« Vous avez eu le choix entre la guerre et le déshonneur; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre ! »
Cette phrase de Winston Churchill s’adressait au premier ministre Neville Chamberlain après les Accords de Munich.
Cette phrase n’est-elle pas de pleine actualité ?
Ne pourrait-elle pas s’adresser à toute la classe politique – un peu de droite et beaucoup de gauche – qui pour éviter un embrasement des banlieues ne cesse d’accepter des accommodements raisonnables avec l’islam et même avec l’islam radical ?
Guillaume Bigot, qu’on a découvert récemment sur CNews et qui nous régale d’éditos sans langue de bois, nous propose aujourd’hui, dans Le Club de Valeurs actuelles, quelques mesures pour éviter la guerre civile qui menace la France :
Séparatisme islamiste :
la guerre civile avec les banlieues ne doit pas avoir lieu
Au nom du respect de l’État droit, l’État se laisse piétiner. Pourtant, avance Guillaume Bigot, s’il souhaite éviter la guerre civile, il devra faire appliquer ses lois.
Chacun redoute aujourd’hui un soulèvement des banlieues à coloration islamiste. Ce soulèvement tournera mal. La guerre civile que certains veulent déclencher ne doit pas avoir lieu. Nous pouvons encore l’empêcher. Il faudrait pour cela agir sans coup férir. Il faudrait pour étouffer l’incendie qui couve pouvoir prendre des mesures exceptionnelles.
La première mesure consisterait à expulser tous les djihadistes ayant purgé leur peine mais aussi tous les islamistes de nationalité étrangère et médiatiser cette mesure. Le salafisme et le frérisme nous ont déclaré la guerre. Des ressortissants étrangers qui partage cette idéologie ne devraient pas rester 48 heures de plus sur notre territoire.
Comment faire société avec des individus qui ont décidé de détruire notre mode de vie ?
La deuxième mesure à prendre est celle qui avait été proposée par le président Hollande. Elle consiste à déchoir de leur nationalité les terroristes islamistes qui ont pris les armes contre la France.
La troisième priorité concerne les prisonniers djihadistes. Non seulement, nos prisons sont des foyers de radicalisation. Mais plus de 800 terroristes islamistes y sont actuellement incarcérés. 20 sont sortis l’an dernier. 40 sortiront cette année et des centaines d’autres dans les années à venir. Le risque pour l’ordre public est énorme. Au-delà, la question se pose de savoir comment faire société avec des individus qui ont décidé de détruire notre mode de vie. C’est un problème grave et pour l’instant non résolu. Il semble préférable de les isoler loin du territoire métropolitain. De les isoler définitivement dans des colonies pénitentiaires pour qu’ils y purgent pour leur peine sans retour sauf repentir.
Une quatrième mesure consiste à interdire la propagande islamiste. On doit pénaliser la diffusion de cette idéologie qui mine notre ordre public. Fermer les librairies, les sites Internet, expulser tous les prédicateurs de la discorde. Le racisme, l’antisémitisme et la haine contre les peuples ont été rendus illégaux, pourquoi ne rendrait-t-on pas illégal l’islamisme ? La meilleure défense étant l’attaque. On doit également riposter sur un plan idéologique et radicaliser la république. L’éducation civique ne doit plus enseigner l’omni-tolérance et la mièvrerie. Les écoliers devraient réapprendre, comme sous la IIIe République, avec le manuel de Lavisse, « à aimer la France parce que la nature l’a faite belle et l’histoire la faite grande ». Les jeunes français doivent redevenir fiers de leur histoire et avoir envie de la poursuivre.
Casser les ghettos
Il faut réapprendre à aimer mais aussi à défendre la France. Un peuple de citoyen est toujours un peuple en armes. Il est essentiel de rétablir un service militaire et de l’étendre aux filles afin de refaire une nation sous un seul drapeau. Nos banlieues tendent à devenir homogène sur un plan religieux. Il faut donc casser les ghettos. Il faut lutter contre le séparatisme aussi et peut-être surtout sur le plan de l’urbanisme et du logement. Tant que nous ne retrouverons pas une croissance forte, l’immigration constituera une impasse politiquement inflammable. Dès lors, il faut avoir le courage de stopper le regroupement familial et de reconduire à la frontière des centaines de milliers de déboutés du droit d’asile.
Toutes ces mesures se heurtent aujourd’hui au petit muret qu’une minorité de politiciens soumis au fascisme islamiste leur oppose.
Le gouvernement est en train de les enjamber. Mais ces mesures s’opposent aussi au mur, pour l’instant, infranchissable de l’État de droit. L’État de droit, c’est-à-dire, non le respect des règles que votent la majorité mais la terreur qu’éprouve la majorité des élus à transgresser des traités et à passer outre aux décisions de juges non élus.
Ce sont des murs de papier. Ils doivent tomber.
Le droit de l’État en démocratie n’est jamais que la règle que se donne le peuple. Rappelons que la constitution reconnaît que le peuple est souverain et que la constitution n’est la constitution que dans la limite où le peuple la reconnait comme telle.
Guillaume Bigot pour Le Club de Valeurs actuelles.
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