
La gauche ne respecte vraiment plus rien !
Hier, dans la matinée, Michel Barnier qui était alors le futur « ex-premier ministre » a voulu rendre hommage à l’ancien député-maire de Saint-Malo, René Couanau, qu’il connaissait bien te qui était récemment décédé.
Il a été grossièrement interrompu par une députée insoumise qui a hurlé « On s’en fout ! » bientôt suivie par une bronca générale de toute la députation insoumise.
Même les morts, l’extrême gauche ne les respecte pas !
Il n’y a pas que les députés de Mélenchon qui ne respecte pas les morts ! Il y a aussi des chercheurs qui osent s’en prendre à l’un de nos martyres, comme nous le rapporte cet article de Boulevard Voltaire :
Pour un enseignant, Samuel Paty était
« probablement un islamophobe laïc »
C’est un tweet qui fait scandale. Dans un long message posté le 3 décembre sur X, un chercheur à la Sorbonne se livre à une analyse très personnelle de l’affaire Samuel Paty et du procès autour de son assassinat se tenant en ce moment. Il y étrille la France, mais aussi le professeur décapité, qualifié de probable « islamophobe laïc » :
Je suis désolé, mais en tant que prof, c’est pas possible de montrer les caricatures de Charlie : non seulement ce journal est un torchon sexiste et raciste se pensant subversif, mais c’est participer à l’oppression islamophobe que choisir ces caricatures-là,
écrit l’universitaire, dans un français approximatif.
Bien sûr que dans un monde islamophobe, les caricatures du prophète sont vu [sic] comme une insulte et une humiliation de plus par beaucoup […] Oui, vous avez le droit juridiquement de représenter le prophète à poil. Mais le faire pour user juste de ce droit, sans construction spécifique du dessin ni autre message que « fuck les religions » dans un athéisme primaire, c’est être un parfait idiot.
La famille de Samuel Paty appréciera.
La compassion de celui qui se présente, sur son compte X, comme « PhD student » [doctorant, NDLR] va moins au professeur assassiné par un islamiste qu’au père de famille actuellement jugé, Brahim Chnina, qui a pourtant assumé devant la justice d’avoir participé à la cabale mensongère lancée contre Samuel Paty. Pierre Jacquel affirme :
Le père de famille musulman fait le coupable idéal. J’espère que ce père de famille sera innocenté, il n’a jamais voulu faire de mal a Patty [re-sic].
Ce sera au tribunal d’en juger.
Le procès d’une France « islamophobe »
À aucun moment l’islamisme n’est vu comme la source du mal. Au contraire. Aux yeux de notre jeune chercheur, le « vrai problème » réside ailleurs.
Sans islamophobie, ce drame ne serait jamais arrivé, résume-t-il. Le vrai problème [re-re-sic] : l’islamophobie de la société et de nombreux profs laïcs qui sont la racine du terrorisme dans ce pays.
Cette inversion accusatoire a rapidement été dénoncée sur X.
Oser dire que Samuel Paty était islamophobe… c’est proprement honteux,
a réagi un internaute.
L’islamophobie est un mot inventé pour faire croire que les terroristes n’ont rien à voir avec l’islam,
a ajouté un autre. Quelques personnalités se sont également invitées dans la discussion, à commencer par Pierre Sautarel, le fondateur de la revue de presse Fdesouche, ou encore le lanceur d’alerte Damien Rieu, qui a rappelé l’évidence et remis l’église au centre du village :
Sans immigration, ce drame ne serait jamais arrivé.
Pierre Jacquel n’est, hélas, pas le premier à user de cette rhétorique perverse qui, au final, transforme les victimes en bourreaux, et inversement. En octobre 2021, une rencontre organisée à Sciences Po Paris et intitulée « Un après-midi autour de Samuel Paty » avait permis à divers intervenants de souligner la « violence symbolique » et le caractère « intrinsèquement raciste » du dessin présenté en classe par le défunt professeur, le rendant ainsi responsable de son funeste destin. Député d’extrême gauche mais aussi professeur d’histoire-géographie en lycée professionnel, Alexis Corbière s’était livré, quelques jours plus tôt, sur LCP, au même verbiage lorsqu’il avait mis en cause « l’outil pédagogique » choisi par Samuel Paty. « Le métier d’enseignant n’est pas de choquer en permanence les élèves », avait-il alors déclaré, sur un ton réprobateur.
En d’autres termes, l’enseignant décapité l’aurait peut-être un peu cherché.
Jean Kast pour Boulevard Voltaire.




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