièrement « les entreprises indépendantes du secteur des médias et de l’information opérant dans des environnements difficiles, surtout dans les pays ayant un passé en matière d’oppression de la presse
Les débuts du fonds d’investissement sorosien
Cette organisation à but non lucratif a été créée en 1995 par le journaliste serbe Saša Vučinić et le journaliste américain Stuart Auerbach grâce à un financement à hauteur de 500 000 dollars octroyés par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros.
Initialement, elle est conçue comme une « banque des médias » et a été lancée dans le contexte de l’après chute du mur de Berlin en ayant principalement pour objectif d’aider les journalistes d’Europe de l’Est et du Sud, une région alors en pleine transition du communisme à l’économie de marché.
Le MDIF et l’OSF, une même famille
Basé à New York, le MDIF dispose aussi d’un siège à Prague, où officie notamment Maria Nemcová, au poste de directrice des opérations. Maria Nemcová est l’ancienne directrice des opération des Open Society Foundations à Prague.
Maria Nemcová n’est pas la seule au MDIF à avoir des liens de premier avec la galaxie OSF. Le PDG du MDIF depuis 2011, directeur-adjoint de 1998 à 2011, Harlan Mandel, est l’ancien conseiller général adjoint de l’Open Society Institute et du Soros Foundations Network. L’avocate Elena Popovic, conseillère et secrétaire générale du MDIF, a rejoint l’organisation en 1997 après avoir s’être occupée de droit de la propriété des réfugiés et avoir géré une task force sur la Yougoslavie à partir des bureaux de l’Open Society Institute de New York. .
L’Europe post-communiste, terrain de jeu de premier choix du MDIF
En Pologne, ce fonds détient des parts d’Agora SA, un groupe de médias dont un des personnages clés est Adam Michnik. Liée au MFID et à Agora SA, la société tchèque SFS Ventures détient quant à elle 60% des parts du groupe polonais Eurozet — qui a appartenu jusqu’en 2018 au groupe Lagardère avant que Czech Media Investment n’en prenne le contrôle pour un an — opérant sur le secteur de la radio, les 40% restants étant détenus par Agora SA, qui dispose d’une option d’achat sur les parts de SFS Ventures. Ce noyautage d’Eurozet par un groupe de presse proche de l’opposition et des cercles d’influence gravitant autour de la galaxie Soros fait que les radios dépendant d’Eurozet sont totalement du côté de l’opposition polonaise et invariablement opposées à la politique du gouvernement conservateur.
En Slovaquie, le MDIF travaille avec Petit Press, un consortium de médias détenant notamment SME, dont le quotidien et le portail en ligne font partie des médias les plus lus du pays. Le SME s’est notamment illustré par son opposition au Premier ministre slovaque Robert Fico, social-démocrate aux accents populistes déplaisant à Bruxelles.
En Hongrie, le MDIF est lié à 44 % par la figure de Maria Nemcová et du Digital News Ventures LLC, un fonds dépendant du MDIF. Le MDIF est par ailleurs propriétaire à hauteur de de 18,4% de l’hebdomadaire libéral-libertaire Magyar Narancs. Pendant la crise migratoire de 2015, Magyar Narancs avait publié un numéro à la couverture polémique montrant le Premier ministre hongrois Viktor Orbán portant une moustache hitlérienne en forme de barbelés, ce qui n’avait pas entraîné de conséquences sur le fonctionnement de ce média, vivant depuis toujours librement et étant toujours aussi sévère à l’égard de la politique du gouvernement hongrois.
En Ukraine, le groupe Ligamedia a fait appel au service du MDIF. Ce groupe existe depuis 1996 et attire des investisseurs américains, mais aussi l’intérêt de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) qui a signé un accord de coopération avec Ligamedia en 2019 pour développer la plateforme de comparaison LIGA.Money.
L’European Press Prize, le graal du journalisme selon le MDIF
Sur son site internet, le MDIF fait la promotion de l’European Press Prize, qu’il co-finance avec The Guardian Foundation. En 2018, ce prix a été remis dans les bureaux budapestois de l’Open Archives Society de George Soros en 2018 et dans ceux d’Agora à Varsovie en 2019. Le fondateur de Newsweek Polska (média de la galaxie Axel Springer), Tomasz Lis, ancien des chaînes Polsat et TVN et fondateur du site NaTemat.pl en 2012, a été sélectionné en 2017 pour l’obtention de ce prix.
Grâce à sa fidélité à la Plateforme civique, parti polonais de Donald Tusk opposé au gouvernement actuel, entre 2007 et 2015, Tomasz Lis produisait une émission politique clairement pro-gouvernementale et marquée idéologiquement sur la télévision publique polonaise, qui a bien sûr pris fin avec l’arrivée au pouvoir du PiS en octobre 2015. Tomasz Lis est avec Adam Michnik la preuve que ce que l’on nomme « médias libres et indépendants » sont en fait des médias orientés idéologiquement, dont les affinités politiques nationales sont le cas échéant affichées.
L’Observatoire du journalisme.
Une pieuvre, on vous dit !
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5 Réponses à “La pieuvre Soros”
En Ukraine, le groupe Ligamedia a fait appel au service du MDIF. Ce groupe existe depuis 1996 et attire des investisseurs américains, mais aussi l’intérêt de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) qui a signé un accord de coopération avec Ligamedia en 2019 pour développer la plateforme de comparaison LIGA.Money.
On comprend mieux pourquoi la guerre faite par l’OTAN à la Russie est sur le sol ukrainonazi.
Eh oui, Soros est partout.
Vu son âge, on pourrait penser que nous en serions vite débarrassés.
Hélas, il paraîtrait que se rejetons sont comme lui.
Pour tuer une pieuvre, il ne suffit pas de couper ses tentacules mais de viser -et atteindre!- la tête et le cœur.
Et qui (un consortium, un individu ou bien y a t-il personne d’autre??)est au sommet de la pyramide?
Soros??? Ou est-il lui aussi, une marionnette??
Téléchargez ici la liste des membres français ECFR : ECFR-liste-FR-2022–05.xlsx
Le telechargement ne fonctionne pas.
Ceci fait pourtant partie du complotisme…et pourtant c’est bien la verité, et cela vient des hautes instances qui travaillent contre le bonheur des peuples, et le systeme pretend que c’est nous les complotistes.
La preuve que non.
Il y a des personnes servant consciemment le mal, soros en fait parti, c’est pourquoi tout ces actes contraire au bien des peuples.
et aux USA Soros finance l’élection de DA progressistes partout où il le peut, et cela donne une justice ultra laxiste.