La preuve qu’il fallait bien virer Pap Ndiaye ?
P. Mérieu et Najat V. Belkacem étaient contre !

On ne pouvait pas trouver meilleures justifications à l’éviction du wokiste racialiste Pap Ndiaye que les deux tribunes signées Philippe Meirieu et Najat-Vallaud-Belkacem qui regrettent son départ !

Que, Philippe Meirieu, le pape du pédagogisme et l’un des responsables de l’écroulement du niveau scolaire, se fasse le défenseur du plus mauvais ministre de l’Education nationale qu’on ait eu, est très logique !

Que Najat Vallaud-Belkacem, dont on retiendra uniquement d’elle, comme ministre de l’Education nationale, sa tentative d’introduire la théorie du genre à l’école avec le faux né des ABCD de l’égalité, défende Pap Ndiaye, dont la priorité fut de promouvoir l’éducation sexuelle et l’anti-racisme, n’étonnera personne.

Extrait de la tribune de Philippe Meirieu dans Le Monde :

Pour celles et ceux qui en doutaient encore, l’affaire est désormais entendue : il ne fait pas bon, sous le règne d’Emmanuel Macron, déplaire à l’extrême droite. Pap Ndiaye vient d’en faire la dure expérience. Le voilà, en effet, écarté du gouvernement alors qu’il a mené, à peu de chose près, pendant quatorze mois, la politique de son prédécesseur et qu’en matière de réformes scolaires, il n’a été que l’hologramme du président de la République.

Son arrivée surprise rue de Grenelle avait suscité un peu d’espoir : intellectuel reconnu pour ses travaux sur les minorités et les discriminations, admiré pour les impulsions données au Musée de l’histoire de l’immigration, respecté pour ses prises de position nuancées face aux accusations de « wokisme » et d’« islamo-gauchisme » dans l’université, il avait été plutôt bien accueilli par les professeurs et les cadres de l’éducation nationale, durement éprouvés, il est vrai, par les cinq années de Jean-Michel Blanquer.

Tout d’abord, Philippe Meirieu est donc l’un des rares à trouver qu’Emmanuel Macron tient compte dans sa politique des théories de l’extrême droite !

Il est en outre bien le seul à avoir considéré l’arrivée de Pap Ndiaye au ministère de l’Education nationale comme un espoir !

Extrait de la tribune de Najat Vallaud-Belkacem dans Le Monde :

J’aurais tant aimé, il y a quelques jours, que des dizaines d’organisations de la communauté éducative de notre pays trouvent les arguments pour en appeler au maintien de Pap Ndiaye au ministère de l’éducation nationale. J’y aurais joint ma voix, comme je l’ai fait pour Isabelle Rome, l’ex-ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Car je crois profondément que certaines politiques publiques devraient échapper à un excès de politisation, être protégées dans la durée par une forme de consensus national autour de quelques grandes priorités, sous le regard attentif des acteurs et des grandes organisations représentatives du secteur. Cela exige de nombreuses conditions, du respect, du travail, du courage, mais je crois que cela est possible et souhaitable.

Mais de qui se moque Najat Vallaud-Belkacem ?

Avec Pap Ndiaye, on aurait échappé à un excès de politisation ? Où voit-elle qu’il fut un ministre technique qui ait en quoi que ce soit amélioré le niveau scolaire en France ?

Et elle s’enfonce dans les contre-vérités en prétendant que Pap Ndiaye pouvait incarner le moindre consensus et se pencher sur de vraies priorités  !

Il n’y a plus guère que le Monde – totalement aveuglé par son idéologie progressiste – pour trouver un intérêt à relayer deux tribunes aussi indigentes !