Voici un article paru dans le dernier numéro de Valeurs actuelles sous la plume d’Amaury Brelet.
Il y note que Danièle Obono, militante antiraciste et nouvelle députée de La France insoumise, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, est une proche du Parti des indigènes de la République, une formation racialiste.
Il rappelle bon nombre de ses scandaleuses déclarations qui laisse entrevoir une haine viscérale du Français de souche …
Danièle Obono s’est également fait connaître par sa défense jusqu’au boutiste des rappeurs qui insultent la France à longueur de diarrhées verbales.
Il aura suffi d’un entretien pour lever le voile: « Vous avez signé une pétition en faveur de la chanson Nique la France, du groupe Zep. Est-ce qu’en tant que députée vous êtes fière de l’avoir signée ? » La question, posée sur RMC, mercredi 21 juin n’a pas eu l’air de gêner la nouvelle élue de la 17 ème circonscription de Paris, Danièle Obono. « Pour défendre la liberté d’erpression de ces artistes, oui », répond la porte-parole nationale de La France insoumise, qui rechigne à célébrer son pays. « Je peux dire vive la France ! Mais pourquoi, en soi ? Le 14 juillet ? Vous voulez que je me mette au garde-à-vous et que je chante la Marseillaise ? »
Rapidement critiqués sur les réseaux sociaux, les propos polémiques ont eu peine à choquer le milieu politico-médiatique. Surtout à gauche.
- « Hallucinant ! La députée @Francelnsoumise défend ceux qui chantent « nique la France » mais hésite à dire « vive la France » », tance sur Twitter l’ancien député Les Républicains Thierry Mariani.
- « Cette Mme Obono semble ne pas avoir pris la mesure des siècles d’histoire de France qui la contemplent et l’obligent. [ … ] Elle veut pouvoir « niquer la France » tranquillement ? Alors qu’elle quitte les dorures de la République et renonce à tous les avantages liés ! », renchérit le sénateur Front national du Var et maire de Fréjus, David Rachline.
Mélenchon dénonce « une forme de racisme«
Évidemment, Jean-Luc Mélenchon a lui, aussitôt pris la défense de sa protégée, originaire du Gabon. « Amitié, affection et respect pour le sang froid de Danièle Obono, députée de Paris agressée sur les plateaux de télé par des chiens de garde médiatiques qui ne se rendent même plus compte que leur machisme est teinté d’une forme de racisme insupportable », vocifère sur Facebook le nouveau député des Bouches-du-Rhône « face au déchaînement de haine venant de l’extrême droite ». Dans son sillage, des médias de gauche montent au créneau: l’Humanité dénonce des « attaques indignes » et Libération un « ahurissant procès ».
La « pétition pour le droit à l’insolence antiraciste », lancée par les Inrockuptibles en 2012, soutenait le rappeur Saïdou et le sociologue Saïd Bouamarna, mis en examen pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence ».
En cause, un ouvrage et une chanson portant le même titre, Nique la France. La chanson assène en refrain: « Nique la France et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes. Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes. » Danièle Obono est alors membre du conseil national de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.
Le racisme anti-blanc ? « Un concept dangereux »
À son côté, Rokhaya Diallo, Olivier Besancenot et Eva Joly exigeaient donc l’abandon des poursuites engagées par l’Agrif, une association identitaire. « L’extrême droite veut interdire le droit de chanter la révolte, imposons le droit de l’exprimer sans entraves », clamaient-ils.
« NTM, Sniper, Ministère Amer, Monsieur R, La Rumeur, Youssoupha ou Houria Bouteldja sont autant de rappeurs et militants attaqués ces dernières années pour des paroles jugées trop irrévérencieuses. Pourtant, tous n’ont fait que porter publiquement l’expression populaire du rejet des discriminations et de la stigmatisation des quartiers populaires, des Noirs, Arabes et musulmans », louaient-ils même, à propos de ces porte-parole, comparés à Breton et Aragon !
Houria Bouteldja ? Cette activiste franco-algérienne et radicale est une membre fondatrice du Parti des indigènes de la République (Pir), ostensiblement racialiste et régulièrement accusé d’antisémitisme, de sexisme et d’homophobie, qui a multiplié par le passé les dérapages haineux, taxé les Français de souche de « souchiens » et défendu les terroristes palestiniens du Hamas. « J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam », résume-elle dans son livre les Blancs, les Juifs et Nous (La Fabrique Éditions), paru en 2016. Sans surprise, le modèle de Danièle Obono a d’ailleurs signé, avec d’autres cadres du Pir, ladite pétition.
Le 21 mai, la candidate de 36 ans, qui se dit « bolcho-trotsko-marxiste »,participait encore à un débat organisé au « QG décolonial » de Paroles d’honneur, émission politique sur Internet, qui compte dans son comité scientifique … Houria Bouteldja. Cette compagne de route du Pir s’y qualifiait « plutôt du genre indigène » et fustigeait « les siècles et les siècles d’idéologie néocoloniale, esclavagiste, raciste systémique de la France ». Jadis, l’ex-militante du NPA avait signé avec … Bouteldja une tribune qualifiant le « racisme anti-Blanc » de « concept dangereux » et promu le collectif « Mwasi », à l’origine d’un festival « interdit aux Blancs ».
« Contre l’islamophobie et le racisme d’État »
En février 2015, un mois après l’attentat islamiste contre Charlie Hebdo, la bibliothécaire et chercheuse en anthropologie sociale signait également un appel « contre l’islamophobie et le racisme d’État », aux côtés du Pir, bravant la marche du 11 janvier et « cette offensive menée au nom d’une mythique « unité nationale » ». Dans un entretien à un site britannique radical, elle avait auparavant accusé l’organe satirique de publier des « caricatures islamophobes » et vomi la loi « infâme » contre les signes religieux à l’école qui, avec celle sur l’interdiction du niqab, « ont alimenté l’islamophobie et encouragé les citoyens à être ouvertement racistes » (sic).
La même année, la militante « afroféministe » fêtait les dix ans du mouvement des Indigènes de la République, en Seine-Saint-Denis. Depuis, la nouvelle parlementaire est passée à travers les controverses grâce à la complicité de la presse de gauche, restée silencieuse sur ses liens sulfureux. « Vive la France ? Oui, sauf celle des vieux cons blancs qui exigent d’une jeune députée noire de le dire ! », avait aussi réagi Danielle Simonnet, conseillère La France insoumise de Paris. « J’y suis,j’y reste et je ne me soumettrai pas », prévient désormais l’élue à l’Assemblée.
Reste à savoir si Danièle Obono, pour qui « le Pir est avenir », y défendra ses positions séparatistes.
Amaury Brelet pour valeurs actuelles.
** PIR : Parti des Indigènes de la République.
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ILA DIT
« JE NE VEUX PAS ÊTRE
UN BLANC CATHOLIQUE.[ … ]
JE PRÉFÈRE ÊTRE
UN NOIR ATHÉE. »
Jean-Luc Mélenchon, à l’université d’été
du PS de La Rochelle, en août 2008.