La théorie du genre n’existe pas. mais, elle nous détruit !

C’est la sulfureuse ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui, à propos de la bataille contre les ABCD de l’égalité, avait prétendu que la « théorie du genre » n’existait pas.

Pourtant, les « Gender Studies » publiées par l’universitaire américaine Judith Butler dans les années 70, ne faisaient que reprendre la théorie développée, dès 1955, par le sexologue et psychologue néo-zélandais John Money.

Peu importe que la théorie du genre existe ou pas ! Ce qui compte, c’est qu’elle soit entrée avec fracas dans nos vies et constitue une des facettes de la dictature des minorités.

La décadence de l’Occident devient de plus en plus évidente et prend de multiples aspects :

• Perte de spiritualité avec l’effondrement du christianisme,
• Culte de l’individualisme au détriment de l’intérêt général,
• Déconstruction généralisée des valeurs ancestrales de la civilisation occidentale,
• Relecture biaisée de l’histoire avec la mentalité d’aujourd’hui,
• Culpabilisation de l’Occident par ses élites,
• Dictature des minorités ethnique et sexuelle.

Oui, la théorie du genre, qui n’a d’incidence que sur une infime minorité de la population, parvient, par la volonté de nos élites progressistes, à s’imposer à toute la population.

Je voudrais en donner juste deux exemples frappants.

1 – Madame, Monsieur … Les mots interdits …

Dans une note de service, la Direction générale des finances publiques invite ses agents à ne plus mentionner la civilité des contribuables dans leurs courriers.

Donc, de ne plus utiliser les vocables : Madame, Monsieur, pour, selon cette note de service, « ne pas heurter l’identité de genre des contribuables » !

Le Figaro, dans cet article, s’amuse du fait que cette note de service ait été adressée à … Mesdames et Messieurs les Directeurs régionaux et départementaux …

Pour en revenir au fond, est-il normal, légitime, que pour ne pas heurter une part infime de la population, on mette fin, pour tous les Français, à une culture de la politesse en vigueur depuis des siècles ?

Si on généralise cette prise en compte des minorités, on peut arriver à des outrances !

Pourquoi ne pas interdire, par exemple, dans les vitrines des magasins de vêtements, la présentation de robes ou de pantalons de tailles « normales » qui pourraient heurter les personnes de petites tailles ou les personnes à forte corpulence ?

Les ballets classiques ne seraient pas assez inclusif pour les transgenres !

Déclin de notre civilisation… https://t.co/9ih3iTtKd3

— Mal-pensant (@jmet3636) July 17, 2022

Le lobby LGBT développe une intense propagande autour de cette théorie du genre et tente de la pratiquer à large échelle dans les écoles.

Ce n’est pas sans danger pour des jeunes esprits encore très malléables et influençables.

Un sondage récent nous a même appris que 20 % des jeunes ne savaient pas s’ils étaient vraiment des hommes ou des femmes !

Une directive signée Jean-Michel Blanquer a même demandé aux enseignants de mieux accueillir les élèves montrant des signes de type transgenre …

Attention, tout ceci n’est pas sans danger pour ces adolescents que des adultes irresponsables n’hésitent pas à pousser prématurément vers un changement de sexe. Des bloqueurs de puberté sont même parfois administrés à des adolescents pour éviter le développement naturel de leur sexualité !

Je termine en rappelant la terrible expérience qu’avait menée l’inventeur de la théorie du genre, John Money, dans les années 50. Elle est rappelée dans cet article du Point.

Extraits :

John Money profite d’une circoncision ratée d’un jumeau pour tenter de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l’éducation peut émanciper. Il convainc les parents d’élever David comme une fille, de ne jamais lui dire – ni à son frère – qu’il est né garçon. Le médecin administre à l’enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin.

A 6 ans, les jumeaux paraissent s’être conformés au rôle sexuel qu’on leur a attribué. Ce serait donc bien l’éducation et la société qui feraient le sexe… Brian est un garçon harmonieux, Brenda une gracieuse fillette. Money est convaincu d’avoir prouvé que le sexe biologique s’efface pour peu qu’on lui inculque un autre « genre ». Il publie de nombreux articles consacrés au cas « John-Joan » (c’est ainsi qu’il nomme David-Brenda), puis, en 1972, un livre, « Man – Woman, Boy – Girl ». Il y affirme que seule l’éducation fait des humains des sujets masculins ou féminins. La « théorie du genre » est née.

Seulement, Brenda grandit douloureusement. A l’adolescence, elle sent sa voix devenir grave, confie être attirée par les filles, refuse la vaginoplastie que veut lui imposer Money. Brenda cesse d’avaler son traitement, se fait prescrire de la testostérone, divague, boit trop. Brenda se sent garçon engoncé dans un corps de fille. Effarés, les parents révèlent la vérité aux jumeaux. Brenda redevient David, il se marie à une femme. Mais les divagations identitaires ont ébranlé les garçons.

En 2002, Brian se suicide. Le 5 mai 2004, David fait de même.

Oui, la théorie du genre existe. Oui, elle présente des dangers pour les adolescents !

Et pour notre civilisation toute entière !

Dernière minute : j’ajoute une nouvelle trouvaille des adeptes de la théorie du genre :

A ce stade là ça relève de la psychiatrie… 🙄🙄 pic.twitter.com/NkgjypsOLh

— Eric Massaud 🍹🍹+🍹(booster) (@EricMassaud) July 19, 2022

Des commentaires ? Personnellement, à ce niveau de connerie … j’en ai pas !