La vieillesse (d’Aphatie) est un naufrage

Publié par le 13 Fév, 2025 dans Blog | 0 commentaire

La vieillesse (d’Aphatie) est un naufrage

Jean-Michel Aphatie ? Vous ne voyez pas qui c’est ?

Mais, si ! C’est le roquet de service qui aboie bruyamment dans l’émission des Bobos progressistes Quotidien ?

C’est ce chroniqueur qui avait déclaré sur France 5, à propos du livre d’Eric Zemmour, Un destin français :

« Comment peut-on éditer chez Albin Michel une merde comme ça ? »

C’est ce même journaliste qui avait posé cette question à Sonia Mabrouk :

Savez-vous quelle serait ma première décision si j’étais élu président de la République ? Ce serait de raser le Château de Versailles […] pour que nous n’allions pas là-bas en pèlerinage cultiver la grandeur de la France.

Sonia Mabrouk lui avait juste répondu :

Eh bien, soyez rassuré ! Vous ne serez jamais élu !

Le même Jean-Michel Aphatie vient de s’en prendre à Sarah Knafo avec ce tweet :

Le malheureux ne mesurait pas à qui il avait affaire …

Et la réponse de Sarah Knafo n’a pas tardé :

 

Monsieur Apathie,

Vous m’interpellez sur Twitter, d’une manière qui ne laisse planer aucun doute sur l’agressivité de vos intentions. On reconnaît bien là votre style d’agitateur mondain. Souffrez que je vous réponde de manière plus structurée.

Rappelons la phrase de Jean-François Revel que j’ai citée en parlant de la mémoire de Louise, Lola, Thomas et Philippine : « pour juger un régime politique, comptez les cadavres ».

Selon vous, je n’ai pas compris Jean-François Revel, ou pire : je le trahis. Maintenant, lisons les deux livres majeurs de Revel : La Tentation totalitaire, et Comment les démocraties finissent. Que disent-ils ? Que la frontière qui sépare la liberté de la tyrannie n’est pas étanche. Que les régimes démocratiques peuvent à tout instant, s’ils n’y prennent garde, basculer en direction de la dictature ou de la guerre civile, et qu’une fois ce pas franchi, faire marche arrière s’avère très difficile. Et qu’il est donc nécessaire de se montrer prudent et vigilant. Jean-François Revel ne part jamais du principe que la démocratie est éternelle. Il est inquiet pour elle et il nous avertit.

C’est pour cela qu’il propose un instrument de mesure d’une grande précision : le compte des morts, qui ne trompe jamais. Certes, les fosses communes des totalitarismes regorgent de victimes innocentes, des dizaines de millions, tandis que les cercueils dont je parle, ces Français assassinés à ciel ouvert parce que notre système judiciaire et pénal est en déroute face à l’immigration, à la délinquance et au terrorisme, sont bien moins nombreux. Mais en petit nombre, voyez-vous, ils le sont de moins en moins. Les attaques au couteau ont cessé d’être des exceptions et ressemblent de plus en plus à une épouvantable habitude. Et chaque famille touchée est bel et bien brisée, pour toujours. Car un meurtre est un meurtre : aucune tragédie ne peut être relativisée, à moins d’insulter ceux qui pleurent.

Oui, l’on a le droit de compter les victimes de la barbarie qui vient. Il le faut. Cela ne relève pas de l’opinion, mais du devoir. Compter nos morts en France, en ce moment, n’est ni un caprice, ni un luxe. Le peuple tout entier les compte. Il voit défiler les prénoms de jeunes et de moins jeunes brisés, étranglés, poignardés, simplement parce qu’ils sont français, pacifiques, ce qui suffit à en faire des cibles vivantes.

Hier, pendant que vous tweetiez ce brûlot microscopique contre moi, partout dans le pays, des parents se demandaient comment protéger leurs petits sur le chemin de l’école. Ils ont peur. Gardez-vous de les trouver extrémistes. Ils sont de gauche autant que de droite. La peur, lorsqu’elle est viscérale et légitime, n’a pas de camp. Oui, ne vous déplaise, ces gens appliquent la méthode de Jean-François Revel : ils comptent les cadavres. Ils ont raison de le faire. Ils ont le courage d’être lucides. Vous avez la lâcheté de les insulter.

Jean-François Revel, s’il avait vu la France de 2025, serait atterré par notre situation. Il n’aurait certainement pas adopté la même attitude que vous. Voyez par vous-même ! En 1997, il répondait au Figaro :

Toute mesure prise par un État pour contenir, doser, réguler l’immigration qui arrive dans son propre pays devient une mesure à caractère fasciste. Nous sommes en plein irréalisme politique : dans aucun pays au monde, l’autorisation de s’y installer ne dépend de la seule décision du migrant.

Cette réponse nous laisse imaginer que si Jean-François Revel était là, il dénoncerait notre situation comme il dénonçait toujours le mal : sans prendre de gants. Peut-être même vous montrerait-il du doigt. Apathie, vous ricanez sur Quotidien. Vous vivez dans l’irréalité qu’il a toujours détestée. Elle est confortable, vous la trouvez amusante, mais le peuple n’y a pas accès : il est enfermé dans un réel de plus en plus cruel.

Vous avez les applaudissements sur les plateaux de télévision, il a les larmes.

Maintenant, Jean-Michel Apathie, avant de conclure, venons-en rapidement à mon honneur, que vous tentez vainement de salir. Vous m’accusez de « surfer sur le malheur ». Avec cette pénible et banale métaphore, vous reconnaissez au moins qu’il y a une vague. Mais je ne surfe nullement dessus, bien au contraire : je fais mon possible pour l’endiguer. Je donne les moyens de le faire. Ils existent, ils sont simples, je les explique et j’exige qu’ils soient mis en œuvre sans attendre. Ce n’est pas un jeu, et ce n’est pas un sport : c’est ma mission de femme et de française, et n’imaginez pas un seul instant que des tweets comme le vôtre vont m’empêcher de l’accomplir.

Il faudrait quelque chose de beaucoup plus fort que vous pour m’atteindre.

Vous concluez en traitant mon propos de « démagogie à l’état pur ». Je serais curieuse de voir si vous oseriez lancer la même formule, les yeux dans les yeux, aux parents français dont je vous parle, qui sont des millions, qui ont peur, et qui appellent au secours. Oseriez-vous leur dire qu’ils surfent sur leur propre angoisse ? Que leur besoin d’être rassurés est démagogique ? Que leur « sentiment d’insécurité » est un mauvais sentiment, et qu’ils feraient mieux de se réfugier, avec vous, dans l’aveuglement médiatique ?

Je crois qu’en réalité, vous seriez bien en peine de rassurer qui que ce soit, et surtout pas eux. Ils vous connaissent.

Ils vous considèrent comme un adversaire de la vérité, et ils vous zappent.

Une conclusion s’impose !

Après analyse de la réponse cinglante et argumentée de Sarah, on mesure qu’elle a mille fois plus … dix mille fois plus de chances que Jean-Michel Aphatie d’être un jour à l’Elysée !

Et que lorsqu’elle y sera, elle ne détruira aucune des merveilles qui illustrent la grandeur passée de la France !

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