Elon Musk libère l’oiseau bleu !
Le génial entrepreneur de Tesla et de SpaceX vient de racheter le réseau social Twitter et promet de le libérer de la censure progressiste qui l’a mis en cage !
Tous les vrais démocrates et les amoureux de toutes les formes de liberté d’expression s’en féliciteront !
Pour une fois qu’un milliardaire oeuvre pour le bien commun et la démocratie, il faut le saluer et s’incliner !
Certes, il faudra vérifier ce qu’il adviendra dans le temps, du respect de la liberté d’expression sur Twitter mais cela semble bien parti !
A peine, quelques jours après le rachat de Twitter par Elon Musk, le compte des camionneurs de la liberté qui s’opposait aux USA à la vaccination obligatoire : Truckers for Freedom, a été réouvert après avoir été scandaleusement suspendu par l’ancienne direction du réseau social :
Honk! Here we go 🚛🚛🚛#FreedomConvoy2022 pic.twitter.com/EK6P7RcWsl
— Truckers for Freedom (@FreedomHonks) March 4, 2022
Voici la déclaration d’Elon Musk à l’occasion du rachat de Twitter :
La liberté d’expression est le fondement d’un fonctionnement démocratie, et Twitter est l’espace numérique où les questions vitales pour l’avenir de l’humanité sont débattus.
Je veux aussi rendre Twitter meilleur que jamais en enrichissant le produit avec de nouvelles fonctionnalités, en rendant les algorithmes open source pour augmenter la confiance, vaincre les robots pollueurs, et authentifiant tous les humains.
Twitter a un énorme potentiel – j’ai hâte de travailler avec l’entreprise et la communauté d’utilisateurs pour le déverrouiller.
Mais la nouvelle de la libération de la parole sur Twitter n’a pas plu à tout le monde !
Une levée de boucliers contre la liberté d’expression !
Bien évidemment, les premières réactions négatives sont venues de l’Union européenne, gardienne pointilleuse de la bien-pensance progressiste comme celle de Thierry Breton :
Mathieu Bock-Côté a fait un édito sur le sujet et a rappelé que les règles énoncées par l’Europe comprendraient deux volets :
- Interdire les contenus haineux,
- Interdire les fausses nouvelles.
Tous les démocrates, même ceux de droite, approuvent massivement ces deux règles, mais à droite, on se refuse à laisser à des instances progressistes le soin de juger, d’une part, de ce qui est haineux et qui ne l’est pas, et d’autre part, de ce qui qui est une fausse ou une vraie nouvelle !
Pour les progressistes, est souvent déclaré haineux ou faux, tout ce qui contredit la pensée dominante.
On ne compte plus les « Fake News » liées à la vaccination déclarées comme telles par les pouvoirs politique ou sanitaire, qui, après trois mois, se sont avérées parfaitement justifiées (inefficacité des vaccins, dangerosité des vaccins, efficacité des traitements précoces).
L’important, n’est pas dans les règles (contenus haineux ou fausses nouvelles) mais dans l’interprétation qui est faite de ces notions !
Je suis persuadé qu’Elon Musk va approuver les règles énoncées par l’Europe, ou la législation de certains pays, mais qu’il veillera à ce qu’aucune interprétation partisane fallacieuse ne vienne détourner la liberté d’expression.
Le journal progressiste Le Monde, évidemment s’inquiète !
Il s’inquiète de cette libéralisation de Twitter en pointant le fait que la droite conservatrice américaine et l’extrême française la saluaient :
Entre déclarations à l’emporte-pièce, critiques mal digérées et relations tendues avec les médias, le patron de Tesla a démontré à plusieurs reprises sa conception toute personnelle du principe qu’il entend défendre avec le rachat de la plate-forme.
Au lendemain de l’annonce du rachat de Twitter par Elon Musk, lundi 25 avril, le clivage politique est net face à la volonté affichée par le milliardaire de faire du réseau social « une arène ouverte pour la liberté d’expression » en relâchant ses règles de modération. Sans surprise, l’annonce ravit la droite conservatrice américaine, qui reproche régulièrement aux entreprises de la Silicon Valley de favoriser les démocrates. Le sénateur républicain Jim Jordan, par exemple, a salué « le retour de la liberté d’expression » sur la plate-forme, tandis que la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, connue pour ses positions conservatrices, a déclaré qu’il s’agissait d’un « grand jour pour être conservateur sur Twitter » et qu’il était « temps que Twitter devienne ce qu’il est censé être : une plate-forme numérique ouverte à toutes les opinions ».
En France aussi, certains se réjouissent de l’événement, particulièrement à l’extrême droite. « Le rachat de Twitter par Elon Musk : une très bonne nouvelle pour la liberté d’expression ! Stop censure, on suffoque ! Vive la liberté ! », a par exemple écrit Florian Philippot, président des Patriotes et ancien bras droit de Marine Le Pen.
J’apprends que la Fédération internationale des journalistes condamne le rachat de Twitter par Elon Musk. Mais qui cela étonnera t-il ici ?
Joe Biden se dit préoccupé par ce rachat … On l’entendait moins quand Twitter a banni Donald Trump !
Raphaël Enthoven, le philosophe bobo à la mode a prévenu :
Il y a quelque de chose de liberticide dans une liberté totale.
La liberté absolue, c’est pas la liberté, la liberté absolue, c’est la loi du plus fort.
N’oublions pas le triste record de la France en matière de lutte contre la liberté d’expression :
La liberté selon les macronistes, censurer ceux qui les critiquent! on comprend pourquoi Elon Musk les affole! pic.twitter.com/uYSY9LLVTf
— Marquis de Dreslincourt (@dreslincourt) April 27, 2022
En conclusion
Une fois de plus, on voit de quel côté sont les vrais démocrates, les vrais défenseurs de la liberté.
Une fois encore, la gauche montre que, si elle est la première à brandir les valeurs de la République, elle est aussi la première à les trahir !
En tout cas, ici, à A droite, fièrement !, on félicite Elon Musk et l’on considère que c’est une grande et première victoire remportée contre le progressisme et le wokisme .
Espérons qu’elle soit suivie par beaucoup d’autres !
Pour en savoir plus sur la façon dont Elon Musk voit l’avenir de Twitter, on peut lire cet article paru sur Boulevard Voltaire : Twitter & Musk : l’argent n’a pas d’odeur, mais il a le pouvoir.
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