J’adore le mini-sketch de Fabrice Luchini qui déclarait :
« J’aurais aimé être de gauche mais malheureusement cela demande trop de qualités humaines et trop d’abnégation. »
Parfois, moi aussi, je m’interroge …
Que ce serait confortable d’être progressiste !
Quitter le monde des racistes, des fachos, des égoïstes de droite, pour entrer dans le Camp du Bien ! Partager avec ces gentils progressistes leur admiration pour les LGBT et leur gay pride, applaudir à l’accueil de toujours plus de migrants, militer pour la GPA pour tous, pour l’avortement jusqu’au terme de la grossesse, et accepter au final la décroissance pour sauver la planète. J’en rêve ! Mais c’est inaccessible !
Car, comme Fabrice Luchini, je ne suis pas digne d’appartenir à leur monde de rêve !
J’adore l’autodérision et je vous en propose un exemple avec ce texte d’un Twittos que je relaye régulièrement dans ces colonnes : Le Crapaud @Zoltan_47
Les scénaristes progressistes
– C’est bon, je crois qu’on a notre trame principale. Donc on résume : le personnage principal de notre film est une femme bourgeoise de 50 ans qui …
– Blanche.
– Quoi ?
– T’as oublié de préciser que c’est une femme blanche.
– Ah oui, attends, je corrige … Donc, cette femme blanche est cheffe d’entreprise et un peu raciste. Un soir, en prenant le métro, un SDF blanc tente de l’agresser. Là, un jeune migrant sans-abri malien s’interpose pour la sauver. Elle décide, pour le remercier, de l’héberger chez elle quelque temps. Elle le ramène chez elle et là, il voit qu’elle a un piano et il se met à jouer du Chopin à la perfection. Elle décide de l’aider à faire reconnaître son talent. Au fur et à mesure que le film avance, elle découvre des sentiments. Il va lui apprendre à twerker et elle va finir par tomber amoureuse. Elle va découvrir que l’amour n’a pas de frontières et va reprendre goût à la vie.
– Sans vouloir nous lancer des fleurs, on est des génies ! Le CNC va adorer.
– Grave ! C’est vraiment ancré dans le réel. Pas comme l’autre crapaud facho sur Twitter.
– De qui tu parles là ?
– Tiens, regarde, c’est un mec sur Twitter et chaque jour il invente des petites histoires avec des images IA pour donner vie à ses fantasmes de gros raciste. Il invente des histoires d’agression, de meurtre, d’attentats, toujours dans son délire du grand remplacement.
– Ah ouais, je vois le genre. C’est dingue, ces fachos obligés d’inventer des histoires sur des choses qui n’existent pas !
Le Crapaud @Zoltan_47
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Une réponse à “L’autodérision qui manque tant aux progressistes !”
Il y a beaucoup de vrai, tellement vrai…