L’Union européenne aura t-elle le courage d’interdire Google en Europe si ce dernier ne respecte pas les directives liberticides du Digital Services Act (DSA) ?
La même question se pose avec le réseau social X !
Dans les deux cas, la réponse est évidemment non !
Pourtant, l’Europe progressiste persiste à toujours tenter de faire taire ses opposants sur les réseaux sociaux en imposant une censure toujours plus totalitaire !
Elle oublie que les GAFAMs sont américains et connaissent par coeur le premier amendement, le plus apprécié de leur Constitution :
Il est interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement.
Qu’attend-on pour rajouter cet amendement dans le texte de la Constitution européenne ?
Une écrasante majorité des Européens utilise le moteur de recherche de Google et Youtube.
Quant à X, le réseau social compte :
- plus de 100 millions d’utilisateurs européens
- dont 11 millions de Français !
On imagine la levée de boucliers en Europe si l’UE supprimait l’accès à Google ou à X !
D’ailleurs, Google vient de gratifier l’UE d’un superbe camouflet comme le rapporte cet article de Breizh-Info :
Google a informé l’Union européenne qu’il n’intégrera pas de systèmes de vérification des faits dans ses résultats de recherche ni sur YouTube, et ne les utilisera pas pour classer ou supprimer du contenu, malgré les exigences d’une nouvelle loi européenne. Cette position a été communiquée dans une lettre obtenue par Axios.
Un joli bras d’honneur à la Commission européenne et aux censeurs européens qui se déchainent actuellement.
Une approche inchangée face à une nouvelle législation
Historiquement, Google n’a jamais inclus de vérification des faits dans ses pratiques de modération de contenu. Bien que l’entreprise ait informé de manière informelle les législateurs européens de ses intentions, elle confirme désormais publiquement sa position alors que le Code volontaire de bonnes pratiques sur la désinformation est sur le point de devenir une obligation légale.
Dans une lettre adressée à Renate Nikolay, directrice générale adjointe de la branche « contenu et technologie » de la Commission européenne, Kent Walker, président des affaires mondiales de Google, a déclaré que l’intégration des vérifications des faits, telle que demandée par le nouveau code, n’était « ni appropriée ni efficace » pour ses services. Google a donc annoncé qu’il ne s’y conformerait pas.
Les exigences du nouveau Code
Le Code européen sur la désinformation, introduit en 2022, impose aux entreprises comme Google d’incorporer des résultats de vérifications des faits dans leurs moteurs de recherche et vidéos YouTube, et d’intégrer ces mécanismes dans leurs algorithmes de classement. Cependant, Google maintient que son approche actuelle de modération, qui repose sur l’information des utilisateurs, est suffisante.
Kent Walker a mis en avant des initiatives existantes, comme une fonctionnalité lancée l’année dernière sur YouTube qui permet à certains utilisateurs d’ajouter des notes contextuelles aux vidéos. Selon lui, ces outils offrent un « potentiel significatif » pour lutter contre la désinformation.
Cette décision de Google intervient dans un contexte plus large de débat sur le rôle des plateformes technologiques dans la vérification des faits et la régulation des discours en ligne. Meta a récemment annoncé la fin de ses efforts pour modérer les discours sur Facebook, Instagram et Threads, tandis qu’Elon Musk a considérablement réduit les efforts de modération sur X (anciennement Twitter) depuis son rachat en 2022.
Une pression croissante de la Commission européenne
La Commission européenne, non élue il faut le rappeler, a intensifié ses discussions privées avec les entreprises technologiques pour transformer ces engagements volontaires en un code de conduite officiel sous l’égide de la loi sur les services numériques (DSA). Malgré cela, Google a clairement affirmé qu’il se retirera de toutes les obligations liées aux vérifications des faits avant que le Code ne devienne contraignant.
Kent Walker a également réitéré l’engagement de Google à améliorer ses pratiques actuelles, notamment grâce à des outils comme le marquage Synth ID et les divulgations liées à l’IA sur YouTube, plutôt que de se conformer aux nouvelles exigences légales européennes.
Breizh-Info.
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